Quennec au chevet du malade grenat. Sans réelle solution… (TDG, mardi 2 octobre 2012)

Au lendemain de la fessée 6-2 à Berne, le président fait face. Et il a parlé à l’équipe. Suffisant pour la réveiller?

«Au bout d’un moment, la seule solution c’est de faire des résultats.»

Le truisme est de Sébastien Fournier et il résume parfaitement la situation du Servette FC. On va résumer: tous les Grenat sont conscients de la gravité de la situation, personne ne triche, tous font ce qu’ils peuvent et personne ne se démobilisera. C’est bien. Une version genevoise d’En attendant Godot

Hier, aux Evaux, avec encore l’électricité de la veille (voir encadré) , les Grenat ont remis leur bleu de travail. Comme d’habitude. Hugh Quennec était là, au chevet des siens, ou de ce qu’il en reste.

Il a le verbe facile, le président. Alors il a parlé. A Fournier d’abord, avec qui il échange régulièrement. Un premier dialogue dans le petit bureau. Le contingent tout entier, qui attendait dans le vestiaire, a ensuite eu droit à son speech.

Les thèmes sont toujours les mêmes avec un Servette fidèle à ses errements depuis le début de la saison. «Je suis déçu, comme eux, souligne-t-il. Mais j’ai rappelé la nécessité de ne rien lâcher, malgré les circonstances, malgré les critiques et les tensions. Il faut rester solidaire, sans polémique interne. En assumant aussi. Je suis là, devant eux. Eux iront saluer les supporters après chaque match, ce sera ainsi, il faut assumer dans tous les cas. Moi, je suis là aussi devant la presse ou les supporters. C’est normal.»

Arpad Soos en vacances

C’est tellement normal qu’on s’attendait aussi à voir Arpad Soos à côté du président. Après tout, quand une équipe n’a que deux points après onze matches, on pourrait se dire que le directeur sportif du club devrait être présent. «Il est en vacances pour deux semaines, c’était prévu», explique sans broncher Hugh Quennec. Alors si c’était prévu…

Dans la foulée, le président reste calme. «Rien n’est facile, assure-t-il. Nous allons profiter de la pause internationale, après le match de Bâle, pour faire un état des lieux, pour nous interroger. Pour trouver des solutions.»

L’exemple lucernois…

Solution, c’est le mot-clé du moment, au Servette FC. Le hic, c’est que malgré toutes les bonnes volontés de Quennec ou de Fournier, les moyens d’extirper les Servettiens de leur enfer semblent minces. Pour ouvrir des poches d’air, on rappellera l’aventure lucernoise de la saison 2008-2009. Après avoir épuisé Sforza et Morinini sur le banc, c’est Rolf Fringer qui avait débarqué à l’Allmend. La situation était désespérée, avec des Lucernois qui en étaient à 12 matches pour 2 minuscules points.

Fringer avait réussi le sauvetage sportif, en accrochant la neuvième place synonyme alors de barrage victorieux contre Lugano. On rappellera qu’après la première phase (soit à Noël après 18 matches, la mi-saison), Lucerne était dernier avec 12 points et qu’il finira 9e avec 35 points, loin devant Vaduz (22 points, relégué). De là à penser que la situation actuelle de Servette n’est pas une fatalité, il y a encore un monde.

Les Servettiens sauront-ils se persuader que c’est encore possible?

Daniel Visentini

Pasche a reçu un coup dimanche soir

Nous avions évoqué en primeur sur notre site tdg.ch les manifestations de mécontentement de plusieurs supporters grenat, dimanche soir lors du retour du car des joueurs aux Evaux.

De nouvelles informations laissent penser que des débordements plus graves que de simples huées ou autres insultes ont eu lieu sur place.

Selon nos informations, Alexandre Pasche a ainsi reçu un coup de la part d’un «supporter» présent sur place. L’événement s’est produit quand le milieu de terrain est sorti du car dimanche soir. Il n’était pas forcément personnellement visé.

C’est grave. Des excuses ont été présentées rapidement et les choses ne seraient pas allées plus loin. Mais cela demeure intolérable. Du côté de Servette, Philipp Kneubühler ne confirme ni n’infirme, embarrassé: «Nous attendons de connaître les positions des uns et des autres et aussi que les choses soient clairement établies avant de prendre position.» Une limite a été franchie. Conspuer une équipe est une chose, en venir aux mains en est une autre.

De son côté Alexandre Pasche a calmé le jeu. C’est tout à son honneur. «Moi, ce qui me préoccupe, c’est la situation sportive du club. Ce qui s’est passé dimanche est déjà derrière.» Classe! D.V.

12 réflexions sur « Quennec au chevet du malade grenat. Sans réelle solution… (TDG, mardi 2 octobre 2012) »

    1. C’est peut-être une bonne nouvelle; en tout cas les détracteurs de Soos ont argumenté, et c’est vrai qu’il y a une sorte de soupçon maintenant. A voir si le sort sera clément avec les Grenat dans les prochains jours….

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  1. La solution? L’arrivée de sponsors ou d’investisseurs permettant d’engager de vrais renforts et des leaders sur le terrain. Il n’y en a pas d’autres, de solutions..

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    1. DC nous n’aurons plus qu’une licence si Baumann et Diallo entre en jeu, alors faudra pas se tromper et le soucis est que nous avons besoin d’un leader par ligne, à moins que Baumann puisse jouer ce rôle, je miserai sur un buteur. !!!

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    2. Oui, mais la première solution c’est d’arrêter de perdre par tous les moyens. Il faut marquer des points coûte que coûte dans le prochain match. Y compris s’il faut jouer comme Chelsea à Barcelone.

      Je voudrais encore commenter ces idiots de pseudo-supporters qui tapent sur les joueurs servettiens. C’est incroyablement contre-productifs. On parle de football (hein?), et si à Genève les gens déçus par le foot n’ont rien d’autre à faire, c’est donc que la connerie a définitivement gagné sur le bon sens.

      Et là je rebondis sur le discours des EdS; svp prenez vos distances avec la critique systématique et répétitive dans cette période difficile, elle suscite l’aggressivité des supporters qui devraient se concentrer à soutenir l’équipe sur le terrain.
      En ce sens, je vous remercie d’avoir mis fin à la série de titres négatifs et de soutenir le prometteur Alexandre Pasche !

      Merci, allez Pasche et Allez Servette !

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      1. Nous avons toujours soutenu les joueurs, mais parfois un bon coup-de-pied au cul ne fait de mal à personne 🙂

        En ce qui concerne Alexandre Pasche, ce qui lui est arrivé est inadmissible et j’espère que cet acte sera sévérement puni.

        Alexandre n’a pas grand chose à se reprocher depuis son arrivée, c’est un super joueur et un gars intelligeant. On a sincèrement de la chance de l’avoir au SFC…

        Pour les articles positifes ou négatifes, on fait cela l’humeur, l’actu…mais c’est clair que c’est moins joueux en ce moment, malheureusement…

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  2. Il parle toujours bien notre président,mais le concret il est
    ou?.En mai dernier on parlait d’un budjet de 9 millions,il est
    descendu a 5 millions pourquoi?.il parait que notre président
    a refuser des millions pour le Sfc.Depuis mai qu’est ce qui
    a changer autour du stade?pas grand chose,on pourrait
    continuer longtemps tellement la liste est longue.Un grand
    ras le bol de voir mon club devenu la risée de la Suisse entière,

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