After-match: Si proche, si loin?

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Le classement des Grenat après une nouvelle victoire pourrait laisser croire que nous sommes proches d’atteindre le sommet. Vérité ou illusion?

  • On peut tourner les chiffres dans tous les sens après cette victoire en terre seelandaise, Servette est à un point du leader (qui compte un match de moins) et devance 8 des 10 équipes de Challenge League
  • Kevin Cooper le disait d’ailleurs « Ce match il fallait le gagner. Maintenant si nous partons en vacances de Noël avec 3 ou 4 points de retard, on sera en bonne position après la préparation que nous allons faire à la trêve »
  • Les joueurs commencent à fatiguer et KC sait que les 4 derniers matchs devront être gérés « Nous ne prévoyons pas de match amical pendant la trêve internationale. Il faut gérer l’effectif et la fatigue qui s’accumule »
  • Au coup de sifflet final, le jeune Maxime Dominguez à couru vers Markovic pour saluer le buteur. Le meneur de jeu était visiblement très heureux du résultat!
  • Toujours ce même Markovic était très content d’apprendre hier que son pote de toujours Djokovic avait gagné à Paris. Ils ont dû avoir beaucoup de choses à se raconter au téléphone…
  • Malgré la domination servettienne, la victoire est somme toute assez chanceuse. Elle s’est déssinée grace au superbre but de Neven Markovic. Müller, décisif à plusieurs reprises, a fait le reste en sortant une parade de grande classe en fin de match…
  • Servette aurait pu regretter longtemps le jeu statique proposé. Et vu les contre-attaques très mal gérées, les Grenats s’en sortent par les poils avec les trois points…
  • Jean-Michel Aeby n’a pas été oublié par les supporters Servettiens qui ont scandé son nom à la fin du match. Bonne route Jean-Mich et à bientôt!
  • Lundi prochain Servette jouera un match important pour maintenir le LS à distance (4 points), voire plus en cas de victoire (7 points). Les Vaudois sont très revanchard après la défaite concédée dans les derniers instants à La Praille. Et Ianu n’est pas Sigriest…

Par Oscar Obradovic

36 réflexions sur « After-match: Si proche, si loin? »

  1. Manque un tueur devant pour être vraiment compétitif,comme déjà dit dans un autre article, allons chercher Rossini qui ne joue pas à Zurich.

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    1. OK, mais même si Chiasso bat ou fait match nul contre Wohlen, ça ne changera rien à la pertinence des propos ci-dessus… Qu’on se le tienne pour dit, on manque de poids en attaque et on fatigue à force de passer par les poils!

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      1. En fin de compte , les résultats de Wohlen nous importe peu non ? Maintenant qu’on sait qu’ils ne peuvent monter en super league.

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  2. Wholen ne voulant pas monter,c’est une chose.
    Il faut aussi penser si je me souviens bien que pour jouer en super league la saison prochaine la pelouse doit avoir un système de chauffage par le sol.

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    1. Très bien ce petit reportage sur Zubi un peu plus d’un an après son arrivée. Il rend peut-être le monstre un peu plus humain, tout en ne soulignant peut-être pas assez ses erreurs humaines qui ont coûté au club, à ses supporters.
      A noter : D’après l’article Zubi semble garder une influence importante dans la direction sportive bien au-delà de l’entraînement des gardiens.

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      1. ah ? Je ressens plutôt un type arrogant qui se mêle de tout. Dommage que le journaliste ne lui demande pas d’expliquer comment il est passé de 4 à 12 points de retard entre Noël et juin 14.

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      2. Je vais illustrer avant qu’on m’engueule de faire encore du parti pris :

        «da war nichts, rein gar nichts. Diese On-verra-Einstellung hier, furchtbar!»

        «Schreiben Sie, ich bin hier in alle Entscheidungen involviert.»

        Er strich Spieler und Angestellte von der Lohnliste, über zehn sollen es gewesen sein. Er führte die Jugendakademie mit dem Profiteam zusammen – zuvor hatte die erste Mannschaft in einem Park trainiert, fernab von den Junioren.

        Sérieux : il espère améliorer son image avec ça ?

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      3. Arrogant il l’a toujours été, même en tant que joueur..

        Un pouce vert pour l’article, très bon.

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    2. Un article magnifique dont l’auteur a visiblement un sens de la narration hors du commun. Si on le lit dans son ensemble, l’image de Zuberbühler s’en trouve valorisée. Enfin, un peu. C’est pas du cirage de pompe non plus.

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    1. En gros :

      «da war nichts, rein gar nichts. Diese On-verra-Einstellung hier, furchtbar!»

      il n’y avait rien (avant mon arrivée). Il y avait cette attitude « on verra bien », horrible.

      «Schreiben Sie, ich bin hier in alle Entscheidungen involviert.»

      Vous pouvez écrire que je suis impliqué dans toutes les décisions.

      Er strich Spieler und Angestellte von der Lohnliste, über zehn sollen es gewesen sein. Er führte die Jugendakademie mit dem Profiteam zusammen – zuvor hatte die erste Mannschaft in einem Park trainiert, fernab von den Junioren.

      Il a rayé des listes de paie des joueurs et des employés, il doit y en avoir plus de 10. Il dirigeait les jeunes de l’académie et l’équipe pro ensemble – avant la première équipe s’entraînait dans un parc loin des juniors.

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      1. Vous pouvez écrire que je suis impliqué dans toutes les décisions. : si c’est pas de la phrase pro-melon …

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      2. merci NF pour les traductions.

        le dernier paragraphe fait froid dans le dos. le type est content de licencier des gens, ça le fait sentir important.

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      3. @Vinas il paraîtrait qu’il avait du sang sur les mains et plusieurs sacs poubelle dans le coffre de sa voiture ! Un monstre j’vous dit !!!

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      4. un monstre, non.

        un incompétent qui utilise des journaux suisses-allemands pour faire de l’autopromotion, sans contradicteurs, oui.

        avec un peu de bol, ça marche, il retrouve un poste en Suisse-Allemande et nous lâche la grappe. 😀

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      5. Il n’y avait rien. Bien sûr qu’il n’y avait rien ou pas grand chose. D’abord la faillite. Puis deux présidents qui n’ont rien foutu. Ce n’est pas étonnant. Mais ça montre aussi le double langage du personnage qui dit: « c’est fantastique tout ce qu’on a ici d’un côté » et de l’autre « avant c’était n’importe quoi! »
        Je n’étais pas un détracteur de Zuberbühler jusqu’ici, mais cette tendance à tirer la couverture à soi montre bien qu’il ne pense qu’à ses intérêts personnels et ne regarde que son nombril. Ce qui finalement est très banal de nos jours!

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  3. ça m’énerve ces exigences pour monter en SL.Quels intérets pour le championnat les joueurs et le staff de Wohlen de gagner s’ils ne peuvent pas avoir la récompense de monter!!?!

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  4. cela me rappelle un cas assez amusant, il y a 3 ou 4 ans en Tchéquie, une équipe a gagné son championnat de 2ème division assez facilement avec plus de 10 points d avance , et ètait directement promue en 1ère division , refus des instances footbalistiques tchèques, motif… stade non adapté pour la 1ère division, la promotion ètait donc revenue à l èquipe classeé 2ème, refusée pour surendettement, on a donc sollicité l èquipe classée 3ème, qui a refusé la promotion faute de finances nécessaires, et, c est finalement l équipe classée 4 ème, avec plus de 20 points de retard sur le premier, qui a accepté la promotion, elle se maintien depuis assez facilement, joue cette année le milieu du classement et pense même de se qualifier pour l Europa League cette année ! De là à dire qu on peut se permettre de finir 4 ème, y un pas que n oserais franchir.

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    1. Merci beaucoup pour cet exemple vraiment très amusant: ça montre qu’en Suisse on n’est pas les seuls et surtout, ça souligne les limites du sport-spectacle qui coûte de plus cher!

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  5. Mfuyi et Markovic : Deux joueurs très décriés dans un passé récent et actuellement honorés.
    Ca en dit long sur les jugements parfois hâtifs mais surtout trop radicaux qui circulent parfois.

    Cela dit, ça n’en fait pas pour autant de grands virtuoses du football, et les deux ont encore un long chemin à parcourir pour rentrer dans la grande légende du Servette. Pourvu que cet élan leur soit bénéfique, ainsi évidemment qu’à toute l’équipe !

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    1. Je pense que la majorité des fans saluent la beauté du goal de Markovic ainsi que son état d’esprit de gagnant qui va au combat et mouille le maillot. Pour ma part je trouve toujours que ce joueur est très, très faible techniquement et que Kursner est meilleur à ce poste (en + d’avoir une marge de progression 10x supérieur).

      Quant à Mfuyi alors là c’est vrai que j’étais de ceux qui le critiquaient depuis pas mal de temps.mais force est de constater que je découvre un nouveau joueur depuis le début de la saison. En gros tout ce que je pouvais lui reprocher font partie de ses qualités et points forts à présent. C’est tant mieux et franchement j’adore me tromper dans ce sens-là!! 🙂

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      1. Mfuyi semble retrouver les qualités qui lui ont valu son transfert à Valenciennes. Il avait ainsi déjà démontré des qualités intéressantes.

        Je reste plus réservé sur Kursner. Il est techniquement supérieur à Markovic, mais reste loin des Moubandjé ou Rüfli. Avec pour le moment ce lourd handicap du physique. Rüfli n’était pas bien épais, mais présent physiquement. Là, il doit travailler. Nul doute qu’avec Owen, il va progresser dans ce domaine cet hiver. A suivre comme on dit.

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