Tibert Pont: «La mayonnaise devra prendre rapidement» (TDG, jeudi 13 juin 2013)

REVUE DE PRESSE

Servette reprend l’entraînement ce matin. Avec un numéro 6 qui rêve logiquement de lendemains qui chantent

TDG, jeudi 13 juin 2013

Ils embarquent tout à l’heure pour une nouvelle aventure. Direction, espèrent-ils, la Super League. A peine deux semaines après s’être définitivement noyés à Lausanne, les joueurs du Servette FC reprennent le chemin des entraînements et enclenchent leur «mission remontée». Retourner très vite parmi les dix meilleures formations du pays est le souhait de tout un groupe, de tout un staff aussi, qui s’attelle à constituer le meilleur effectif possible afin de prendre l’ascenseur en mai 2014.

Si les Grenat attendent encore bon nombre de recrues avant la première journée de championnat agendée le 13 juillet, c’est un visage connu qui emmènera le jogging matinal: Tibert Pont. Genevois de naissance, Servettien de cœur, le numéro 6 – qui évolue au club depuis… 1996 – est le mieux placé pour évoquer cette reprise et la (trop) courte trêve estivale. Il l’a fait, avec cette bonne humeur et cet optimisme qui feront du bien à ses couleurs dans les mois qui viennent.

Tibert, c’est déjà l’heure de la reprise. Dans quel état d’esprit êtes-vous?

La trêve est passée à une vitesse folle. Il a d’abord fallu digérer l’immense déception et surmonter les moments tristes survenus après notre relégation. Maintenant, on se met dans la tête qu’une nouvelle aventure débute. Et que oui, elle peut être belle. On va travailler comme des fous pour que cela soit le cas.

La préparation sera très importante. Avez-vous retenu la leçon de l’an dernier et de cette présaison ratée?

Il est clair que ce sera complètement différent qu’en 2012! Bien sûr, on est toujours plus intelligent après, mais il est vrai qu’avec Joao Alves, on avait beaucoup de matches et peu de préparation de fond. Là, on devra faire comme nous l’avons fait l’hiver dernier, où tout s’était bien déroulé.

Beaucoup de joueurs ont ou vont quitter le club, mais vous êtes personnellement toujours là. Quel effet cela vous fait?

Je suis le dernier des Mohicans (il éclate de rire) ! Il y aura de nouvelles têtes, un groupe tout neuf et c’est à ceux qui sont déjà là, et à moi en particulier, de les intégrer de la meilleure des manières, de les mettre à l’aise. Il faut que se dégage très vite une vraie osmose, une grande solidarité. La mayonnaise doit prendre rapidement. Ensuite, il s’agira de gérer les attentes et la pression. Tu as beau être en Challenge League, tu restes un joueur du Servette, un club que tous les autres veulent battre.

Point positif: Crettenand et Sauthier vous rejoignent…

Et c’est une excellente chose pour nous! J’en suis très heureux. Non seulement car ce sont de très bons joueurs, mais aussi des mecs très agréables. C’est important pour notre club. Avec eux, nous pouvons avoir des ambitions et espérer jouer les premiers rôles.

Au vu du panorama de la Challenge League 2013-2014, on se dit que Servette a une vraie carte à jouer…

On en reparlera au moment de la reprise du championnat, mais il est vrai que, sachant qu’Aarau et Saint-Gall sont dans l’élite, il y a moins de cadors qu’auparavant. Je me méfie toutefois de Lugano et Vaduz, qui cherchent depuis longtemps à remonter, ainsi que de Winterthour. Nous concernant, la première chose que l’on doit faire est de transformer le Stade de Genève en forteresse. Notre antre devra être imprenable cette saison. Le challenge, en tout cas, est hyper excitant.

Arnaud Cerutti

15 réflexions sur « Tibert Pont: «La mayonnaise devra prendre rapidement» (TDG, jeudi 13 juin 2013) »

    1. Ah enfin du positif sur Tibert, souvent critiqué, hélas.
      Lui il a le mental et apporte un bon soutien à l équipe. Toujours positif ce garçon, je l apprécie.

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  1. Tout à fait d’accord avec vous. Dirai même que son père peut non seulement être fier de son fils, mais devrait s’inspirer de ce dernier…!?!

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    1. Faut voir qui va rester sur le carreau et accepter de descendre d’une ligue. Quant aux M21, les meilleurs seront promu dans le UNE pour compenser les départs.

      A part ça, c’est là qu’on se rend compte de l’ampleur de la tâche d’un Hugh Quennec pour monter un semblant de budget. Le foot suisse se situe dans le tiers-monde du football mondial et Bâle est vraiment l’arbre qui cache la forêt.
      A quand le grand réveil du côté de Muri ?

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