La qualité de l’arbitrage et de la VAR en question

Photo : freschfocus

Depuis le début de la saison en Super League, chaque journée coïncide avec des expulsions ou des erreurs d’arbitrage. Si Servette a été plutôt épargné jusqu’à dimanche dernier, retour sur les prestations de Stefan Horisberger et de la VAR…

Une histoire de carton(s) rouge(s)…

l’histoire retiendra que le Servette s’en est allé, réduit à 10, obtenir 1 point à GC, en ce samedi 21 septembre 2024.

Les médias, emboîtés parfois par certains supporters, relèveront encore les failles qui demeurent dans le jeu grenat.

Au-delà des manques indéniables sur lesquels il convient de s’arrêter pour se donner les moyens de progresser, il y a un fait, qui n’est pas nouveau, et qu’il est absolument nécessaire d’aucunement passer sous silence. Il ne constituera en aucun cas une excuse, ni un élément derrière lequel il fera bien de se retrancher. Non, il représente juste un problème, un vrai. De ceux qui ont tendance à pourrir le football suisse. Ce genre de paramètre qui donne envie d’éteindre sa tv, de se lever de son siège pour aller rejoindre les buvettes plus vite que prévu, agacé et remonté. Voire pire, déçu et frustré devant tant d’injustice, de quitter le stade, purement et simplement.

Il faut parler là des limites d’un système d’arbitrage totalement dépassé. Il est un autre fait : ce Servette-là n’aura pas fait tout juste et il est encore très perfectible. On ose espérer que le temps jouera en sa faveur. Mais il a dû composer au sein d’un contexte qui lui a été totalement défavorable, 90 minutes durant. Il a ainsi dû terminer une partie à 10 contre 11, alors qu’il aurait dû, si les règles étaient logiques et si les hommes censés les faire respecter dotés de psychologie humaine basique, la finir à 11 contre 10.

On va revenir sur l’action qui coûte l’expulsion du général Ondoua. On pourrait nous répéter à l’envi qu’il n’avait pas à réagir aussi instinctivement. C’est un fait. Mais il convient également de le recontextualiser, comme souvent. En vrai, le joueur s’époumone depuis plus d’une heure aux 4 coins du terrain. Il en récolte un ballon qui lui a été volontairement, et pire encore malicieusement, envoyé en pleine face. Il aurait dû rester calme. Mais le demander équivaut à peu de choses près à exiger à un maître zen de rester stoïque à toute attaque, aussi traîtresse soit-elle.

Le général victime aura, de fait, dû se contenter de regarder la suite du match depuis les vestiaires. Alors que le vrai coupable, lui, en est sorti quitte, mais plus grave encore, bonifié! Car son antijeu stratégique lui aura valu les compliments de tout un groupe derrière lui = son club, déjà, pour le congratuler de permettre d’affronter un adversaire soudainement démuni. Or, on sait qu’en Super League, un club réduit à 10 ne gagne quasiment jamais. Mais, plus loin encore, il a été récompensé de son geste par l’arbitre, qui l’a jugé bien moins sanctionnable qu’une réaction émotionnelle juste humaine.

On tombe là dans l’incompréhension totale. Logique. Il y a une VAR, qui est censée, avec une prise de recul, renforcée par des images objectives à l’appui, pouvoir corriger des erreurs de jugement subjectif emporté par l’action. Les images auront défilé, encore et encore, mais pour rien du tout. Comme trop souvent en Suisse. A aucun moment, ce corps arbitral, qui s’est pourtant confondu en excuses par après, n’a su réagir sur le moment. C’est grave.

On parle là, ni plus ni moins, de faute professionnelle. Une injustice. Alors qu’il aurait fallu logiquement sanctionner de manière plutôt équitable les deux gestes, et donc de poursuivre la rencontre à 11 contre 11 avec 1 jaune de chaque côté, il a fallu que ces arbitres tombent dans le trop plein. Un excès dont ils sont par trop friands. Il suffit de s’y intéresser de plus près, d’ailleurs, pour constater qu’une journée de championnat suisse, constituée de 6 matches seulement, se termine régulièrement avec 2 cartons rouges. On ose dès lors à peine imaginer à combien de cartes rouges se terminerait une journée de Premier League, si ces mêmes arbitres qui sévissent en Super League devaient y arbitrer. Les stades anglais seraient-ils encore debout?

Si l’injustice s’était arrêtée là, il aurait peut-être été possible, quoique difficile, de la digérer. Cela aurait été de demander quelque chose que l’on sait depuis longtemps ne plus être potentiellement attendu. Une adaptation, voire une correction, découlant du bon sens. Non, Ondoua aura été confirmé, le surlendemain, dans sa sanction, formelle, sans aucune adaptation contextuelle, droite comme un i = 2 matches.

Pire, pour s’enfoncer encore plus loin dans l’incompétence générale, l’arbitre et la VAR auront oublié la faute de dernier recours sur un servettien, que même un aveugle, sans ses lunettes, aurait pu voir. Là où le Servette aurait dû terminer le match à 11 contre 10, il en repartira avec 2 cartons jaunes de plus dans sa valise criminelle.

Il y a des championnats dans lesquels la VAR analyse, prend son temps pour le faire. Cela peut prendre même 5 minutes parfois. La justice peut attendre. Il y en a d’autres où l’arbitre, une fois s’en être référé à la VAR et avoir pris sa décision, l’explique au stade via un micro. Ca aide à comprendre, à tempérer au moins les frustrations.

En Suisse, le supporter, peu importe pour quelle équipe il engage ses émotions, en est malheureusement quitte à composer, week-end après week-end, avec ces insurmontables sentiments d’injustice et de frustration, à même de consumer à petit feu sa passion.

GrenatDC

26 réflexions sur « La qualité de l’arbitrage et de la VAR en question »

  1. Merci, très bonne analyse d’un problème récurrent chez nous.

    La VAR n’est pas utilisée à bon escient, voire n’est pas utilisée du tout. D’ailleurs, les geeks savent-ils vraiment l’utiliser et l’appliquer ?? J’en doute fort.

    Nous avons d’ailleurs perdu pas mal de points depuis des années, lorsque des incompétences, injustices, partialités et autres manigances arbitrales ont été commises dans notre modeste championnat.

    Nos Grenat en ont fait et en font encore souvent l’expérience.

    Les jugements ne sont de loin pas appliqués de la même manière d’un pays à l’autre et comme justement dit dans un post d’un précédent article, si Ondoua prend rouge et deux matches, alors qu’Endrick du Real émascule son adversaire et prend un jaune ridicule, franchement, je ne sais pas comment je peux tenter de comprendre, mais je ne comprends vraiment pas cette différence d’application des sanctions.

    Nous sommes un parent plus que pauvre de l’arbitrage chez nous et il est de plus en plus facile de comprendre pourquoi quasi aucun arbitre suisse n’est sélectionné pour des compétitions internationales.

    Visiblement, cela ne dérange personne et l’incompétence ne tue pas ceux qui la pratiquent tous les weekends, prêts à voler des points à des clubs, souvent les mêmes…

    J’attends avec impatience les sempiternels : « Faut arrêter de s’en prendre aux arbitres, l’on peut s’en prendre qu’à nous-mêmes, bli bla blo, nia nia nia … »

    Ces fautes professionnelles flagrantes, un oiseau qui survole le Stade au moment du match pourrait les voir. C’est dire…

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    1. Quand Servette reçoit un carton rouge c’est la fin du monde mais quand un autre club romand en reçoit les journalistes ne bouge pas

      A bon entendeur

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  2. J’ai 60 ans ça fait 55ans que je vais supporter notre club ça fait 55 ans que systématiquement notre club est victime saison après saison de décision les plus bizarre pour rester poli et quand mon père était encore vivant il me disait que sfc depuis qu’il était gamin à toujours subis les malhonnêteté du corps arbitral je pense que dans 50ans ça sera toujours le même problème…

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    1. Merci pour tes propos, que je partage.

      D’autant plus que mon grand-père, qui jouait au Servette dans les années 30 me le disait quand j’étais gamin.

      Comme quoi…

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  3. que ce soit au foot ou au hockey je pense qu il y a un front anti romand et de plus en plus flagrant depuis que nous avons retrouvé les sommets dans les deux disciplines. On gêne de plus en plus.notre match contre Schaffhouse a été le sommet malgré notre mauvais match

    but ou pas sur la tête de Séverin (voir Suisse Espagne)

    expulsion de Guillemenot. Faute sur le 1 à 1. De plus aussi contre Gc il me semble que plusieurs fautes sur Tsunemoto non pas été sifflées

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    1. Oui. Et l’on peut certainement en rajouter un wagon des actions litigieuses non respectées arbitralement.

      Horrible-Sberger n’a-t-il pas avoué, après le match, que le fait de ne pas siffler la SURFLAGRANTE faute sur Kutesa, était une erreur…??!!

      Et l’on se souvient des joyeusetés de Cibelli contre Sion ainsi que la fameuse faute qui leur coûte la qualif en Coupe, alors que le match aurait dû être rejoué, car ils avaient droit à la VAR…

      Y’a plein plein d’exemples.

      Busacca, Bieri, Jacco, Horrible-Sberger, Picole-l’eau, Kuhrmann – les grands copains du SFC et du GSHC.

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  4. Les deux jaunes à TH et Rouiller sont d’un ridicules ! Aucun des deux homme n’est véhément, violent, virulent ni insultant (sinon c’était rouge…). Le capitaine et le coach doivent pouvoir argumenter avec le directeur de jeu c’est normal et sain.

    J’ai un profond respect pour l’arbitre qui subit une grosse pression à chaque match (notamment dans les petites ligues…) et il doit être protégé mais quand on voit le comportement de certains enragés d’entraineurs et joueurs qui ne prennent pas une biscotte en comparaison de Steve et TH c’est d’un manque de tact effrayant…

    Je rejoins Bertine et GrenatDC évidemment.

    Les erreurs d’arbitrages flagrantes ne doivent pas masquer nos erreurs et nos limites actuelles mais un match se gagne ou se perd sur des détails et malheureusement on est pas vernis en ce moment. J’apprécie fortement la VAR qui va corriger les erreurs/oublis flagrant des arbitres. Mon dieu comme j’ai pu m’emporter dans les années 90-2000 avec ces arbitres soient incompétents soit partisans… c’était beaucoup plus marqué qu’aujourd’hui avec un Servette joueur et des bourbines bourrins qui taclaient au genou sans vergogne. Aujourd’hui tout le monde joue au foot et les joueurs sont heureusement beaucoup plus protégés.

    Après sur une saison comme on dit… J’aimerais bien une réponse marqué de la direction ou du staff par rapport à ces oublis/erreur du corps arbitral. Sans faire du CC, on doit mettre la pression et arrêté d’être les petits gentils qui tendent l’autre joue.

    Je n’oublie pas non plus qu’en finale contre Lugano, certains arbitre auraient sifflé la main de Keigo dans nos 16m (80e ?). Il faut aussi se remémorer les matchs où l’arbitrage n’a pas été contre nous.

    Place au derby, j’espère qu’on aura pas à parler de l’arbitre et qu’on va leur rouler dessus comme il se doit !

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  5. Bien épargné jisqu’à dimanche ? C’est faire peu de cas de la honteuse expulsion de Guillemenot contre Schaffhouse qui se prend un deuxième jaune pour simulation alors que la faute était tout aussi évidente que celle sur Kutesa à Zurich

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    1. Très juste.

      Le match à Schaffhouse, ponctué d’une élimination en Coupe (rien que ça) est très entaché, lui aussi, d’erreurs d’arbitrage grossières.

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  6. Je parle strictement des dernières saisons, Piccolo, Chudi et ce Horisberger, le but qui a été accordé à Zurich alors qu’il y avait clairement une faute sur Tsunimoto (VAR Absent), le drame contre ST GALL avec Piccolo et Horisberger avant lui (Horisberger s’est excusé auprès de Servette à plusieurs reprises dans différents matchs les derniers 2-3 saisons)
    Je suis désolé, ce ne sont pas des erreurs, ce sont des agendas.
    Je ne suis pas d’accord que si le arbitre rate l’action, ET l’arbitre de touche le rate aussi, mais ne vous inquiétez pas, il y a le VAR…OUPPS raté aussi.
    Une équipe de tels clowns dans n’importe quelle entreprise sera renvoyée avec effet immédiat. La question ici est de savoir ce que fait la Fédération suisse de football à chaque fois un arbitre s’excuse auprès d’une équipe/club ????

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  7. L’erreur la.plus emblématique qui selon loi est un pur chef d’œuvre de faute d’arbitrage en tout genre reste la faute non sifflée sur Schalk par Piccolo à Saint-Gall.

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  8. Totalement d’accord avec GDC ainsi que les autres commentaires sur l’arbitrage anti-romand et surtout anti-servettien, à chaque partie je tente de rester neutre et pas trop partisan mais là, c’est purement de la malhonnêteté, ce nain de jardin de Stefan Horisberger contre GC en est la preuve mathématique, mais il y en a tant d’autres et il y en a eu dans le passé aussi!

    Je pense que le club devrait faire une opération coup de force à l’instar de CC qui voulait à l’époque montrer tous les faits de jeu litigieux qui tournent en sa défaveur, cela fonctionne un temps (Picolo en Ch. ligue) mais après, l’arbitrage redevient médiocre et surtout partial! J’espère que notre direction ne restera pas les bras croisés, en effet, qui se tait consent.

    Malheureusement, nous avons de mauvais arbitres qui se complaisent dans leur médiocrité (très peu sont des arbitres internationaux), c’est une chose, mais le plus grave, c’est leur partialité, ce qui prouve une malhonnêteté intellectuelle crasse, entretenue depuis des décennies, et in fine fausse sur la longueur le championnat, je ne crois pas ou plus à l’équilibrage des bonnes ou mauvaises décisions durant la saison, cela nous a coûté trop de points perdus! Et la VAR, sensée améliorer l’arbitrage ne fonctionne qu’à géométrie variable dans notre championnat! Si Servette avait des fans turques ou grecs, je ne pense pas que les arbitres dormiraient tranquille!

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  9. très bon article de GDC.

    Servette est certainement l’équipe la moins aimée des arbitres qu’ils soient romands ou bourbines comme je le constate match après match depuis plus de 50 ans.

    nous perdons à Schaffhouse à cause des décisions honteuses de ce soit disant arbitre et l’arbitre contre GC nous a pourri le match.

    donc bravo et félicitations à nos grenats d’avoir un des plus grands palmarès de notre pays et de figurer régulièrement sur le podium depuis notre retour en super ligue.

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  10. petite question:

    si lors du dernier match apres la faute sur kutesa (desole, les accents ne marchent pas sur mon clavier), GC aurait inscrit un but dans cette action. Le VAR aurait du intervenir?

    Sinon, pourquoi pas envisager un truc comme dans le hockey (oui, c est toujours etrange de melanger les sports), le « coaches challenge »?

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  11. Je pensais que avoir un DS et un entraîneur Suisses-allemands pourrait aider le SFC et à moins subir mais visiblement c’est pas le cas. Quelle est la marge de manœuvre de la direction avec ces cas flagrants de mauvais arbitrage. Il faudrait un vrai dialogue avec toutes les instances concernées et la mise en place d’une stratégie visant à augmenter le niveau.

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    1. Comment veux-tu qu’il en soit autrement ? Notre DS et notre coach, suisses allemands, ont commis l’irréparable aux yeux de Muri et du laboratoire des geeks, ils dirigent sportivement et entraînent un club Welsche… …

      ça te suffit ??!!:::

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    2. A mon avis, les discussions ne servent à rien. Ils ne changeront jamais, ça dure depuis des décennies cet incompréhensible phénomène.

      Picole-l’eau avait été soi-disant puni et relégué un court laps de temps, j’imagine juste pour éteindre un peu l’affaire et il est revenu ensuite rapidement pour étaler à nouveau toute son incompétence !

      Chez nous, l’impartialité arbitrale ne pourrait être possible que par le biais d’arbitres étrangers, mais ce n’est pas prévu comme pour les matches européens voire internationaux.

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      1. Moi je pense plutôt qu’il y a un mythe sur le sujet car les erreurs sont des fois en notre faveur. On a un sentiment perpétuel de persécution

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    1. totalement faux ce n’est de loin pas un mythe je dirais au contraire que c’est une triste réalité qui ce confirme d’année en année.

      Pour une main de Tsunemoto en finale de la coupe combien de décisions totalement injustes ont été prises contre nous..: il faudrait plusieurs pages pour les égrener.

      malgré cet acharnement nous avons un des plus beau palmarès de Suisse. N’en déplaise à Claude qui visiblement n’a pas le sang grenat

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      1. Pas le sang grenats je prends ça comme une insulte, dans mon jeune âge j’ai joué à UGS, mais déjà je me rendais aux Charmilles dès mes 9 ans, car j’aimais ce club, je l’ai suivi sur tous les terrains de suisse, même lorsqu’il jouait en 1ere ligue, ça m’a fait découvrir des régions où je ne serai jamais allé, à cet époque à la Praille on n’était que quelques centaines à assister aux matchs j’espère que tu y étais, j’ai un abonnement avec mon épouse depuis 65 ans, j’en ai 88, J’aimerais que ton sang soit grenat que le mien.

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      2. En fait je pense qu’il y a une incompréhension. Je ne crois pas que le message de Michel t’était adressé Claude 👍

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  12. Le problème est dans la formation des arbitres « amateurs » en Suisse. Le paradoxe est là. Lorsque l’on veut une ligue PRO, on a des arbitres pro, c’est aussi simple que ça. Des entraînements physiques, des tests, des simulations etc pendant toute la semaine avant le match.

    J’ai été arbitre (ligues inférieurs) et c’est très difficile comme sport (c’est un sport) mais avec de l’empathie et du respect des joueurs, on peut faire la différence.

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  13. Eternel débat, je note quand même que les choses se sont quelque peu améliorées puisque l’arbitre le plus incompétent des vingt dernières années (minimoum), à savoir le non regretté Bieri, ne fait plus partie de la corporation.
    Je remarque aussi qu’on a quelques arbitres plutôt bons : Schnyder, San et Fahndrich (et comme le hasard fait bien les choses, ce sont pratiquement tout le temps eux qui nous ont arbitré après l’affaire Piccolo).
    Et puis, il y a les autres qui oscillent entre passables, médiocres et franchement mauvais.

    Concernant le match contre GC, y’a deux choses qui m’ont principalement dérangés : le manque total de psychologie de Horisberger, on aurait dit que c’était le grand retour du très dispensable Bieri.
    Et surtout la VAR ou plutôt son inaction. Elle aurait dû au minimum réagir sur la faute contre Kutesa pour signaler un potentiel carton rouge. Et là, c’est franchement inexcusable.

    Alors oui, arbitre ce n’est pas un job facile. Mais non seulement personne ne leur a imposé ce job mais en plus ils sont correctement rémunérés pour le faire. Donc un bout d’un moment, faut se montrer digne de cette charge. Et on est en droit d’attendre mieux de leur part mais également de leur encadrement qui doit faire le ménage quand certains cumulent les mauvaises décisions.

    A noter d’ailleurs que ce manque de discernement n’est pas propre à l’ASF. Suffit de se rappeler du clown germanique qui a officié lors du match Danemark-Suisse et qui traîne une liste de polémiques longue comme un jour sans pain. Totalement incompréhensible de confier un match international à un tel arbitre.

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