La pelouse fait peau neuve. Des travaux indispensables avant Brésil-Italie du 21 mars
Elle faisait peine à voir, cette pelouse qui n’en était plus vraiment une. Sclérosé, malade, plus jaune que vert, le gazon du Stade de Genève n’était plus que l’ombre de son passé, plus glorieux. C’était un temps où Ottmar Hitzfeld lui-même affirmait qu’il s’agissait de la meilleure pelouse de Suisse.
Que s’est-il passé? Un reliquat du fin de règne Pishyar. L’Iranien ne payait plus rien. Le jardinier du stade n’avait même plus de mazout pour son tracteur et encore moins d’engrais pour entretenir le gazon. Mais les choses vont reprendre une tournure plus professionnelle. Depuis hier, les grands travaux ont commencé. La vieille pelouse à bout de souffle a été arrachée et une nouvelle sera acheminée depuis Bordeaux pour être posée dès mardi.
Autant dire que Patrice Robin, le jardinier, revit. «Depuis juillet 2011, je n’avais plus de moyens pour m’occuper correctement du gazon, je le voyais mourir, explique-t-il. Là, cela va changer. Nous avons fait appel à une société bordelaise; 23 camions semi-remorques arrivent en début de semaine prochaine. D’ici-là nous préparons le substrat, du Terrafoot, comme au Stade de France par exemple. Et après, j’aurai les moyens de l’entretenir, le but étant que cette pelouse soit à nouveau la meilleure de Suisse.»
Cela a un coût financier. Servette débourse près de 260 000 francs pour s’acheter un nouveau «billard». Un investissement devenu nécessaire. Pour le prochain Servette-Zurich du 16 mars et les autres rencontres de championnat à Genève, mais aussi – sinon surtout – pour le Brésil-Italie du 21 mars. Une rencontre de prestige qui supposait forcément un gazon irréprochable. L’image de marque est en jeu pour qui veut attirer encore d’autres rencontres de ce calibre.
Cette nouvelle pelouse est appelée à être changée dans deux ans déjà, pour autant que Servette soit toujours en Super League. En effet, dès juillet 2015, toutes les pelouses de l’élite devront être chauffées (serpentins sous l’herbe), exigence de la Ligue pour améliorer les conditions de jeu.
Daniel Visentini
Les Enfants du Servette 
Un peu dommage de ne pas equiper deja la pelouse aux normes de l’asf
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Moi non plus je ne comprends pas pourquoi il faut payer cette pelouse 2 fois… ne peut-on pas la mettre directement aux bonnes normes ?
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En deux ans la pelouse aura subit beaucoup, c’est pas une si mauvaise chose de devoir la changée pour le mettre aux standards de la SFL, on à la garantie d’avoir une pelouse de qualité dans les prochaines années, le point négatif est les dépense que cela va engendrer pour le club.
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Vu le tout nouveau partenaire du Servette FC, c’est une bonne idée 🙂
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Tout nouveau partenaire? C’est qui?
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