Rüfli: «Je suis à Sion. Sans oublier Servette…» (TDG, samedi 15 juin 2013)

REVUE DE PRESSE

Le latéral droit rejoindra son nouveau club dimanche, à Crans. Il parle de son choix

TDG, samedi 15 juin 2013

Vincent Rüfli, vous allez défendre les couleurs du FC Sion. Vous auriez même dit avoir rêvé de porter ce maillot…

Non, je n’ai jamais dit ça. Cela a circulé sur un site Internet parce que le journaliste a mal compris. Cela a été corrigé depuis. Mais je suis à Sion, oui, et je suis fier d’être là. Je suis très motivé. Mais je n’oublie pas que si j’en suis là, c’est grâce à Servette. Et que je risque de traîner mon accent genevois encore un moment en Valais.

Justement: vous êtes sur un terrain un vrai Genevois, râleur, provocateur. En jouant avec Servette, vous vous êtes parfois mis la tribune des supporters valaisans à dos. Aucune crainte qu’ils ne vous en veuillent?

Ce qui est sur le terrain reste sur le terrain. C’est clair, j’ai pu parfois être sifflé. Mais maintenant, Sion est mon nouveau club. Et je compte bien tout donner. C’est à moi de me faire accepter en représentant dignement les couleurs du FC Sion. Après, si les gens veulent me détester, ce ne sera pas de ma faute.

Vous avez signé pour trois ans à Sion. Sur la base de cette année, vous allez connaître une bonne vingtaine d’entraîneurs…

(Il rigole) Oui, ce n’est jamais simple si le coach change tout le temps…

Sérieusement, tout ce qui s’est passé à Sion ces derniers temps ne vous a pas donné à réfléchir?

Oui, peut-être. Mais j’aime les défis et c’en est un. Certains auraient pu être refroidis. Mais je crois que le coach et le président ont un bon projet, comme un nouveau départ. Je veux y participer.

On parlait beaucoup de vous à l’étranger: le Bétis, Montpellier, Bastia, Bordeaux, Olympiakos Le Pirée ou encore Watford semblaient intéressés. Pourquoi Sion?

Sion représentait du concret pour moi. J’avais des contacts à l’étranger, c’est clair. Mais j’ai sans doute plus de chances de m’imposer à Sion. Et dans le cadre de ma progression, c’est là que je voyais les meilleures perspectives pour moi.

Et rester à Servette n’était pas du tout dans vos plans?

En fait, je n’ai jamais eu de proposition ferme de Servette. Juste une discussion avec Piero Bobbio, lors de laquelle nous avons évoqué quelques points. Mais Servette n’est pas revenu vers moi ensuite. Cela dit, je voulais continuer mon évolution. Malheureusement, Servette est désormais en Challenge League. Et Sion est dans l’élite. J’avais déjà averti Sébastien Fournier que je me projetais plutôt ailleurs…

On imagine que financièrement, c’est également intéressant pour vous, non?

Il ne faut pas se mentir, cela fait aussi partie de la réflexion. Mais c’est un tout. Je pense aussi dans un coin de ma tête à l’équipe de Suisse. A moi de faire le nécessaire avec Sion maintenant. Même si j’aurai toujours une pensée pour le Servette FC.

Daniel Visentini

Tréand prolonge

Après Nater il y a un an et Karanovic hier (libre, il a signé pour deux ans avec les Brodeurs), Saint-Gall était sur une autre piste servettienne en faisant les yeux doux à Geoffrey Tréand. Mais le milieu de terrain restera grenat. Mieux: alors qu’il avait encore deux ans de contrat, il a prolongé son bail d’une saison supplémentaire. «Servette m’a montré qu’il comptait sur moi, dès lors je n’ai pas hésité et je reste donc à Genève.»

C’est un signe fort envoyé par le club qui montre clairement qu’il veut garder ses cadres pour cette saison en Challenge League. Le message peut aussi s’adresser à Pasche et à Moubandje, eux aussi courtisés par des clubs de Super League.

A signaler encore que Steven Lang, lui, qui était prêté par GC, retourne à Zurich. D.V.

8 réflexions sur « Rüfli: «Je suis à Sion. Sans oublier Servette…» (TDG, samedi 15 juin 2013) »

  1. Vive le staff sportif Bobbio et cie je mets HQ dedans c est tout simplement scandaleux de voir partir ces joueurs sans gains pour le club ! C est encore confirme dans cet article, il faut virer tout le monde dans ce staff !

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    1. Oui tu as raison virons tous le monde ! Voilà une solution productive qui permettra de reconstruire le club de manière intelligente et saine…

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    2. Hubi t’es un mec intelligent… Et toi vas-y, reprend un club dans une merde pas possible et ramène Van Persie, Ronaldo, Rooney, et Cie

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      1. Attention, ne mélangeons pas tout. Il ne s’agit pas de faire venir des stars internationales, mais de contacter et de présenter un projet clair aux joueurs déjà en place, et qui peuvent apporter un *, pour que ceux-ci soient motivés à rester. En cela Hubi a raison, ce point-là est actuellement très mal géré par le club.
        Cela dit, virer tout le monde n’est pas une solution, c’est sûr.
        Mais il fait impérativement que ces choses ne se reproduisent plus et que le Servette FC fasse preuve de professionnalisme dans la gestion de ses contrats.

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  2. Bah il n’est donc pas si vilain le canard ! Je savais qu’il fallait se méfier du gros titre de l’autre jour…
    Bon courage à lui dans ce challenge assez délicat, il me semble.

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  3. La seule personne a changer est le president mais vu son aura intouchable aupres des sectaires pro HQ il y restera longtemps… notre grand directeur Bobbio qui est ce qui l a trouvé? ……

    Ps: et le partenariat avec Fluminense cela en est ou??………

    Une saison fabuleuse s annonce avec des promesses dans le vent et un sourire colgate…

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  4. Il y a deux catégories de dirigeants. Ceux qui peuvent tout se permettre, cumuler les erreurs et pourtant demeuré à leur poste et ceux qui sont critiqués dès leur prise de fonction, au point de perdre toute objectivité quand il s’agit de parler durant leur manadt de leur performance de dirigeant. M. H. Quennec, malheureusement pour Servette, appartient à la première catégorie.

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