Simonin, Perroud et Moutinot au conseil de fondation du Stade de Genève

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Laurent Moutinot en interview dans la Tribune de Genève du jour semble comprendre les difficultés servettiennes à faire face à l’entretien du stade…

Pierre Simonin, directeur de l’Arena, et Yvan Perroud, fin connaisseur de l’immobilier et du football ont donc été nommés membres du conseil de la fondation.

Désigné mercredi membre du conseil de la fondation propriétaire officielle de l’infrastructure sportive par le Conseil d’Etat, Laurent Moutinot en deviendra président d’ici à quelques semaines. Il semble comprendre les difficultés rencontrées par le club: « le contrat de gestion du Stade de Genève obtenu par le Servette FC n’est pas tenable. Le club ne peut tout simplement pas financer les investissements nécessaires dont il a la charge selon ce contrat. Je pense par conséquent qu’il faudrait renégocier celui-ci. »

Il étaye ses propos: « L’infrastructure a onze ans. Son maintien nécessite donc des travaux. Pour faire simple, je dirais que la situation devrait être similaire à celle vécue par le locataire d’un appartement. Les menus travaux sont à sa charge, mais le propriétaire assume la maintenance du logement. Ce qu’il faudra expliquer aux députés, puis aux citoyens s’il y a un référendum, c’est que cet argent ne va pas dans la poche de Servette. »

Ces paroles sensées trouveront-elles bientôt un écho positif? On ose à peine l’espérer tant ce stade a généré plus de questions que de réels réponses …

Julian Karembeu / Eric Budry

14 réflexions sur « Simonin, Perroud et Moutinot au conseil de fondation du Stade de Genève »

    1. ENFIN!!!. Une fois pour toute, il faut que les citoyens comprennent que ce stade a été financé en partie par des fonds publics. Par définition, une infrastructure publique comme un stade, un théâtre, une école, n’a pas pour objectif d’être rentable. Si le stade devait être vendu dans le cadre d’une procédure de faillite, c’est donc plusieurs dizaines de mio de l’argent du contribuable qui serait transféré à un privé (pour peu que l’on trouve un acheteur).

      C’est là où se trouve le non sens financier et pas dans l’existence de stade.

      Croire qu’en refusant d’investir dans l’entretien, voir dans l’amélioration de cette infrastructure, améliorera la situation est un leurre. Au contraire, plus on attend, plus cela coûtera cher. L’actuelle polémique sur l’entretien des cycles et autres collèges dans le canton en est la démonstration la plus flagrante.

      Il ne sert plus à rien de ressasser le passé quant à la question de savoir s’il fallait ou pas constuire un aussi grand stade puisque désormais,puisqu’ il est là. Il s’agit désormais de faire en sorte que le SFC puisse s’en occuper sans que cela péjore ses finances afin de lui permettre d’investir l’argent dans la construction d’une équipe compétitive qui lui permettra de remonter le plus rapidement en SL et qui par effet de riccochet, devrait avoir une incidence sur le nombre de spectateurs assistant aux matchs.

      Pour rappel, la première année du retour du club en SL, il y avait eu 11’000 spectateurs de moyenne, avec des pointes à 18’000 et 21’000, ce qui justifiat l’existence de cette enceinte. J

      Je ne parle même pas des différents matchs internationaux qui s’y sont déroulés ainsi que du récent match de hockey. Même si ce sont des coups, cela démontre qu’il y a un potentiel d’utilisation.

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      1. Bien dit Gasser ! Et j’ajoute que lorsque ce stade sera relooké et aux normes, il pourra accueillir diverses manifestations, pas uniquement du sport. Concerts, théâtre et autres spectacles. Tout ça pour rentabiliser ce stade qui devrait attirer d’avantage de genevois.
        En tout cas ça bouge enfin côté gestion.

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      1. On ne peut l’exclure. Effectivement, personne ne sait qu’elle est la réelle santé financière du club. Julien Karembeu et d’autres ont régulièrement déploré le manque de transparence du club sur ce point (et d’autres aussi). C’est vrai que personnellement, je me fais du souci car l’on ne voit pas comment le club va pouvoir tenir longtemps avec 1500 spectateurs payants. Le dernier match contre Bienne beaucoup de spectateurs avaient obtenus un billet gratuit. Donc…

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  1. Peu de chance gagner une votations ou le nom de Servette, qu’on le veuille où non, sera lié. Et il suffit déjà de lire les commentaires sur le site de la TDG pour prendre la température. Pour une bonne partie des « genevois » la frontenette nous suffirait.

    Par contre, une remontée en SL nous donnerai un gros coup de pouce.

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    1. J’ai reçu mes abonnements en 48 heures juste avant le 1er match et il y avait plein de billets gratuits pour les prochaines rencontres avec choix des tribunes + 1 bière gratuite. Que demander de plus ? Bravo le SFC pour les améliorations.

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  2. Les abonnements et billets payant c’est juste pour la forme et une façon de soutenir le SFC car si vraiment qqn veut faire toute la saison sans payer c’est possible je pense avec toute la distribution gratuite à chaque match

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      1. Je pense la même chose, il veut mieux un stade avec des sièges gratuits que presque vide avec ceux qui paient. C’est vrai que les ados que j’invite consomment pas mal aux buvettes.

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