A Lausanne, Servette joue sa saison. Pas son avenir (TDG, mardi 28 mai 2013)

REVUE DE PRESSE

Les Grenat affrontent demain soir les Vaudois à la Pontaise (20 h 30). Ils n’ont plus le choix: ils sont obligés de gagner pour croire au maintien. Tout se jouerait alors samedi, ultime journée

TDG mardi 28 mai 2013

Ce sera donc le match des miséreux, le duel des maudits, des «petits», de ceux qui tremblent encore. Ce sera aussi, paradoxalement, le théâtre de toutes les grandeurs, comme si le vertige d’un tourment définitif offrait de la superbe à ces footballeurs de fin de classement. Le Lausanne-Servette de demain soir, à la Pontaise (20 h 30), c’est pourtant le précipice d’un football romand qui s’étiole.

Une fatalité? Le fait est qu’à l’issue de cette saison, Servette ou Lausanne sera relégué en Challenge League, cédant la place à Aarau. Pour Servette, tout est encore plus précis: si les Grenat ne parviennent pas à battre le LS demain soir, alors tout sera déjà consumé. C’est cette obligation de succès genevois qui mobilise toutes les émotions. Ce duel des ennemis du lac – de Genève ou Léman, c’est selon – aura des conséquences. Il faut voir lesquelles pour Servette, pour ce club qui s’est relevé après une faillite (2005, Marc Roger), qui a presque miraculeusement retrouvé l’élite en 2011, qui a frôlé une deuxième banqueroute en mars 2012 (Majid Pishyar), avant de voir Hugh Quennec reprendre les rênes pour reconstruire sérieusement un club, ce qu’il fait encore aujourd’hui, tant la tâche est grande.

D’abord, il faut comprendre que pour Hugh Quennec, mercredi soir, Servette joue sa saison. Pas son avenir. Cela signifie qu’il a intégré dans ses schémas une possible relégation. Il est vrai qu’elle se dessine depuis le début de la saison et le miracle, il ne faut pas s’y tromper, c’est que Servette puisse encore espérer. Il le doit uniquement à Lausanne et à son deuxième tour calamiteux, faute de quoi les Servettiens seraient déjà en Challenge League.

Quennec: «Etre à la hauteur»

La réalité crue pousse donc Servette dans ses derniers retranchements, un peu comme Lausanne d’ailleurs. Le danger de relégation n’inspire pas le président Quennec. «Je préfère me dire que nos joueurs vont vivre un scénario extrême, qui se ponctuera par le maintien ou la relégation, explique-t-il. Cela fait partie des moments uniques de la vie d’un sportif. Une occasion qui peut marquer leur carrière. Il faudra être à la hauteur et parfois, c’est justement ce genre de situation désespérée qui permet de voir le meilleur chez les joueurs.»

Le meilleur, c’est encore de sauver sa place dans l’élite, fût-ce par la plus petite des performances. Parce que la tentation est grande de croire qu’une relégation faucherait Servette dans son élan de reconstruction.

«Cela ne torpillerait pas le projet que je veux conduire pour ce club, assure Hugh Quennec. Bien sûr qu’en cas de relégation, il y aurait des déceptions. Mais le projet s’inscrit au-delà, sur le long terme, et les partenaires qui nous sont proches l’ont bien compris. Dans le pire des cas, nous ferons tout pour remonter très rapidement et de manière convaincante. Je mets d’ailleurs en place les structures pour que cela soit possible. Nous voulons notamment évoluer au niveau de la direction sportive du club.»

Loïc Favre, fils de Lulu, pressenti

Un directeur sportif, c’est effectivement un poste à 100% qui fait cruellement défaut au sein de l’organigramme actuel. Servette est justement en contact avec un homme qui a les épaules pour enfiler ce costume. Il s’agit de Loïc Favre, le fils de Lucien Favre. Son pedigree parle pour lui: il travaille pour la section soccer – comprenez football – de Wasserman Media Group, une vaste entreprise américaine active dans le management sportif, la détection de talents, le rôle d’agent de joueurs aussi.

Nous l’avons contacté à Miami, où il travaille actuellement. «J’ai un contrat avec WMG jusqu’à la fin du mois de juin et des objectifs à remplir, explique-t-il. On m’a proposé une prolongation intéressante. Maintenant, c’est vrai que j’ai été contacté par Hugh Quennec. Le courant est passé tout de suite, c’est quelqu’un de sérieux, qui fonctionne à l’américaine, qui sait où il veut aller. Je sais aussi que Servette, c’est un chantier où il faut tout remettre sur pied. Mais c’est le projet porté par le président Quennec qui m’intéresse. Alors je me laisse encore le temps de la réflexion. En gardant un œil sur Servette et en conseillant ou aidant en attendant le président, s’il le souhaite, en matière de recrutement.» Il est donc possible qu’après juin, Loïc Favre rejoigne Servette, quelle que soit la ligue d’ailleurs, la preuve que le club grenat cherche des solutions par-delà la réalité actuelle de ce Lausanne – Servette si important.

Important, c’est aussi le mot qui s’applique à l’autre match que joue Quennec, pour l’obtention de la licence en deuxième instance. «Philippe Salvi, la personne qui s’occupe de cela avec moi, est allé à Berne apporter lundi après-midi tout ce qu’il fallait, assure le président servettien. Donc la preuve que les comptes de la saison seront à l’équilibre, les salaires et charges sociales de mai ont déjà été payés. Et les budgets demandés, l’un pour la Super League, l’autre pour la Challenge League, le cas échéant. Avec toutes les explications souhaitées. Tout est raisonnable, je n’ai aucune raison de douter de l’obtention de la licence, nous sommes prêts. Et dès lundi, avec cette licence, nous pourrons aller de l’avant.»

En Super League ou en Challenge League? Premier élément de réponse demain soir à Lausanne.

Daniel Visentini

TDG mardi 28 mai 2013 2

L’essentiel

Le projet Servette est obligé de gagner à Lausanne pour espérer un maintien. Mais le président Quennec inscrit son projet pour Servette au-delà d’une possible relégation, donc sur le long terme.

Direction sportive Des contacts existent entre Servette et Loïc Favre, le fils de Lucien Favre, pour donner une nouvelle impulsion.

Les émotions Un match capital, c’est des émotions. L’entraîneur Sébastien Fournier veille à gérer la somme des individualités.

Un match, c’est aussi la gestion des émotions

Ce Lausanne-Servette pèse déjà lourd dans les têtes vaudoises et genevoises. Celles des joueurs, bien sûr, qui doivent tous faire face à leurs responsabilités.

Du côté de Servette, cet aspect-là n’est pas négligé par Sébastien Fournier. L’entraîneur des Grenat a pour livre de chevet un bouquin qui parle de l’intelligence émotionnelle. Avec ce que vivent ses joueurs depuis le début de la saison, tous les détails comptent.

«Dans cet ascenseur émotionnel, on passe par des sensations très fortes, dans le positif comme dans le négatif, explique-t-il. Et cela puise de l’énergie. Il faut donc prendre du recul, savoir comment réagir.» Un groupe de footballeurs, c’est effectivement une équipe. Mais c’est surtout une somme d’individualités. Et donc d’émotions différentes qu’il faut canaliser. Comment?

«L’un a besoin qu’on lui passe la pommade, poursuit Fournier. L’autre, il faut le secouer, lui rentrer dedans comme on dit. Un autre encore a besoin de se sentir important. Un dernier veut surtout qu’on le laisse tranquille. Nous avons profilé les individualités du groupe lors du stage en Turquie, pour savoir comment chacun fonctionnait.» Pour éviter que les émotions ne débordent, justement. «C’est pourtant curieux, reprend Fournier. Parce qu’il faut des émotions. Jusqu’à un certain point seulement. Tout cela est fragile. Quand l’émotion déborde, cela donne la perte de contrôle de Mfuyi à Saint-Gall et son expulsion (ndlr: de rage le défenseur a dégagé dans le dos d’un Saint-Gallois après le 4-1 de dimanche) . Quand je parle de gestion, d’expérience, c’est cela qui est en jeu. Pour le reste, je suis réaliste. Je sais d’où l’on vient. Je veux y croire. Sans me tromper d’objectif en parlant de maintien. Je veux d’abord une victoire à Lausanne. On fera le bilan après, simplement.»

Sans émotions négatives. Sans pression. En toute intelligence. Servette soigne tous les détails.

D.V.

Les cas de figure

Servette joue gros à Lausanne demain soir. L’occasion de se pencher sur les cas de figure.

Servette perd: il est relégué en Challenge League.

Servette fait match nul: il est relégué en Challenge League.

Servette gagne: les Grenat reviennent à un point au classement de Lausanne. Tout se jouerait alors lors de la dernière journée de la saison, samedi soir. Avec Servette qui reçoit Lucerne. Et Lausanne qui doit aller batailler au Letzigrund contre Grasshopper.

Si les Vaudois gagnent ce dernier match, Servette sera condamné quel que soit son résultat contre Lucerne.

Si Lausanne ne bat pas GC, alors les Grenat peuvent passer devant les Vaudois. Avec un nul si le LS perd et si le goal-average le permet. Ou dans tous les cas avec une victoire sur Lucerne, même par la plus courte des marges. D.V.

54 réflexions sur « A Lausanne, Servette joue sa saison. Pas son avenir (TDG, mardi 28 mai 2013) »

  1. Dommage qu’il ait fallu attendre une saison, et une possible relégation, pour prendre conscience d’importance d’engager un vrai directeur sportif compétent et qualifié pour.
    Intéressant en encourageant de lire que Quennec a un projet sérieux. Maintenant, il reste à voir. Du concret, pas que de belles théories.
    Par ailleurs, on n’appréciera ou pas. Mais entendre Quennec relativiser une relégation. Ok.. Mais ce serait la première en 123 ans d’Histoire pour le seul club suisse à ne l’avoir jamais vécu. Pour lui, et pour son projet, ce n’est peut-être pas très grave. Mais, si, c’est grave. Et ça la foutrait mal le cas échéant.

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    1. Il a raison de dire que Servette ne disparaîtra pas en cas de relégation. C’est pour moi un message fort et rassurant. Après y croit qui veut.

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      1. Sans vouloir froisser qui que ce soit, perso l’histoire je m’en fous, c’est du passé. Le seul truc qui m’intéresse c’est savoir où on va. Donc vivement que cette saison se termine et qu’on y voie enfin plus clair pour notre avenir à court-terme.

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      2. Il a raison, oui. Et on y croit.
        Mais il faudra qu’il passe enfin au concret. Car cette saison a été catastrophique à tous les niveaux. Et Quennec y a sa part de responsabilités, importante même.
        Alors oui, cela est rassurant. Mais de projet sérieux, pour le moment, on en voit qu’une belle théorie agrémentée de beaux propos. Et un sourire rassurant, aussi pompeux que fatigant, tant il est en décalage avec le dramatique de la situation présente.
        Le journaliste dit que Quennec construit avec sérieux. S’il le dit… Ce qu’on peut voir aujourd’hui, c’est un désastre sportif. Et ce désastre a été cultivé toute la saison. Alors oui, Quennec est un sauveur. Oui, Quennec parle sérieux. Oui, aussi, Quennec a complètement raté sa première saison à la tête d’un club de foot. Il ne faut pas se tromper, ni oublier ces 3 points.

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      3. Surtout quand on voit ce qui se passe à Bellinzone, une relégation me fait quand même peur.

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    2. Pour une fois, je vais relativiser et envoyer un message d’espoir. Si, si, si. Pour moi, c’est vrai que la relégation m’ennuie (pour autant qu’elle se produise, même si tout le monde sait que je pense qu’elle a de grande chance de se produire). Par contre, vu d’où l’on vient (faillite évitée à midi moins une, nouvelles difficultés financières), finalement c’est le moindre mal, par rapport à une disparition totale du paysage footbalistique suisse si nous avions disparu en 2ème ligue inter. Le fait qu’il n’y ait jusqu’à demain que deux clubs qui n’ont pas connus la relégation (GC et SFC), finalement cela tient presque de l’annecdote. Bâle est descendu, St-Gall récemment, Sion, Lausanne, Xamax (malheureusement l’équipe a disparu). Tous ces clubs sont remontés. Rien n’est définitifs. La seule grande difficulté qui est devant nous en cas de descente, c’est comment remonter ? Comment essayer de mettre dans notre contingent des joueurs qui ont les capacités de Super league, mais qui sont d’accords de faire une année peut-être deux (c’est en moyenne le temps nécessaire pour remonter ces dernières années) en challenge league. Demain, il faut juste faire une petite prière. On ne sait jamais, peut-être que Gègène Parlier arrive à influencer Dieu en personne.

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      1. ahhhh, enfin Gasser! Tu me fais plaisir!
        Allez, un secret de polichinelle: Dieu est Fatton!!!

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      2. C’est bien d’être positif. Mais…
        Je ne me contente pas de ça. Pourquoi? Car il suffisait d’engager un vrai directeur sportif en début de saison à plein temps (et engager moins de joueurs de seconde zone ou de personnel administratif) et un buteur en hiver, pour être sauvés et éviter une première relégation historique.
        Alors, non, c’est insuffisant. Et cela, malgré le contexte difficile et d’où l’on vient.
        C’est bien d’être positif. Pas bien d’être pessimiste, ni béat…
        Il faut être réaliste et tirer un bilan objectif de cette saison. Celui-ci n’est pas bon, pour ne pas dire mauvais.
        Alors je pense pas qu’il y ait vraiment de quoi être positif en ce moment. Et ce n’est pas être rabat-joie que de l’exprimer.
        Cela dit, il faut bien évidemment que tout le monde se réunisse derrière les Grenat demain soir, et il faut se projeter dans un avenir positif. Et y croire.
        Mais il faudra que nos dirigeants nous montrent cette fois-ci concrètement et impérativement qu’ils ont appris de leurs erreurs.

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      3. @GrenatDC tu as tout à fait raison. Les dirigeants ont fait des erreurs que l’on paie aujourd’hui. Maintenant, si l’on descend ou si l’on se maintien, l’on aura plus aucune excuse (difficultés financières et nécessité de se concentrer sur le sauvetage du club comme cela a été le cas l’année dernière) pour ne pas mettre en place de vraies structures. Pour
        l’exemple à suivre dans le domaine c’est St-Gall. Je prends ce club car la taille et le budget sont comparables (même si celui de St-Gall est supérieur), ce qui n’est pas le cas de Bâle ou GC.

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    3. C’est fatiguant à la longue de chercher le pourquoi du comment. Les Glasgow Rangers sont descendues, l’OM est descendu, l’Atletico est descendu, l’AEK vient de descendre et j’en oublie… tout ça fait partie de la vie d’un club. Et quand je vais au stade supporter le servette, je n’y vais pas parce qu’on est les seuls avec Lausanne à n’avoir jamais connu la relégation sportive. J’y vais parce que j’aime ce club. Alors le négativisme ambiant, c’est vraiment mais alors vraiment fatiguant à la longue. Surtout quand tu sais que ceux qui sont au club se donnent à fond. Quennec est en train de construire un réseau plus large que ce que beaucoup de monde pense. Le marché estival devrait déjà nous envoyer des signes positifs. Wait and see

      Par ailleurs je recommande vivement l’interview de Londono sur bloodymonday.ch qui est pleine de vérités.

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      1. Le positivisme ambiant est aussi fatigant à la longue. Surtout en regard de la situation actuelle.
        Tu ne peux pas en vouloir aux supporters déçus. Ça faut aussi partie de la vie d’un club qu’ils soient très déçus si leur club favori subit une relégation après de nombreuses erreurs flagrantes dans la gestion sportive. Encore heureux qu’ils soient déçus et critiques. Cela n’est pas Di négativisme. Il ne faut pas tout confondre.
        Et cela ne fait de Gasser ou de moi de faux supporters…

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      2. Faut faire quoi? Dire oui et amen à tout, naïvement, et adopter un sourire béat de positivisme quand tout va mal et qu’on est relégué..?!

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      3. Je comprends la déception et la frustration. La critique aussi. Il est bien évident qu’on ne doit pas être des brebis aveugles. Mais il y a des moments quand même où il faut se montrer au-dessus de tout ça. Voir le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide. Croire en l’impossible. Rêver. Pour ceux pour qui c’est presque impossible, il ne vous reste plus qu’un jour ou 4 à tenir. Jusque là, on y croit!!!!

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  2. Pour info, Lausanne aussi n’a jamais connu de relégation sportive en 117 ans d’histoire. LS et Servette sont (ou plutôt bientôt étaient) les deux seuls clubs de Suisse dans ce cas.

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    1. oui, mais servette a fait partie de la plus haute ligue dès la première année du championnat suisse il y a plus de 100 ans. lausanne n’a rejoint que plus tard.

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  3. Non, Lausanne n’a jamais été relégué dans les années 50. C’est GC qui l’a été.
    En revanche dans les stats il est marqué qu’il a fait une année de « ligue B » en 1932, ce qui n’est pas tout à fait juste.
    En fait pour des raisons administratives et peu claires, deux groupes distincts avait été créés par ligue. Une ligue A et une ligue B. D’ailleurs le LS a la particularité d’avoir été champion de « LNB » puis de LNA la même année. Puisque le vainqueur de la LNA recevait le vainqueur de la ligue B et Lausanne l’a emporté. Lausanne comme Servette doit ses relégations à ses problèmes financiers.
    PS: Et GC a bel et bien été relégué au cours de son histoire (entre 1949 et 1951) contrairement aux deux clubs lémaniques.

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  4. Et pour info, le LS a été créé en 1896. C’est l’un des clubs fondateurs de la ligue. Il l’a rejoins à ses débuts.
    Son premier titre date de 1913, le premier de Servette est de 1907 et le second de 1918. Donc c’est un peu kif-kif au niveau des débuts.
    Et je vous rappelle que Servette était d’abord un club de… rugby. Contrairement à Lausanne.

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  5. Salut les EDS.
    J’aimerais vous contacter par e-mail mais je n’ai plus l’adresse semble-t-il.
    Pourriez vous me la redonner svp?
    Merci d’avance!

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  6. @ grenat dc et gasser.
    si on avait joué tous les matchs avec barroca et pas gonzo, on aurait au bas mot 7 à 9 points de plus aujourdhui. le penalty abracadabrant qu’il offre a sion (son ex club) l’été passé etc etc les mutlitples boulettes. on est tous d’accord -))))

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    1. Tout à fait d accord avec toi ! Sans gonzo on serait tjrs devant Lausanne car minimum 7 pts en plus !!!
      Il porte une grande part de responsabilité dans notre futur en chalengeur league ! Merci à lui ….

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    2. Je ne sais pas si on aurait 7 ou 9 points de plus mais c’est clair qu’on ne serait pas à 4 points de Lausanne…

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    3. Je veux bien te croire, mais il faut aussi reconnaître que gardien c’est par définition le poste le plus difficile. Lorsque tu fais une bêtise, cela se voit encore plus que pour d’autres postes, c’est clair. Je trouve Barroca excellent, mais Gonzo arrive aussi à faire des exploits sur sa ligne parfois incroyable. En Challenge league et l’année dernière il nous a aussi sauvé de nombreuses fois. Il faut pas l’oublier. Je trouve Barroca meilleur, mais franchement, chez nous ce qui nous a coûté le plus de point c’est quand même notre charnière centrale et le manque d’efficacité devant. Une équipe peut toujours encaisser un but stupide avec l’aide de son gardien (cf Zibung samedi), mais si elle n’arrive pas remonter un score, indépendamment de qui est responsable du but encaissé, c’est là qu’est alors le problème. Ce n’est que mon humble opinion d’amateur peu éclairé.

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      1. c’est juste. les innombrables buts tout fait que kara a raté en debut de saison ont couté aussi chers que les buts ridicules encaissés par gonzo.
        je pense également que les déclarations ridicules envoyées en secret par un joueur (on sait bien de qui il s’agissait) l’automne passée à la presse, on eu un effet très négatif.

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    4. Oulàààà, les Si n’ont jamais fait bon ménage avec la réalité, tout comme ils n’ont jamais contribué à remporter un championnat. Qu’on se le dise !

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  7. J’en ai marre de ce torchon de chiotte qu’est Le Matin. Depuis que le LS est en chute libre, ce « journal » ne fait que titrer des conneries pour casser les joueurs comme la manchette d’aujourd’hui « Servette va être relégué », et en petit « selon les pros ». J’ai tellement envie que Servette leur cloue le bec à ces cons, qui hélàs sont lus à Genève qui se trouve au milieu d’un désert journalistique depuis la disparition de La Suisse, et depuis que les articles de 24h, de la TdG et du Matin sont souvent les mêmes.

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    1. +10000000000
      le torchon orange est d’un niveau totalement indigne de la Suisse, pays ou les gens sont instruits et cultivés.
      malheureusement, il existe, mais la plupart des genevois savent qu’il est destiné à aider les pauvres complexés des zones arriérées de la suisse romande à surmonter leurs complexes face aux genevois qui ne leur font rien de mal, vu qu’ils oublient même qu’ils existent.
      P.S. j’ai beaucoup d’amis vaudois, fribourgeois, valaisans qui sont suffisamment intelligents pour se placer au-dessus de ces querelles infantines.

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  8. 300% d’accord avec Grenat DC et Gasser, si on devait descendre il y a une (grosse) part de responsabilité chez les administratifs HQ ,Soos,Bobbio. il n’y a pas de raison de les dédouaner. mais aussi Pyshyar, Alves, etc

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      1. Oui, moi je le dit : HQ n’est pas responsable de la relégation de Servette, tout simplement. Les premiers ce sont les joueurs, ensuite l’entraîneur. Il y a certes des problèmes avec la direction, notamment la gestion sportive, mais en aucun cas, HQ ne doit être désigné comme responsable de la relégation.

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      2. Mon cher jojo, Arrête tu vas me faire pleurer, on ne touche surtout pas le président, le beau parleur.
        Moi président je raconterai des conneries au monde entier pour gagner un Max de tune.
        Moi président je serai le premier président à couler le SFC sportivement.
        Moi Président je ferai travailler mes amis afin de faire partager le magot à tous mes potes.
        Moi Président je prendrai des décisions foireuses afin de ne laisser aucune chance à mes joueurs et aux peuples genevois de garder un club en SL.
        Moi président je préfèrerai voir le club en CL que de devoir le vendre, vous vous rendez compte je retournerai dans ma triste vie, de petit toutou de Mc sorley.
        Je pourrai continuer pendant des heures tellement cette situation est dramatique. :))
        Donc mon cher jojo, en connaissant un peu la situation il y avait mieux à faire, que ce qui a été fait. Et pour moi il est le seul fautif dans cette situation.

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    1. Ils portent une responsabilité mais dis-toi bien que sans lui, on serait relégué en 5e division….

      Et vous direz quoi si son projet fonctionne et qu’on ait dans les années à venir un club stabilisée et revenu en SL ???

      Vous êtes pathétiques, tout simplement, et la plupart de ceux qui crachent sur HQ, dont je ne citerais pas les noms, croient au maintien, ce qui fait impossible !!!!!!

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  9. Les deux renforts de haut niveau qui font la différence et
    en plus hors budget.Pendant le mercato d’hivert c’est qui
    qui a promis cela?,avec un bon avant-centre on en serait
    surement pas la aujourd’hui.

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    1. Oui, c’est une erreur de communication effectivement, mais ça a quoi à voir avec la relégation ???

      On ne sait pas les raisons… pour lesquelles ces deux renforts ne sont pas venus, alors à partir de là, c’est de la présomption d’innocence… Quand une personne est suspectée d’un délit, elle est toujours supposée innocente jusqu’à les charges et les preuve soient clairement établies contre elle. A ce moment, elle sera coupable.

      Idem avec HQ : il est déclaré innocent car on ne connaît rien des coulisses du club. Point !!

      Je ne cherche pas à défendre à tout prix HQ, mais tous ceux qui le rendent responsable de la relégation me gavent et me rendent complètement hors-de-moi…

      PS : je parle de relégation car je n’ai plus aucun espoir, d’ailleurs ça fait déjà près d’1 mois que je n’y crois plus, après le match contre Saint-Gall à domicile où l’on perd 2-0 après quelques minutes de jeu.

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      1. C’est HQ qui a parler de ces deux renforts,
        personne d’autres.Au moins la politesse envers
        les supporters a qui tu as fais miroiter toutes
        ces belles choses,ce sont des explications
        sur le pourquoi de ce flop,Mais avec cette
        opacité totale qui règne autour du club,j’en demande trop.Et je me répète avec un bon
        avant-centre on n’en serait pas la aujourd’hui.

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      2. je plussoie également. Beaucoup font porter le chapeau à HQ mais sans lui y’aurait sûrement plus de servette.

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      3. T’en as pas marre Joël? C’est incroyable quand même, on est à 1 jour d’un match capital ou on devrait tous être unis et nous tout ce qu’on sait faire c’est s’entretuer (tiens, ça me rappelle ce que Londono disait aujourd’hui…). Dommage que notre belle région soit peuplée d’autant d’aigris.

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      4. Et moi alors… ce match contre YB ne passe pas non plus… mais je serai à la Pontaise !
        On parlera des responsabilités plus tard… en fin de saison. Mais de toutes.
        ALLEZ SERVETTE !

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  10. Ce n’est pas moi qui est brancher sur HQ,mais on ne peut
    pas laisser passer certaines choses.Maintenant c’est Servette-
    Ls,comme je l’ai dis hier,il s’est toujours passé des choses
    inespérées pour le Sfc ces dernières saisons,une promotion
    puis une qualification en Europa -league.Jamais deux sans
    trois ,avec maintenant un sauvetage, réponse demain soir?.
    Allez servette!

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  11. Le gros tournant c’est le Sfc-Ls du premier tour a la Praille,
    le Ls archi dominé marque sur sa seule occasion par Malonga.
    Eudis rate un péno,on inverse le résultat on serait devant le
    Ls aujourd’hui,cela serait si bon de refaire l’histoire.

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