Loïc Favre, ou une stratégie qui prend forme

topelement

Ces derniers jours ont été particulièrement mouvementés dans la maison grenat. L’éviction de Fournier, programmée et consommée, ne doit pas être perçue comme une sanction pour résultats décevants, mais bien davantage comme un signe qui dévoile les perspectives d’avenir et les contours d’un projet qui prend (enfin) forme. Concrètement.

Le manque de transparence du président Quennec est aussi regrettable qu’immuable. L’homme ne parlera pas, ou si peu. Pas plus qu’il ne présentera de projet clair. Il ne l’a guère fait en 16 mois, il demeure donc inutile d’espérer. Peut-être parce qu’il n’est que peu à l’aise lorsqu’il faut aborder des sujets concrets en lien avec des aspects qu’il ne maîtrise pas (encore) très bien, par manque de connaissances et d’expériences dans le milieu du football.

Néanmoins, en y réfléchissant de plus près et en observant, il est possible de lire, à travers les dernières heures, un projet qui commence à transparaître. Pour cela, il faut se tourner vers son principal instigateur, Loïc Favre. Davantage qu’un directeur sportif, le fils à Lulu est aujourd’hui le gestionnaire de tout le domaine sportif du club. Plus encore, il en devient le patron et le manager, à l’image de Mc Sorley dans le hockey. Quennec avait besoin de se tourner vers un homme qui possède des connaissances dans le milieu, à l’instar de son bras droit au GSHC.

Tout juste âgé de 30 ans, Loïc Favre est aujourd’hui la tête pensante du Servette FC. Lorsque Quennec se fend d’un communiqué pour expliquer le limogeage de Fournier, et qu’il précise que cette décision a été prise, non pas en raison des résultats, mais à cause d’une incompatibilité de méthodes, il se discrédite. En effet, Sébastien Fournier a entraîné son club pendant plus de 11 mois. Quennec aurait donc dû connaître ses méthodes depuis bien longtemps. Or, pourquoi l’a-t-il prolongé il y a 3 mois, précisant au passage qu’il était l’homme de la situation et de la reconstruction du club. Le constat est clair, implacable : le limogeage de Fournier a été décidé par Loïc Favre.

La question qui en découle est la suivante : le président actuel a-t-il les connaissances suffisantes en matière de football pour élaborer un projet cohérent et régulier sur la durée. Il semble au contraire changer de cap au moindre changement de perspectives amené par ses différents bras droits qui se succèdent. Le président a également parlé d’un Fournier aux méthodes pas assez modernes, alors même qu’il avait justifié son engagement pour un Alves démodé par la modernité qu’il pouvait apporter. Encore une fois, le président se marche dessus et se contredit, en peu de temps. Dès lors, le constat inquiète. Se contredit-il également quand il ne cesse de répéter que le club est à bout touchant pour conclure des partenariats économiquement puissants? Force est de constater que ces fameux partenariats se font attendre depuis 18 mois.  Sans parler du partenariat avec Fluminense qui n’a jamais vu le jour (Favre n’y étant peut être pas favorable à son arrivée). Aussi, une dernière question, capitale, se pose : qui est le vrai patron du Servette FC aujourd’hui?

Le président ne parvient pas, pour le moment, à faire grossir le budget grenat en s’entourant de partenaires et de sponsors financièrement significatifs, contrairement à ce qu’il laissait entendre ou promettait. Il a donc fallu s’orienter vers une nouvelle stratégie pour parvenir à ces fins nécessaires et faire subsister ce club en danger de mort. Celle-ci apparaît aujourd’hui évidente, s’articule autour de 2 axes prédominants, et est portée par le nouvel homme fort, Loïc Favre :

– Oeuvrer sur la formation pour développer le potentiel des meilleurs espoirs afin que ceux-ci puissent éclore au plus haut niveau pour ensuite contribuer à « gonfler » le patrimoine économique du club.

– Dénicher de jeunes talents qui ne coûtent presque rien (si possible en prêt avec option d’achat) pour les faire jouer, faire augmenter leur valeur marchande et « gonfler » ainsi la valeur économique du club.

Pour mener à bien ces deux objectifs de front et en parallèle, il faut bien évidemment un entraîneur qui s’inscrive dans cette stratégie. Il faut surtout que les joueurs qui correspondent à ces deux axes évoluent et totalisent du temps de jeu, afin qu’ils puissent développer leur potentiel, s’aguerrir et, par conséquent, augmenter leur valeur.

Si Fournier, qui était déjà en place et qui avait ainsi « ses » joueurs et ses convictions bien ancrées (il demandait des leaders chevronnés alors que Favre joue la formation et la jeunesse, et avait tendance à faire jouer davantage les joueurs au bénéfice d’une expérience que les jeunes), ne possédait de toute évidence pas le profil pour entrer dans cette stratégie, d’où probablement un licenciement inévitable et programmé (et indépendamment des résultats), le futur entraîneur aura pour mission de suivre à la lettre un projet pour le moins déterminé à l’avance, cette fois.

Si on peut regretter avec raison la forme et la manière, le licenciement de Fournier manquant de tact et de cohérence sur la durée (pourquoi le confirmer et le prolonger dans sa fonction peu avant le début de la saison?), tout comme le renvoi dans l’anonymat de l’ex-capitaine Gonzalez ou du départ trop silencieux du grenat de longue date Pizzinat, le fond, en revanche, annonce peut-être enfin le début d’un véritable projet sportif. Cohérent et possédant une ligne directrice claire. Cela est prometteur et réjouissant.

En effet, l’exemple bâlois, au succès que l’on connaît, plane en filigrane. Les rhénans n’oeuvrent-ils pas sur ces 2 axes depuis plusieurs années maintenant? Plus encore, cette nouvelle orientation sportive s’inspire d’une méthodologie et d’une philosophie avant-gardistes, tant dans le domaine de la pédagogie que de l’économie. Adopter une vision globale en considérant un élément faisant partie d’un tout et d’un ensemble, et qui doit poursuivre un projet individualisé selon des besoins qui lui sont propres au sein d’un processus collectif, est en effet un courant de plus en plus prisé, notamment sur l’autre continent, bénéficiant toujours d’une longueur d’avance. Cette stratégie nécessitera des objectifs plus généraux et une projection plus éloignée dans le temps. Et devrait ainsi constituer l’assurance du développement d’un projet qui s’inscrit sur la durée. L’idée est novatrice, et permet d’adopter une approche moderne dont la plupart des clubs suisses peinent à appliquer. Le FC Sion, notamment, ayant pour coutume de rarement se projeter plus loin qu’au lundi suivant le match.

La question qui peut légitimement se poser aujourd’hui est la suivante : qu’adviendra-t-il du sort des « anciens » ou des « autres », soit ceux qui n’entrent pas dans les deux axes précités. On peut s’inquiéter pour Barroca, pour Sauthier (si celui-ci n’a pas d’option d’achat et demeure propriété de Sion quoiqu’il advienne), ou encore Crettenand. L’avenir nous le dira. On comprend également mieux pourquoi le Servette n’a pas conservé tous les autres joueurs qui ne correspondaient pas aux deux axes recherchés (excepté Pont). Si le fond de cette nouvelle vision promet, la forme en revanche, interpelle davantage. Il serait bien que Loïc Favre ne l’oublie pas en route, sachant que les grands clubs se sont également construits à travers des valeurs positives auxquelles les supporters peuvent s’identifier. Le business que ce projet va créer ne devra ainsi pas instaurer un commerce de joueurs-bétails au détriment de l’identité du club. La multitude de joueurs en test qui débarquent ces dernières semaines créent un relatif flou, autant qu’une impression bizarre de va-et-vient à la sauce marchandise. L’axe de la formation devrait néanmoins protéger le club de cette dérive.

Maintenant qu’il s’est séparé de l’entraîneur avec lequel il ne souhaitait aucunement collaborer (il ne daignait pas répondre aux appels de Fournier), il peut commencer à appliquer sa stratégie librement. Les renforts qui étaient promis peuvent donc être engagés, puisqu’il y a désormais l’assurance qu’ils pourront être alignés. Après Doumbia, ce fameux numéro 6 si longuement désiré, un attaquant et un autre joueur offensif vont s’engager ces prochains jours avec le club.

Grâce à Loïc Favre, il est désormais possible de percevoir les contours d’un projet qui se dessine enfin et qui prend une ligne directrice. Le fils à Lulu, dynamique, motivé et sûr de lui, est peut-être enfin l’homme susceptible de redonner ses lettres de noblesse à un Servette définitivement à la recherche de son glorieux passé. Seul l’avenir le confirmera, mais c’est tout le mal que l’on souhaite. Le secteur sportif du club sera au moins maintenant définitivement protégé et structuré. Fini les joueurs qui quittent le club sans que celui-ci ne perçoive la moindre indemnité par manque d’anticipation ou de réflexion dans le renouvellement des contrats.

Pour que Loïc Favre puisse œuvrer dans des conditions optimales, et pour qu’il puisse mener à bien son projet prometteur avant de se lasser ou d’être réfréné dans son élan, il lui faudra pouvoir compter sur la présence d’un président, aussi affirmé dans son rôle que capable de fédérer enfin des partenaires autour de son projet. Un vaste programme.

Mais, plus que jamais peut-être depuis le départ du peu recommandable Majid Pishyar, le vent grenat semble enfin souffler du bon côté.

GrenatDC

64 réflexions sur « Loïc Favre, ou une stratégie qui prend forme »

  1. Loïc Favre s’inscrit dans une lignée maudite : Costinha-Soos-Bobbio, souhaitons pour le bien de tous qu’il sache s’en sortir.

    Je trouve effrayant l’impact qu’un directeur sportif peut avoir sur une saison. En résumé, si le contrat de Loïc Favre avec son ancienne société s’était terminé un mois plus tôt (rappelons qu’il n’est entré en fonction que le 20 juin), Fournier aurait pu prendre la porte sitôt la relégation actée, une équipe compétititive alors pu être mise sur pied avec une entraineur docile, mis au courant du nouveau concept qui devait animer le club.

    Hier, j’ai reçu pour la première fois depuis des lustres la “newsletter” du club, c’est vraiment comme si la saison ne commençait que maintenant…

    Un beau gâchis, une fois de plus.

    Souhaitons que ta conclusion soit juste.

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  2. Tu as tout dit, si sa méthode marche et redonne au Servette sont rang pourquoi pas, je trouve que le football suisse a vraiment progressé ses dernière année, il suffit de voir en Europe fini les défaites contre une équipe que personne connais. Et quand on voie le niveau de la super ligue on a pas le droit a l’erreur. Donc je pense qu’utilisé servette comme plateau pour permettre au pépite de mettre un pied en Europe moi je trouve ça bien. En se qui concerne l’entraîneur, je vois pas qui acceptera d’être un pantin, Challande sûrement pas!!!!

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  3. Cher Grenat DC, je suis ravi de constater que tu est passé a de meilleurs sentiments.

    Ton article est excellent, j’y apporterait une réflexion personnelle:

    a) Fournier a été prolongé (a mon avis) pour donner une certaine stabilité à un club à la dérive. Difficile pour le président de limoger SF après quelques mois de résultats catastrophiques… ce qui a donné l’espoir aux joueurs jusqu’à la fin de saison.

    b) Si le vilain barbu avait pour habitude de se plaindre régulièrement à travers les journaux du manque de soutien des entreprises locales et des collectivités, HQ donne l’impression de prendre le problème a contrepied. Si tu arrives a financer le club grâce uniquement aux transferts réalisés, tu auras un triple impact très intéressant. La pérennité financière du club sera assurée (en tout cas en partie), ca les investisseurs connaissent et pourront mieux s’identifier sans compter que les contributions de l’état pourraient ainsi augmenter (et la je ne parle que du côté sportif de l’histoire).
    SI un club est autonome financièrement, la démarche de recherche de partenaires financiers et non plus de financeurs du club (pour son existence) change aussi.

    c)Le club pourrai trouver des joueurs a forte valeur marchande en augmentant le scouting. Scouting qui pourra augmenter au fur et a mesure des saisons grâce a un budget digne de ce nom.

    Pour finir, j’aime cette nouvelle vision des choses, mais elle demande du temps… mercato d’hiver pour le plus rapide mais je pense que cela sera plus visible l’été prochain. D’ici là, il faudra serrer les dent et essayer de décoller comptablement parlant dans cette Challenge-League

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  4. Je pense que Loïc Favre est la bonne personne pour reconstruire le club et que le limogeage de Fournier est justifié. Je pense aussi que son papa, Lulu, peut lui donner d’excellents conseils et à l’avenir lui proposer quelques joueurs intéressants (ex. Dans). Et je suis très content d’avoir un Président comme M. Quennec! Vive le Servette! A la vie à la mort!

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    1. juste Fournier n’a rien apporte !!!!
      le prochain Challandes ou schurmann peut difficilement faire pire niveau comptable.
      confiance en lulu junior

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  5. Une petite réflexion en complément de ton très bon article (pas d’accord sur tout, mais on n’y reviendra pas).
    Fournier voulait des recrues qui apportent de l’expérience et un peu de muscles, afin de supporter le combat physique de la ligue.
    L’arrivée de Doumbia après son départ me fait tiquer sur plusieurs points (sans vouloir juger les qualités du joueur que je n’ai vu que quelques minutes à Carouge). Il a déjà 21 ans, il évoluait en D2 ivoirienne et physiquement, c’est un freluquet. Aux antipodes de ce que demandait Fournier. Et accessoirement, si c’est vraiment une perle, les mailles du filet sont vraiment grosses pour que même en Côte d’Ivoire, il évolue dans un obscure club de D2.
    En parallèle, Aeby teste aux buts Mueller, là encore malgré son gabarit poids plume qui pourrait faire léger sur corner.
    Cela peut être interprété de plusieurs manières. On peut repartir de ta théorie de l’autre jour. Aeby étant dès lors près à faire des courbettes au trio pour tenter de décrocher le job. On peut aussi partir sur certains bruits indiquant qu’Aeby n’était pas tant en phase que cela avec Fournier. Il veut dès lors marquer son territoire en imposant une rupture. On peut enfin imaginer qu’on a fait comprendre à Aeby que pour le numéro 6, c’était Doumbia ou rien et qu’en parallèle, Aeby a envie de tester des choses pour voir ce qui convient le mieux.

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      1. @ John Erik Sinval : très juste. Je n’ai jamais vu jouer ce joueur, donc je ne peux pas me prononcer. Mais il semble que Favre l’a décrit comme un joueur puissant physiquement. Avec un profil assez similaire à celui de Kouassi, justement.

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  6. « – Dénicher de jeunes talents qui ne coûtent presque rien (si possible en prêt avec option d’achat) pour les faire jouer, faire augmenter leur valeur marchande et « gonfler » ainsi la valeur économique du club. »
    -> aie… c’est là où ça fait mal… je ne vois pas où et comment les joueurs transférés lors de ce mercato estival gonflent la valeur économique du club…. ou si peu!!! faut être conscient que pour la plus part des transferts on peut (presque) parler de miniflop…. espérons que les prochains match me donnent tort!!!
    tous a la praille dimanche!!!!
    allez servette

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    1. Oui, on peut parler de flop effectivement, à l’exception de Dams qui pourrait rapidement prendre de la valeur. C’est déjà un point très positif. Reste également Bua qui a bcp impressionné les observateurs, mais à qui il faut laisser du temps pour s’habituer au plus haut niveau.

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    2. Difficile de parler de flop après 5 matches et des joueurs pas positionnés à leur place (ou à un système de jeu déficient vis à vis des forces en présence…)

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      1. on peut quand même se faire une idée du potentiel du joueur… indifféremment du système de jeu adopte. je pense pas que se soit en modifiant le système de jeu/tactique qu’un joueur va tout d’un coup voir ses qualités intrinsèques monter en flèche….

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      2. Rhaaa… Quand même! Tu met pas en valeur les joueurs s’ils ont toujours joue a droite et que tu les mets a gauche… Ou un défenseur ne va pas faire milieu créateur…
        C’est rare les joueurs polyvalents… Et on en a pas … A ma connaissance!

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      3. le mec sil ne sait pas faire une passe, un contrôle, un appel, qu’il ne court pas etc… tu as beau le mettre a gauche a droite, en défense ou en attaque, ça va rien changer!! ça reste une brèle!!!…

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  7. Pour un club de foot, c’est un peu comme pour les personnes privées : les premiers millions sont les plus difficilent a obtenir, ensuite, ça tombe « presque » tout seul

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    1. Ben tu vois toi qui te plaignait dans pratiquement tous tes commentaires que le club était géré de manière amateur, ça évolue quand même. Les structures se mettent gentiment en place avec une gestion à l’américaine comme au hockey avec ses bons et mauvais côtés parfois.
      Espérons que les résultats suivent et que d’autres améliorations suivront.

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      1. @Valid : Ma position a toujours été très claire. Elle peut se résumer ainsi, et elle ressort dans cet article, qui ne change pas dans les idées à celui de l’autre jour, mais qui passe mieux car il adopte un ton positif en se tournant vers l’avenir, et ne s’arrête pas uniquement sur l’éviction maladroite du malheureux Fournier : non pas parce qu’elle ne se justifie pas, mais par la manière utilisée. C’est regrettable. Comme cela l’est pour des joueurs comme Gonzalez par exemple. Je n’aimerais pas être à leur place aujourd’hui, et je pense que toi non plus. Cette manière de faire, cette « forme », doit faire partie de ces choses que tu dis qui doivent s’améliorer à l’avenir.

        Je trouve également, et comme Germinal le souligne fort bien, un Quennec décevant. Celui-ci ne connait visiblement pas le milieu. Se contredit, change d’idées et de perspectives trop souvent sans tenir une ligne directrice ou de conduite claire. Il en ressort une inquiétude, sous forme de malaise : cela démontre que, jusqu’à présent tout du moins, il n’a jamais présenté de projet car il n’en avait tout simplement aucun de très clair. Par ailleurs, il met bien trop de temps pour restructurer ce club et trouver des partenaires sérieux. Les petits exemples cités comme la newsletter, l’accueil au stade, la communication, le merchandising, la tenue du site officiel, sont certains des nombreux éléments qui ne jouent pas, et qui montrent que l’on est encore bien amateur à certains niveaux. Ses absences n’aident pas. Il doit maintenant s’affirmer dans son rôle de président et c’est son devoir de passer la vitesse supérieure dès maintenant. Cela aussi fait partie des choses qu’il faut urgemment améliorer. Quennec doit se remettre en question et se bouger. Ces choses-là doivent aussi être relevées, même si elles dérangent les supporters.

        Sinon j’approuve et je l’ai maintes fois souligné l’engagement, enfin dieu merci, d’un directeur sportif à plein temps. Je trouve les perspectives et la vision de Favre prometteuses. Intéressantes et cohérentes. Et je suis plein d’espoir. Je partage pleinement ses propos et ses conceptions, et je trouve qu’il parle vraiment bien. Il y a de la cohérence, c’est visionnaire. C’est moderne aussi.
        Comme Germinal également, j’ai simplement la crainte qu’il tombe dans la lignée des Costinha (lui aussi parlait bien) ou Patrao. Mais j’ose espérer que le fils de Lulu ne soit pas de cette veine-là, aussi malsaine que véreuse. J’ai aujourd’hui confiance en lui. J’espère que je ne le regretterai pas.

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      2. Si tu compares les deux clubs que gèrent Quennec, tu peux mettre les choses en parallèle. Au hockey depuis qu’il a repris la présidence, tu as un entraîneur, manager, dictateur inamovible et en qui Quennec place toute sa confiance, tu as aussi un DG, et là il y a eu pas mal de tatonnements et donc de licenciements pour trouver la bonne personne. Actuellement c’est M. Stucki qui occupe ce poste et il doit en être à sa 4ème saison donc le club semble avoir trouvé une stabilité à ce niveau là. La répartition des tâches semblent assez clairs aussi. MCSo s’occupe de tout le domaine sportif, Stucki de la gestion du club et à Quennec à la charge de monter un budget, le RP et la recherche de partenaires.
        Parallèlement, tu as l’implication du club dans une tonne d’actions caritatives et également une forte présence marketing tout azimut.
        Deux-trois bonnes initiatives aussi comme une plaque commémorative sur la pendule du stade en l’honneur de M. Barbey ancien président du club et qui avait sauvé maintes fois le club de la faillite avant les années Anstutz puis Quennec.
        Après y’a ce qui ne marche pas et qui est récurrent notamment la communication qui est une plaie et souvent comme je l’ai déjà dis du gros foutage de gueule. Une gestion dure, où des joueurs, employés administratifs se font jeter du jour au lendemain comme des kleenex. Une transparence zéro, personne n’est capable de dire par exemple si Quennec possède des parts ou non dans le LHC. Aucune idée non plus des partenaires financiers qui gravitent autour du club de hockey comme du foot d’ailleurs.
        Bref, tout ça pour dire qu’en ce qui me concerne et pour avoir suivi le GSHC depuis quelques années, tout ça ne me surprend pas vraiment et il faudra l’accepter car Quennec ne changera pas ses méthodes.
        Enfin, une dernière chose, une fois qu’il a trouvé les bonnes personnes aux bonnes places, il n’en change plus, à moins que celles-ci fléchissent par lassitude ou autre.

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      3. @ Valid : Tu as raison, les deux entités sont gérées de manière très similaire. Les points communs sont légions, comme tu le cites parfaitement. Je pense qu’avec Favre, le club a trouve une stratégie sur la durée, et ne changera désormais pas de sitôt. Le club tend donc enfin vers une stabilité, et cela me réjouit. Il y a un projet qui se dégage enfin, et qui semble réfléchi sur le long terme.

        Pour autant, et je ne sais pas comment cela est mené dans le hockey, j’attends beaucoup plus de Quennec. Comme tu le soulignes bien, son rôle est de fédérer et de trouver des partenaires. Il peine vraiment à le faire. C’est insuffisant. Et cela ne passe pas très bien. Il n’y a pas que les autres autour de lui qui doivent être performants au risque de se faire limoger, il y a aussi lui qui doit se bouger un peu. Et, à ce niveau, j’en attends vraiment plus de sa part.
        Pour le reste, ce manque de transparence est effectivement très regrettable. Tout comme ce côté froid dans la gestion, où l’on traite les éléments du club comme du bétail ou du kleenex. Pas très éthique tout ça, mais on me rétorquera que c’est le sport moderne. Je trouve cependant dommage. Quennec pourrait être meilleur en améliorant ces points-là. Ceux qui dérangent. On peut faire preuve de plus d’éthique ou de transparence, sans pour autant changer la ligne directrice du projet en place.
        Au mieux, cela permettrait peut-être de soigner une bonne image et d’attirer ainsi plus facilement de nouveaux partenaires.

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      4. Mais ça veut pas dire qu’il n’y a pas de partenaires, mais ils restent dans l’ombre. Par exemple au hockey certains salaires sont hors budget et pris en charge par des partenaires privés mais qui restent anonymes.
        Et le budget de cette saison qui doit bien tourner à la louche autour des 6-7 millions est bien pris en charge par quelqu’un parce qu’avec les revenus générés par le club c’est juste pas possible.

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  8. Voilà enfin un article de GrenatDC ciselé au burin, qui sans fioritures aligne les évidences (je n’ai pas dit: enfonce des portes ouvertes svp) et ne provoque (volontairement ) pas les polémiques, ça repose… Bravo, et merci!

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  9. ARRETEZ LE MASSACRE !
    Avant l’homme à abattre c’était S. Fournier et maintenant on tire à nouveau sur le Président Quennec.
    Depuis qu’il est en place j’ai remarqué quand même de bonnes améliorations dans le marketing et l’accueil au stade ainsi que sa présence dans la tribune nord. (Je n’y ai jamais vu le barbu).
    Le reste c’est SON job de patron, il n’a pas à nous le dévoiler.
    Faut vraiment toujours un coupable ?
    Laissez ces personnes faire leur boulot.
    Comment peut-on autant dénigrer ceux qui s’investissent pour sauver ce club.
    Et que connaissez-vous de leur stratégie ? Y aurait-il des mouchards installés au SFC ?
    Les beaux parleurs n’ont qu’à prendre la relève et amener le pognon nécessaire.
    Tous ces blablablas inutiles de râleurs….. çà m’énnnnerrrrve.
    Vive les messages d’encouragement et de soutien…… trop rares.
    ALLEZ SERVETTE ……………..

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  10. A une semaine de l’inauguration du mur ou nous en sommes ? Car aucun communiqué rien sur la newletter ?
    Peut-être que ca sera aussi retarder pour la fin de saison…Comme l’entraineur…

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  11. Pour SF N’houblions pas que quand Favre était entraîneur du SFC et SF Joueur il y a vait des tensions entre eux et SF s’était arranger pour que Favre soit virer. Doit-on y voire une sore de juste retour? chaque action amène une réaction…

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    1. Oui, et n’oublions pas que si nous venons à prendre M. Bernard Challandes comme entraineur, que son fils Mehdi a été jeté comme un malpropre lors de la saison 2009-2010. Donc, il y aura vengeance….

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      1. Et Fournier aurait traité Zubi de couille molle lors d’un GC – Servette de 1998….

        Ceci explique peut-être cela.

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      1. C’est tellement de la connerie ce que j’ai écrit je suis surpris qu’on me réponde ! 🙂 Merci 🙂

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  12. @GrenatDC:
    MERCI! Tu remontes nettement dans mon estime 🙂
    Ca c’est le genre d’article intelligent qu’on aimerait voir plus souvent sur ce blog!
    TOUS AU STADE DIMANCHE!!!!!!!!!!

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  13. Même depuis l’autre bout de la Planète, c’est intéressant de lire le blog et vos commentaires..
    Sans vouloir (trop) polémiquer, je me pose quand même la question de savoir jusqu’à quand la bulle « HQ » va tenir ? Par bulle, il faut comprendre que le financement des activités sportives n’est pas assuré, tant pour le hockey que le foot. Alors, je veux bien rêver avec vous sur un projet novateur et « nord américain » qui va nous faire crouler sous les dollars… Hélas, la réalité économique est cruelle et nous risquons bien de tous nous en rendre compte assez vite…
    Bon match quand même pour dimanche et puisse Jean-Mich avoir le succès qu’il mériterait… de l’audace mon ami, de l’audace…. et du courage !

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    1. Mais ça c’est the question et on en sait rien. Sauf que pour le moment les salaires tombent et que le hockey ça fait quand même 10 ans que ça tourne.
      Avez-vous des informations particulières M. Charmillot ou ce sont juste des suppositions gratuites ?

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  14. Très bon article et fine analyse, mais l’optimisme concernant la ligne conductrice de Favre est peut-être surfaite et pas forcément réaliste dans la réalité économique d’un petit pays comme le notre.
    Je m’interroge aussi sur le rôle démesuré que semble prendre Zuberbuhler dans ce club…quand on parle du licenciement de fournier on le cite dans les décisionnaires. Il semble aujourd’hui faire une partie de la composition de l’équipe. Il s’apprête peut-être a évincer un gardien irréprochable que l’on ne peut évincer sur aucun critère objectif…si muller joue dimanche cela veut dire clairement du favoritisme ou du chouchoutisme….ou une stratégie plus perverse visant a considérer qu’on pourra le vendre plus cher que Barroca dans un proche avenir.avec la bienveillance de l’entraineur, du directeur sportif et du président.

    Voilà les critères qui seraient appliqués au servette lorsqu’on fait la composition d’équipe….ca promet…est digne d’un directeur sportif qui serait aussi intelligent et révolutionnaire que cela…
    Je prie pour que Barroca soit dans les buts dimanche car cela me permettrait d’effacer le jugement que je crains devoir valider bientôt.
    Sur le plan sportif, dans le meilleur des cas Muller peut être aussi bon…et sans nulle garantie… mais sûrement pas meilleur que Barroca….et si il devait se louper…nos charmants dirigeants auront réussi a fragiliser leurs 2 gardiens en brisant la confiance de l’un comme de l’autre…et l’on aura cassé le groupe une fois de plus….
    Alors je prie…jusqu’à dimanche.

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    1. Wait and See…! Vous n’êtes pas loin de la réalité!SFC deviendra de plus en plus un laboratoire pour ceux qui tiennent actuellement ses destinées dans le but d’en faire un PSG a la française ou un MANCHESTER CITY a l’anglaise!Pourvu que ça réussisse…

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    2. j’ai toujours soutenu barroca. c’est un des 5-6 meilleurs gardien en suisse. il n’a jamais déçu. par contre, si zubi à l’entrainement voit que muller est meilleur, il serait logique qu’il lui donne sa chance en le titularisant. cela se passe ainsi dans presque tous les clubs pros.

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    1. Attention de ne pas tirer des conclusions trop hâtives.
      Selon mes sources bien informées, Fournier était très apprécié par les joueurs. Ils le décrivent comme un excellent motivateur et un très bons préparateur physique. Beaucoup ont relevé qu’ils n’avaient jamais connu meilleure préparation physique avant, dans leurs anciens clubs. Les joueurs luii auraient espéré une issue différente. Pasche, qui était très valorisé par Fournier, en sait quelque chose.
      Mais en tant que joueur, son métier est de se concentrer sur le prochain match.
      Personnellement, je n’aurais pas appliqué la même tactique que Fournier. Pour moi, Crettenand peut apporter plus ailleurs qu’en 6, et Pasche plus haut. Autant que Moubandje est meilleur latéral.
      Cela dit, je n’ai jamais entraîné au plus haut niveau et Fournier connaît bien mieux ce milieu que moi.
      Pour tout ce qu’il a apporté au Servette pendant plus de 15 ans, et dans des situations difficiles, il mérite notre respect.

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  15. La communication du club est très mauvaise. Pourquoi le club ne prend il pas n passionné du Servette pour s’occuper de la communication??

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    1. Entre nous, vous pouvez imaginer que enfin il y a une ligne directrice, une structure, une philosophie, les choses se mettent en place, blabla …. Moi je crois que les actes ! Depuis l arrivée de HQ il n y a rien que des échecs, des entraîneurs qui passent, des transferts de soit disant joueurs de qualité … Mais la réalité c est quoi pour l instant ??? Hormis Grenat DC qui nous invente des soit disant attaquants de grande classe, des entraîneurs de renommée internationale selon ces contacts et blabla … La réalité c est un entraîneur de seconde zone, des transferts d inconnus et une antépénultième place au classement de CHL !!! Voilà alors pour l’instant la période HQ se résume a un échec complet et je ne vois rien qui va dans le bon sens …. Que des histoires a dormir debout !

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      1. je vais assez dans ton sens, tout est fait ou a été fait de travers/a l’envers, hormis le sauvetage et peut être se qui se passe en coulisse au niveau des finances… et encore on en sait rien!! mais niveau sportif, c’est un zéro sur toute la ligne, comment veut on batailler pour la promotion cette année avec un recrutement pareil et en changent déjà d’entraîneur et tout et tout… je vois pas ou Favre peut voir de la qualité dans les joueurs fraîchement arrive!?!?!! cest pas parcequ’on descent de super ligue qu’on va forcement lutter pour la promotion, faut arrêter de croire a n’importe quoi….
        allez servette!!

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      2. @Hubi :
        Attention de ne pas déformer mes propos : je n’ai jamais parlé d’attaquant ou d’entraîneur de grande classe… Un attaquant viendra et il sera bon, c’est tout. Ce ne sera pas un joueur de grande classe pour autant ou le futur Neymar.

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      3. Grenat DC alors serait ce possible de me dire le nom de ce joueur et d ou te proviennent ces informations ? Si c est celui dont on parle actuellement ta crédibilité est mis à mal ? Merci et bonne journée !

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      4. @Hubi : Je ne peux malheureusement pas en dire plus. Mais le Servette n’a pas actuellement les moyens d’engager un attaquant de grande classe et de renommée internationale.
        Mais l’attaquant qui sera engagé sera un bon attaquant pour la Chl, c’est certain.

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  16. Malgré ce que je lis ici et là j’ai tout de même beaucoup de mal à croire que la sortie de Fournier ait été programmée depuis un moment. Pourquoi l’avoir fait signer un contrat pareil alors?

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    1. @marc1968sfc :
      La raison en est très simple : c’est Quennec qui a prolongé Fournier, cela avant d’engager Favre. Celui-ci est arrivé avec une nouvelle vision sportive. Il a jugé que Fournier ne correspondait pas au profil de l’entraîneur pour s’inscrire dans cette vision. Il n’a donc pas voulu collaborer avec Fournier et a un autre entraîneur sous la main.
      Voilà pourquoi Fournier n’est plus l’entraîneur après 5 matches seulement. Ce qui est déplaisant dans cette histoire, c’est la manière. On ne reconduit pas un entraîneur en proclamant qu’il est l’homme de la situation avec des stratégies modernes, pour le licencier 2 mois plus tard en disant tout à fait l’inverse. Cela montre que Quennec n’a pour le moment pas de ligne ou de projet clairs, et que c’est Favre qui dirige actuellement. Il reste à espérer, comme le dit l’article, que le projet du fils à Lulu soit cohérent et structuré. J’ose avoir confiance. J’espère ne pas me tromper.

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      1. Mais il faut arrêter avec ce projet, il n y en a pas de projet c’est de la gestion au jour le jour pas de vision a long terme pas de stratégie …. Le bilan de Fournier est mauvais on le vire c est tout … Et qui est ce fameux entraîneur dont tu parles Grenat DC ???

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      2. @grenatDC:
        Merci pour ton éclaircissement mais je ne suis toujours pas convaincu. pour moi on est dirigé par une bande guignol amateur qui veut passer pour des pros.

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  17. Joueurs, entraineurs vous êtes des pions sur un échiquier.. et vous le savez! Gonzo tu vas avoir plus de temps pour te gominer les cheveux et Fournier du temps pour apprendre.

    Pas besoin de sponsors ou de joueurs *star* pour servir des bières fraîches à la mi-temps..

    Vive Servette

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