Rideau, clap de fin! Lausanne humilie Servette et l’expédie loin de l’élite (TDG, jeudi 30 mai 2013)

REVUE DE PRESSE

Les Grenat explosent à la Pontaise et tombent en Challenge League. Conséquences d’une saison ratée de A à Z

TDG jeudi 30 mai 2013

Pour un Servette enterré au fond du classement depuis le début de la saison, ce devait être le match de la rédemption. Un de ces événements qui donnent une chance de rachat, qui offrent l’occasion de relever la tête, ne serait-ce qu’un peu. Ce fut le chaos. La Pontaise a été le théâtre de toutes les désillusions servettiennes, comme si tous les maux d’une saison affreuse brûlaient d’un coup les vagues reliquats d’espoirs grenat. Il y a eu du pathétique, parfois, face à un Lausanne sans doute étonné devant tant d’errements. Mais il y a eu surtout une logique implacable: ce Servette insuffisant jouera en Challenge League dès cet été.

Rideau, clap de fin! Le désastre redouté a eu lieu: ce Servette 2012-2013 est le premier de l’histoire du club à être relégué sportivement. Autrement dit pour l’insuffisance de ses performances sur le terrain, une saison durant. Il n’y a pas de miracle: quand on commence une saison avec 13 matches et 3 points au compteur, quand on poursuit dans la douleur, avec seulement une vague amélioration, quand on n’obtient pas les renforts nécessaires durant la pause hivernale et, enfin, quand on n’est pas capable de saisir une chance inespérée de se maintenir dans l’élite malgré tout cela, alors tout un monde grenat s’effondre, fatalement.

La barre qui tremble

Ce fut symptomatique hier soir. Tout avait peut-être commencé dans le frémissement d’une barre qui tremble après quarante secondes de jeu seulement, sur un tir de Tréand. On ne sait d’ailleurs pas ce qui se serait passé si ce tir avait trouvé les filets de Favre. Mais c’est ce qui s’est passé après qui n’est pas normal: ce Servette qui jouait sa survie dans l’élite a plongé en enfer misérablement, en étalant toutes les limites de ce groupe.

Sur le premier centre de Lausanne déjà, la première action des Vaudois en fait, c’est Roux qui profitait de la passivité de Kusunga, Schneider et De Azevedo pour ouvrir le score. Rebelote pour le 2-0, toujours par Roux, qui profitait des bourdes de la défense servettienne pour récupérer un ballon mal contrôlé par Tafer. Les Grenat? Absents, encore… Le 3-0? Une tête de Meoli, seul au deuxième poteau, sur un corner. En trente et une minutes, le florilège de l’horreur, match plié, direction la Challenge League.

L’autre couperet: la licence

Le président Hugh Quennec n’était pas à Lausanne hier soir. Mais il a suivi la relégation des siens. Aujourd’hui, il sera à Berne pour plaider la cause servettienne devant l’autorité de recours, pour faire la démonstration que Servette a un budget viable pour la Challenge League. «Je suis confiant», assure-t-il, comme à son habitude. Confiant? Vraiment? Le chantier est immense, encore une fois, au-delà même de l’obtention de la licence. L’histoire de ce groupe grenat s’est sans doute brisée hier soir à la Pontaise et il faudra du sang neuf, beaucoup, pour redonner un nouvel élan.

«Je le sais et il est clair que nous allons nous donner les moyens de viser une promotion au terme de la prochaine saison, promet Quennec. Il y aura du changement. Pour l’heure, je suis très déçu, pour les supporters, pour nos partenaires, pour tous les fidèles du club, pour l’équipe. Mais je suis encore plus déterminé à ramener Servette en Super League. Nous allons nous mettre au travail immédiatement.» Il faut maintenant que ces belles promesses prennent forme et vite. Après avoir reçu la licence, l’autre couperet de cette fin de saison terrible pour Servette.

Daniel Visentini Lausanne

Pizzinat: «Je n’ai rien à reprocher aux joueurs»

U D’un côté les primes promises par le président du LS et la joie légitime des Vaudois et de l’autre, la déprime des Genevois. C’est toute la dramaturgie d’une finale et une énorme tristesse si compréhensible. La danse jubilatoire des Lausannois sur la pelouse amplifie encore plus la détresse des Servettiens battus, abattus, qui rejoignent les vestiaires de la Pontaise un à un la tête basse, les yeux rougis. Une porte claque, c’est Vincent Rüfli, qui lance toute sa frustration, au début de la marche funèbre. Alexandre Pasche, en larmes, frappe une armoire, de rage. Ils ont tous de la peine à contenir des larmes dans cette terrible descente au purgatoire.

«C’est une immense déception, lâche Lionel Pizzinat, porte-parole de ses camarades, tous déçus d’avoir manqué cette finale. Il s’agit de la première relégation de l’histoire du club, ça devait arriver. Aux joueurs de revenir en Super League l’an prochain.» Il y a des regrets. «Il y a la latte de Tréand, le but de Roux derrière et on n’arrive pas à réagir. On avait tous à cœur de gagner pour s’offrir une grande finale samedi. On avait récupéré six points sur Lausanne. Nous avions les capacités de nous en sortir. En deux ans, on a vécu de belles émotions, finir ainsi c’est dur…» Puis arrive Sébastien Fournier, qui a lui aussi pleuré. «Je n’avais pas une défense de Super League aujourd’hui, la faute aux expulsions à Saint-Gall de Mfuyi et de Moubandje. On a été un peu laxiste dans le marquage, mais il n’y a pas que ça. Maintenant, je n’ai rien à leur reprocher, on a dû faire avec un petit budget. C’est dommage car on s’était bien relancé, les joueurs ont été extraordinaires, ce qu’ils ont pris dans la gueule, c’est dur.» Sébastien Fournier a lui aussi tout donné. Jusqu’au bout d’une soirée angoissante enflammée par le LS. Il aura manqué ce zeste de réussite, le geste d’un buteur. La signature d’un artiste, de quelqu’un qui a le sang-froid pour la mettre au fond, comme Jocelyn Roux, ce Genevois bourreau de Servette hier soir.

Christian Maillard, Lausanne

Commentaire

La chute dans le temps

D’abord, il y a aujourd’hui un constat d’échec, un lourd sentiment de gâchis, la photographie floue et craquelante d’un Servette qui chute dans le temps. Le temps perdu, le temps foutu, le sale temps des regrets.

Le président Quennec a beau s’accrocher à son projet, à le porter comme l’étendard des jours meilleurs, à venir: la relégation qui a frappé de plein fouet son club hier est un immense pas en arrière. Bien sûr, toute la restructuration qu’il a initiée il y a un an déjà, lorsqu’il est apparu à l’ultime moment en sauveur, pour éviter une deuxième faillite, mérite des éloges. Le Servette d’aujourd’hui est sans doute plus sérieux que sous l’ère Pishyar. Mais il n’en est pas moins de retour en Challenge League ce matin. En attendant encore une licence de jeu, verdict lundi.

Si Servette en est là, c’est que des erreurs ont été commises. A tous les niveaux. Et il va bien falloir que les Servettiens, à tous les échelons de la hiérarchie grenat, se regardent dans les yeux. Du président aux joueurs en passant par une direction sportive incohérente. Cette relégation, c’est le moment de mettre sur pied une vraie équipe, afin que les Grenat aient toutes les chances de retrouver l’élite dès la saison prochaine. Il en va de la crédibilité de Hugh Quennec et de son projet. Servette a besoin maintenant de nouvelles structures sportives, de nouveaux joueurs. C’est le nouveau défi. Après une saison passée à la dernière place, conclue dans la douleur finalement logique d’une relégation qui s’est dessinée dès les premières semaines du championnat, Servette doit accepter la réalité: cette équipe n’avait pas le niveau de l’élite, ce club ne supportait pas plus la comparaison sur le plan structurel. C’est tout cela qu’il faut changer ou au moins considérablement améliorer.

Lausanne – Servette : 3-0 (3-0)

La Pontaise, 9000 spectateurs.

Arbitre: M. Hänni.

Buts: 9e 1-0 Roux; 26e Roux 2-0; 31e Meoli 3-0.

Lausanne: Favre; Chaksi, Katz, Sonnerat, Meoli; Sanogo, Gabri (76e Martin); Malonga, Tafer (63e Tall), Avanzini (67e Marazzi); Roux.

Servette: Barroca; Rüfli, Kusunga, Schneider (28e Diallo), De Azevedo; Pasche, Kouassi; Kossoko (58e Eudis), Vitkieviez, Tréand (75e Routis); Karanovic.

Avertissements: 11e Katz (jeu dur), 36e Vitkieviez (jeu dur), 36e Katz (geste antisportif), 62e Tréand (jeu dur), 65e Pasche (jeu dur), 69e Diallo (jeu dur), 78e Martin et Rüfli (geste antisportif).

Notes: Servette sans Moubandje ni Mfuyi, suspendus, et sans Lang, blessé.

 

39 réflexions sur « Rideau, clap de fin! Lausanne humilie Servette et l’expédie loin de l’élite (TDG, jeudi 30 mai 2013) »

    1. Moi aussi j’y serai samedi, comme toujours .
      Merci et bravo José t’as tout compris ! Faut savoir accepter la défaite pour mieux remonter après. Trop facile d’accuser ceux qui se battent pour la survie du club. Ils ont fait ce qu’ils pouvaient avec les casseroles laissées par certains. Ce qui manque avant tout c’est le fric et toujours le fric ! Avec l’argent tu peux tout t’offrir, surtout des joueurs et un encadrement. J’étais très triste hier soir à la Pontaise en plus jour de mon Birthday ! mais j’ai pensé surtout aux joueurs qui ont subi toute cette m » » et qui se sont même fait insulter par des « supporters » alors qu’ils venaient avec courage offrir leur maillot.
      Et je ne parlerai pas des débordements surtout après le match car çà me fout la nausée et pourtant je les apprécie ces supporters pour les animations.
      Ptêtre Un remake de mai 68! ? Casser, c’est le sport à la mode.
      Drôle de monde que celui du foot.

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    2. J’y serai aussi, mais c’est sûr que ce sera davantage par curiosité que par passion.

      A ceux qui seraient tenter pour venir pour de mauvaises raisons, je suggère qu’ils restent chez eux.

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  1. Quennec a eu ce qu’il voulait : un nouveau départ. Un club qui désormais lui appartient véritablement et qu’il va pouvoir tout reconstruire, de A à Z. Après avoir éliminé les dernières embûches.
    Il pourra commencer enfin à présider son club de foot.
    Tout est prêt. Vous verrez les changements notables ces prochains jours déjà. C’est bon, il peut maintenant faire ce qu’il n’avait pas envie ou intérêt à faire il y a 2 semaines, 2 mois, ou une année.
    Au passage… Merci pour la relégation Hugh… Merci pour ton respect envers l’entraîneur, les joueurs et tous les supporters. Et, surtout, envers l’Histoire mythique de ce grand club.
    Enfin un article de la tdg qui implique le président dans ce naufrage. Il était grand temps…
    Et dire que le mec n’était même pas à Lausanne hier. Quelle preuve voulez-vous de plus pour comprendre sa stratégie…? 😉 Vous avez déjà vu, dans l’Histoire du foot, un président d’un club ne pas être auprès des siens dans un match contre la relégation. Sauf cas de force majeure, décès dans la famille ou maladie grave, je pense que cela ne s’est jamais vu. Tant au plus haut niveau qu’en 5e ligue du championnat des Iles Maurice.

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    1. Grenat, HQ ne trouvera aucun partenaire financier en dehors des financiers, les mêmes de 2012, et ils n’investiront plus dans le club, comme ils ont pu le faire en 2012, de plus je rappel que se sont pas des investissements à perte dans les caisses du club mais bien des prêts, surtout si le club est en CL. il ferait mieux de démissionner. quand vous occupez un poste de Président, vous avez des responsabilités et des objectifs vous ne les avez pas atteind donc dehors !!

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      1. D’accord avec toi Perret.
        C’est ce que je souhaiterais.
        Mais un autre scénario se dessine : et Si Quennec a sciemment coulé le club d’une ligue pour mieux rebondir?
        La réponse ces prochains jours.

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  2. Il a fait des erreurs et le reconnait dans son communiqué
    sur le site. Facile de lui taper dessus. Il se démène depuis
    une année comme il peut pour trouver du pognon. Le
    premier qu’il faudrait « entarter » c’est le barbu que les Eds surnommait
    « magik » il n’y a pas si longtemps encore.

    La meilleure chose est de continuer à soutenir Qennec
    et par là même notre club.
    Dans une année les grenats vont remonter en regardant
    la descente des pêcheurs…

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      1. Mais quel intérêt a-t-il de faire tout ça ?
        Il a réussit avec le Gshc et pourrait
        en rester là.
        Et si demain il claque la porte que se
        passerait-il ?? 2eme ligue inférieure ??

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      2. Non, il cèderait le club à un autre repreneur.
        Mais cette question n’est pas à se poser. Il ne claquera pas la porte.
        Ses intérêts? Il faut les voir sur le long terme. Il gère à l’américaine, ne l’oubliez pas.

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    1. Très juste……. Et qu’est ce qu’il avait de plus le barbu ? Du fric au début…. On y a cru puis fini, parti, envolé et sûrement toujours plein aux as alors que le SFC coule.
      Moi je respecte ceux qui osent reprendre une pareille charge et j’oublie vite les erreurs commises. Personne n’est parfait !

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      1. Pishyar n’est pas plein aux as. Pas du tout. Il ne l’a jamais été, ou peut-être un certain moment, mais pas depuis qu’il a débarqué à Genève.
        En revanche, oui, il s’enrichit (ou vit) à travers les clubs qu’il coule. C’est un peu paradoxal, je vous l’accorde. Mais c’est sa force maléfique.

        Quennec n’a rien à voir avec cet escroc. Mais Quennec est rusé, stratégique, et ferme. Derrière son sourire béat et angélique, il y a toute une stratégie. Il sait où il va. Et il n’a pas peur de prendre les décisions qui s’imposent pour le bon déroulement de son projet. Qui lui sert des intérêts personnels. Aussi.

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  3. merci encore pour les super réseaux de Bobbio et Soos !!!

    2 mois de pause hivernale ..pas de buteur..un joueur blessé Mouloungi + 1 joueur resté 6 mois sans jouer (Kossoko)
    Ramizi et Grippo qui n’ont jamais rien démontrés
    un Gomez qui n’a pas eu 1 minute pour démontrer son talent mais qui use une licence..tout comme Paratte et Gissi vite hors du cadre.
    Eudis sans préparation, Nater qu’on laisser filer pour rien.
    dernière place en hiver mais pas de quoi s’inquiéter.. un buteur ?? pourquoi faire ??
    Moutinho et Machado n’ont pas trop joués non plus et l’on vent notre meilleur espoir à Newcastle pour des clopinettes.
    quel professionnalisme..il serait temps que Hugh s’entoure de pros et pas de copains du Hockey qui n’y connaissent rien.
    sinon comme cela on n’est pas près de remonter..

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    1. +1!

      C’est pour ça que Quennec est 100% responsable de cette relégation sportive.

      Pour tous les éléments que tu cites très justement ci-dessus.

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      1. J’espère que tu peux prouver que Monsieur Quennec à fait tomber le club, car sinon c’est de la diffamation très cher GrenatDc le grand penseur des enfants du servette… Pour rappel.. C’est exactement ou presques les mêmes joueurs qui ont fini européen, monté en super league etc… Et ce peut importe le président en place… Tout est une question de mental…

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      2. L’opinion de Membre des EdS dans les commentaires n’engage que celui qui écrit. Grenat DC n’a pas écrit d’article sur le sujet car son opinion n’est pas celle du reste de la rédaction. Mais il s’exprime à titre personnel et c’est son droit comme vous tous!

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  4. « A Genève, il y avait ce soir des visages tristes. A Lausanne, les mines étaient en revanche rayonnantes. On pourrait croire que, dans le tableau, le plus cauchemardesque est de voir le LS, ce club sans âme, sans public et sans stade, rester en Super League. Mais le LS, magnifique ce soir, avait un coeur « gros comme ça ». C’est aussi cela qui fait parfois toute la différence. » Arnaud Cerutti
    http://cerutti.blog.tdg.ch/archive/2013/05/29/servette-touche-coule.html

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  5. « Au-delà de tout cela, cette relégation sanctionne les gros manquements du Servette FC. D’une préparation estivale tronquée à cette prestation indigne à la Pontaise, il y a eu trop d’erreurs à tous les niveaux pour que les Grenat puissent espérer se raccrocher à une bouée de sauvetage. Que dire du directeur sportif Piero Bobbio? Que dire des recrutements de l’été 2012 et de l’hiver 2013? Que dire de tout ce laxisme? »
    Arnaud Cerutti
    http://cerutti.blog.tdg.ch/archive/2013/05/29/servette-touche-coule.html

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    1. La réponse?
      Soit un manque de compétences et de connaissances crasses du milieu.
      Soit une stratégie de relégation sportive programmée.
      Faites vos choix.

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      1. Je ne comprends pas sur ce point précis, ta vision. Si je te suis, tu penses que c’est à dessein que l’on a fait en sorte que ce club descende en Chl ?

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      2. @Gasser : et pourquoi pas ? moins de concurrence pour le HC ? budget plus bas ? moins de contraintes ?

        Pire, sans licence « B » lundi, on disparaît ou presque…

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      3. Bien sûr le gars va entacher sa réputation en laissant le club filer en faillite après l’avoir sauver. Vous êtes en plein délire les gars.

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      4. @valid : un délire ? mais on se retrouve en ChL avec un risque de ne pas avoir la licence « B » lundi.
        J’espère que c’est un délire… et que tout ce que nous voulons, à savoir un nouveau départ sur des bases saines et pérennes, puisse s’accomplir dès mardi 4 juin.

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      5. Mais oui, GrenatDC président !!!!!!!!!!
        Votez GDC !!!!! GDC LOLOLOOO!!!!!

        Il me semble que tu habites en Valais… T’as trop appuyé sur la bouteille ????

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      6. @Jojo : non non je te rassure, pas l’envie de fêter une relégation aussi triste.
        Continue d’encourager le président actuel en place, il en a bien besoin.

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  6. Faire table rase des dernières contraintes, repartir à zéro.
    Ce qui me rassure c’est que Sébastien connaît les projets de Quennec et qu’il n’a pas hésité a s’ engager pour la CL.
    Le club va faire ces prochains jours ce qu’il aurait du faire il y a 12 mois.
    Pourquoi seulement maintenant ça je ne peux l’expliquer.
    Je suis persuadé que nous avons bientôt fini de manger notre pain noir.

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  7. Après mes réactions a chaud de hier soir, voici ma réaction a tête reposée :
    Je pense aussi que quennec savait et avait envisagé cette descente… Je ne pense pas qu’on va remonter dès cette année mais dans 2 ans… Je donne encore 6-7 mois a quennec pour finir le travail administratif et son développement, et seulement dès lors le côté sportif ira mieux… Donc pour l’été « prochain », on pourra être optimiste…

    On voit que même au niveau d’un directeur sportif il essaie de changer et pense a lulu jr…

    C’est difficile pour nous, car ça fait 8 ans qu’on est dans ce navire qui est Troué de partout, mais le capitaine de ce navire sait ou il va…

    Il a très peu communiqué cette saison, car un président ne peux dire publiquement : on va descendre c’est pas grave.. Même si il le pense…

    Je pense, et je l’espère, que maintenant il dévoilera le plan pour la suite… Et surtout que ces sponsoring mystérieux, pour autant qu’ils existent, se concretisent

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  8. Une nouvelle déception après Roger après Pishar.
    Mais entre végéter en bas de classement de Superleague (ce qui va arriver au LS) ou perdre une voire deux années en CL et reconstruire sur des bases saines (ex. St Gall) et revenir quand le club sera prêt administrativement et sportivement y a pas photo!!! Quennec n’est pas un barbu a deux balles mais un homme d’affaire honnête.

    In Quennec we trust.

    Grenat un jour Grenat pour toujours!!!!

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  9. Bonjour vous tous chers amis du Servette FC,

    Oh oui quelle déception, mais dans la déception il faut rester digne et voir l’avenir immédiat.

    Sans notre Président actuel nous serions en 2ème ligue pour cause de faillite.

    Mister Q doit revoir tout son entourage footballistique, ensuite assurer de suite la remontée.

    Concernant l’arbitrage de Jacottet dimanche dernier, ce Vaudois a sciemment envoyé le SFC en Challenge Ligue en expulsant injustement les deux meilleurs joueurs de la défense (voir les images TV), honte à lui et à la Ligue pour l’avoir désigné pour ce match.

    Quant à l’arbitrage de hier soir, si je lis bien et ne me trompe :

    KATZ du Lausanne a été averti à la 11ème minute pour jeu dur et à la 36ème minute un 2ème avertissement pour geste anti-sportif !!! Ce qui signifie EXPULSION.

    Si je me trompe il y a matière à protêt.

    Courage à chacun et on se retrouve en Challenge Ligue, 1er en fin de saison pour la remontée.

    Amitiés.

    Bob-super-Star

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    1. je crois que tu as trop forcé sur la bibine!!! j’étais au match et katz n’a pas reçu de 2eme avertissement !!!

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      1. Les avertissements, je les ai repris sur le détail du match écrit par les Enfants du Servette.

        Alors je crois ne pas avoir été sous l’influence de la bibine comme tu le dis si sympathiquement.

        A samedi quand-même !

        Amitiés et bonne journée.

        Bob–super-Star

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