A Lucerne, Servette sera plus que jamais face à son destin (TDG, samedi 9 mars 2013)

Les Grenat se déplacent ce soir en Suisse centrale, pour un match qui peut constituer un tournant de la saison

TDG 9 mars 2013

Tous les matches de Servette seront décisifs, jusqu’à la fin de la saison. Mais dans le vestiaire grenat, aux Evaux, le bruissement se fait plus insistant encore depuis le début de la semaine. Lucerne-Servette, ce soir, c’est un match clé. Un de plus. Avec ce supplément de tension puisque les Lucernois, classés cinq points devant les Servettiens, sont un adversaire direct dans la bataille du maintien en Super League.

Il faut le dire clairement: après ce match, rien ne sera joué, quel que soit le résultat. Il restera encore 13 matches, soit 39 points en jeu. Mais la réalité mathématique se marie mal avec ce qui se devine: une défaite reléguerait les Grenat à huit points de Lucerne et, avec le méchant coup au moral qu’elle charrierait, elle aurait presque valeur de mort lente.

C’est pour cela que tous les Genevois savent combien cette rencontre est importante, plus que les autres sans doute.

Lang titulaire?

«Il ne faut pas se mentir, admet Lang, ce match est hypercapital pour nous. Et nous en avons tous conscience. Nous savons qu’avec une victoire, nous enverrions un signal fort à toutes les autres équipes, tout en revenant à deux points de Lucerne. Nous sommes en train de remonter la pente. Et nous voulons le démontrer en gagnant ce samedi soir.»

Steven Lang aura tout loisir d’apporter sa pierre à l’édifice. En l’absence de Kossoko, suspendu pour sa stupide expulsion contre Bâle, le lutin grenat veut saisir sa chance et montrer qu’il faut compter avec lui.

«Etre remplaçant n’est jamais une situation facile pour un joueur, explique-t-il. L’entraîneur fait ses choix et il faut les respecter, même si on n’est pas d’accord. Cela dit, si je joue, ce ne sera pas pour prouver des choses, L’important, c’est que Servette s’impose, c’est tout.»

L’important, c’est aussi de pouvoir s’appuyer sur un climat serein. Or, pour la première fois depuis que Hugh Quennec est président, il y a eu un petit délai dans le paiement des salaires de février. Les joueurs n’ont été réglés que jeudi et hier.

Léger retard des salaires

Rien de grave dans le fond. Mais de quoi susciter un début d’inquiétude chez les joueurs qui ont déjà connu cela dans des proportions autrement plus pénibles à l’époque de Majid Pishyar. La situation n’est en rien comparable, mais elle reflète les déclarations du président Quennec, dans nos éditions d’hier, quand il affirmait que la situation financière du club est toujours «délicate et fragile». Nous l’avons contacté pour lui demander les raisons de ce léger retard de paiement par rapport à l’habitude, depuis son arrivée. «Je ne souhaite pas m’exprimer sur ce sujet, a-t-il répondu. Il y a déjà eu assez de bruit autour de ça par le passé.» On veut croire que ce petit souci n’est que passager et que les derniers partenariats qui viennent d’être conclus ont déjà réglé la question. Comme Hugh Quennec l’affirmait hier: «Le budget sera tenu.» Cela rappelle simplement la difficulté de la tâche.

Dans tous les cas, les joueurs ne doivent pas se disperser. Le président Quennec mène sa barque avec le plus grand sérieux et les Grenat doivent, de leur côté, montrer tout leur professionnalisme sur le terrain. En revenant de Lucerne avec trois points en poche pour confirmer leurs bonnes dispositions actuelles.

Daniel Visentini

En direct du vestiaire

Blessés, suspendu Kossoko ne jouera pas ce soir à Lucerne, après son expulsion contre Bâle. Servette sera aussi privé d’Eudis, Moubandje, Kusunga, Moutinho, Pizzinat, Grippo et Ben.

Le mot de Fournier «C’est clair que ce match est peut-être le plus important jusque-là. Mais Servette a toujours répondu présent dans les moments clés. A nous de savoir rebondir après la frustration du match contre Bâle. C’est aussi cela, le professionnalisme des joueurs.»

Lucerne sous tension Les Lucernois sont eux aussi sous pression. Neuvièmes, cinq points devant Servette, ils savent eux aussi toute l’importance de ce match. Et Ryszard Komornicki, l’entraîneur, encore plus que les autres. Selon la presse suisse alémanique, le coach est sur la sellette, on parle déjà d’un entraîneur qui viendrait de Bundesliga pour le remplacer.

Hochstrasser confirme Le Genevois de Lucerne, blessé, explique: «On parle entre nous de ces rumeurs puisque c’est dans la presse, bien obligé. C’est déstabilisant. Mais on mesure aussi toute l’importance de ce match, dans le cadre de notre maintien. Dans l’idéal, j’aimerais que Lucerne et Servette restent tous deux dans l’élite!» D.V.

19 réflexions sur « A Lucerne, Servette sera plus que jamais face à son destin (TDG, samedi 9 mars 2013) »

  1. Or, pour la première fois depuis que Hugh Quennec est président, il y a eu un petit délai dans le paiement des salaires de février. Les joueurs n’ont été réglés que jeudi et hier.

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    1. C’est la qu’on retombe sur terre, on se plain de notre situation sportive, de notre mercato, de ce que a réalisé HQ parfois… Et pourtant il remet le club sur les rails, il y a un an on était mort, et grâce a lui(peu importe si c’est pas lui qui a mis les fonds) on est toujours la, il gère et développe ce club… Maladroit dans la communication il la parfois été. Certains vont dire, il aurait du dire a tout le monde et bien avant qu’on était toujours dans une situation fragile… Mais il ne peux pas, c’est pas ça qui va attire des joueurs ou des investisseurs… La réalité, c’est que HQ fait du bon boulot, beaucoup on vu servette plus beau que ce qu’il était, et qu on en demande un peu trop… Sincèrement, on peux se maintenir, mais comme on dit, ça serait la cerise sur le gâteau… Le servette est convalescent, mais pour moi pas guéri et toujours aux soins intensifs, alors arrêtons de critiquer notre président, a force il pourrait quitter le navir et on coulerait! Supportons notre club de cœur, allez servette, grenat pour toujours!

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      1. qu il le quitte le navire cela fait un an qu on lui demande de lui laisser une chance encore combien de chances aura t il? avec le coach de signal bernex a la direction sportive l année prochaine cela s annonce prometteur effectivement!.

        dommage que l on ai pas de vrai journalistes sportifs de la carrure de Menés en Suisse

        qu il laisse la place a des professionels du monde du foot car le servette coulera comme le titanic sportivment.

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      2. C’eeeeest ça Nicolas…Pour toi Menes est un grand journaliste??? T’es presque aussi lourd que lui…pis pourquoi pas Domenech comme entraîneur…? clown, va…

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      3. IL dit dans l’article de hier qu’il y a des gens sérieux pour rachetés le club,alors il peut partir
        demain avec son ami Bobbio et laissé place.la
        saison prochaine a nouveau un duo HQ-Bobio
        dans le domaine sportif,non merci on a déja
        donné.

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    1. il s’est pris un tacle d’un bâlois selon la presse..pourvu qu’il soit là contre Zurich pour remplacer Rüfli suspendu

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