La gueule de bois mais on est dans les premiers !

Ce matin, le supporter grenat voit tout en gris. Il fait froid, le ciel est gris, on va vers l’hiver, la pluie viendra un jour, c’est sûr. Pour résumer, on a la gueule de bois. Mais a -t’on raison? Moi je dis NON!

Hier, les Grenat ont été mauvais. Le coaching aussi. Mais quelle équipe réussit tous ses matchs? Servette était beaucoup plus fatigué que Lausanne à juste titre. Presque le double de temps de repos pour les vaudois (une aberration!). La surface synthétique était très défavorable au Servette. Mais dans les tribunes, c’étaient une marée grenat. Tellement beau! On a gagné le combat des tribunes.

Il y a une semaine, Servette avait livré un excellent match à Zurich avec un coaching de haut niveau. On était premier. Mais on savait que la saison serait longue. Avec des hauts mais aussi des bas comme aujourd’hui.

Mais en battant Zurich samedi et en imaginant Lugano ne pas faire 3 points à Berne donc ne pas gagner (ce qui ne serait pas surprenant), on serait de nouveau leader. Nous n’avons qu’un point de retard sur Zurich et Lugano. C’est tout!

Alors oui, le soleil brille chez les Grenat qui continueront à nous enchanter.

Par Oscar Obradovic

33 réflexions sur « La gueule de bois mais on est dans les premiers ! »

  1. Je dirais que le problème est mental.

    A chaque fois qu’il faut s’imposer et gagner pour passer l’épaule et prendre/conserver la première place de classement, on s’écroule.

    On dirait que partir de la 2ème-3ème place et dans la peau de l’outsider convient mieux au mental de ce groupe.

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      1. la seule et unique fois…

        il faudrait un changement de mentalité pour garder sur la durée la hargne de la première place et ne pas vouloir la lâcher comme des mort de faim.

        la qualité de l’équipe est la, c’est indéniable. C’est dans les têtes que ça lâche parfois à mon sens.

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  2. Je n’ai pas vu le match je viens du Valais et j’ai un abonnement…. Vous êtes dur… Servette avait deux jours de récupération en moins… C’est important à ce niveau. De plus Lausanne joue bien sur synthétique…

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  3. je suis assez d’accord avec JP et le match à Zurich fait figure d’exception. La saison passée alors que les joueurs avaient bénéficié d’une pause et que l’on recevait Stade Lausanne et Zurich à domicile, on avait perdu les 2 matchs sauf erreur alors que 6pnts nous auraient permis de prendre la tête. Bref, le résultat le plus décevant est le nul contre Lucerne plus que la logique défaite à Lausanne. Maintenant toutes les équipes se tiennent même si Bâle semble avoir trouvé une belle alchimie. Ils possèdent ce qui nous manque, un buteur et beaucoup de joueurs capables d’amener le danger en attaque. Si kutesa est vérouillé on a plus grand chose comme solution offensives.

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  4. Nous nous y étions à Lausanne mais on était dans le gris des fumigènes, alors on a rien vu. De ce fait je ne peux juger le match. RIEN DE RIEN! Je dis M….e à ces fumigènes qui n’apportent rien.

    Chantons , applaudissons , insultons mais svp plus de ces saloperies de fumis.

    MERCI

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    1. Tout à fait d’accord avec toi

      La prochaine fois il faudra installer de grand ventilateur pour dégager cette enceinte de m…

      Je suis aller à la buvette tellement je n’y voyait rien, c’était affligeant

      HOP SERVETTE mais plus de fumigène à la Tuilière SVP

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  5. Merci pour ce discours encourageant, Obra.

    Même si perso, j’ai aussi la gueule de bois ce matin, tant ce weekend est lourd à oublier.

    Il faut changer le mental, c’est vrai. Apporter du positif, on est finalement 3èmes à un point des deux autres.

    Pour y parvenir, toutefois, il faudra modifier la mentalité dès le départ du match, car nous savons tous que le Z ne fera pas deux fois le match du Letzigrund, Marchesano sera certainement de retour et les Zürches se seront abreuvés d’enseignement au sortir de la farce d’hier.

    Mon sentiment est, comme je l’ai dit déjà, que le 1-2 encaissé à la Praille jeudi dernier a flingué le mental de l’équipe qui a dû compter sur son buteur maison Kutesa, qui n’est pas avant-centre faut-il le rappeler, pour arracher le match nul à domicile. Beaucoup de pression pour ce faire, beaucoup (trop) d’énergie dépensée et davantage mentalement que physiquement, puisque nous ne jouons plus que sur un tableau et les joueurs sont préparés pour tenir des semaines anglaises.

    Cela fait, le derby (ouais…) d’hier n’était pas le meilleur moyen, après cet échec de jeudi dernier, pour relancer la machine de la gagne, car l’esprit n’était certainement pas conquérant dans les têtes de nos Grenat, leur coach non plus. Et puisque vous avez dit (je n’ai pas vu le match) qu’il était sans réactions (notamment vu les changements à la 75 ou 78ème seulement) ni modification de système de jeu ni adaptation en cours de jeu à l’adversaire, il n’a pas insufflé la niaque nécessaire pour renverser la situation et rétablir la hiérarchie que nous avons en réalité face aux pêcheurs.

    Utilisons au mieux cette semaine pour recharger les batteries, sur le plan mental d’abord, les organismes suivront, mais encore une fois, DANGER, le Z ne va pas réitérer son fiasco du Letzigrund.

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  6. Je suis d’accord avec Obra. C’est bien évidemment frustrant de ne pas enchaîner les victoires et prendre le large. On peut critiquer l’entraîneur, les joueurs. Mais au final, nous sommes dans le trio de tête, on dispose pour l’heure d’une marge raisonnable avec la barre. Mine de rien, on vient de jouer Lucerne en semaine devant 9’500 personnes, soit 2’000 de plus que l’an passé en week-end.

    On peut espérer mieux, mais le bilan est loin d’être mauvais. On devient gourmands, bien évidemment. Mais on peut l’être sans noircir le tableau à outrance. J’avais relevé que notre 1ère place était due à une part de chance. Partant de là, notre équipe étant loin d’être dominante, il n’est pas illogique que nos résultats soient quelque peu inconstants.

    On refera le point après Lugano. Je suis moyennement optimiste pour nos 3 prochaines rencontres, mais pour l’heure, il n’y a pas le feu au lac (de Genève).

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  7. J’écoutais Contini sur Blue Sport hier soir. Il disait que tous les entraîneurs sont bardés de diplômes et connaissent toutes les tactiques etc mais ce qui fait la différence d’un coach avec un super coach c’est le discours, à l’équipe et aux joueurs individuellement. Là je doute des capacités de communication de TH mais c’est purement suggestif. Juste mon impression en écoutant ses interview et à le voir sur le bord du terrain.

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    1. contini est un baratineur. il n’a jamais réussi nulle part en tant qu’entraîneur. il n’a certainement jamais fait partie des grands entraîneurs.

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      1. Jamais réussir nulle part ? Ce n’est pas Ancelotti mais promotion avec Vaduz, maintien avec Vaduz, bonne saison à Lauz sous Cissé, maintien avec GC dans des conditions aussi mauvaise qu’à Lausanne.

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    2. Le discour de TH était clair, on y va pour perdre. Rien qu’en mettant Frick et Douline sur le banc, c est le message que ça envoyait. Et quand tu as comme premier changement un jeune qui n a jamais joué en SL on peut se dire qui ne cherchait vraiment pas le nul ou la gagne (Varela a fait une superbe entrée). Y aurait peut être fallu cha ger Ondua plus vite (il a bien fini le match mais il a pris le bouillon pendant 80 minutes).

      Dès fois je me demande si y a pas des consignes qui dit : »faut pas qu’on soit premier »

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  8. Servette possède à priori une des meilleures équipes en Suisse , mais n’a pas réalisé de mercato… ça va bien finir par se voir sur les résultats …

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    1. N’a pas réalisé de mercato? :

      • Adams
      • Von Moss
      • Simbakoli
      • Beniangba
      • Bouzamoucha

      Ca fait une moitié de 11, tout de même, et nous avons 30 joueurs dans notre contingent. Alors, ok, aucun de ces joueurs n’arrive pour le moment à s’imposer dans ce contingent. Mais la stratégie sportive a été de dépenser pour conserver nos meilleurs éléments. Ainsi que pour prolonger nos meilleurs espoirs. Sans cela, certains ne seraient probablement plus là. Attention de ne pas tout remettre en question dès qu’on perd 1 match.

      Aucune somme de transfert n’a été dépensée, il nous reste donc des moyens pour le prochain mercato. Et, pour rappel, nous ne sommes qu’à 1 point de la 1e place.

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      1. Très bonne analyse que je rejoins tout à fait.

        La stabilité est le meilleur des mercatos, à la base, car une équipe qui se connaît est plus performante.

        Les matches ratés ne sont pas dus au mercato, mais à l’aspect mental qui demande travail, préparation et encadrement des joueurs par le staff.

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      2. Oui, juste.
        J’ajouterai que cela dépend aussi du niveau des adversaires. Le championnat est très serré. Aller gagner à Lausanne, surtout actuellement, n’est de loin pas évident. D’ailleurs, qui ira gagner là-bas?

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    2. Conserver Kutesa, Cognat, Crivelli, Antunes (même si pas incroyable cette saison) c’est déjà un mercato réussi (et pas gratuit !).

      Sans compter les jeunes qui avaient des offres fermes et auraient pu partir sans le bon travail de Weiler (Varela, Srdanovic).

      Bien sûr on aurait aimé voir Carlos débarquer (ou autre n°9 hors de prix), ce serait le cas si Bâle n’avait pas joué la surenchère mais il faut savoir reconnaitre que la direction a fait du bon boulot compte tenu de nos moyens et de la couteuse boulette des emails.

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      1. Tu es sûr Obra ? J’ai lu qu’on pouvait s’approcher des 2 millions soit les salaires des joueurs en plein car ils n’ont pas joué (perte de valeur et de forme…).

        Tant mieux si faible.

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      2. Concernant les joueurs oui, mais on ne connaît pas les indemnités qu’à dû verser le club aux clubs prêteurs lésés. Et j’ai aussi entendu le chiffre de 2mio.

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      3. Je vois mal Servette donner un million à un club pour un prêt. Il aurait été en justice pour ne pas donner et rien n’est arrivé.

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      4. Effectivement moins que 2 millions.
        Mais, comme tu le relèves Mike, conserver nos meilleurs joueurs, ainsi que nos meilleurs espoirs, a un prix. Important.

        Après, il y a une question de politique. Le Servette, ses investisseurs en tête, axent la leur sur l’identité, la formation. C’est essentiel à tenir en compte. En cela, débourser 2mio 1/2 pour un Carlos ou un Nsame, mais voir partir, dans le même temps, 3 espoirs, n’aurait aucun sens. La stratégie sportive n’est pas du tout la même au LS, par exemple. Géré par Ineos, et qui fait partie d’une constellation. Eux ont par exemple un super potentiel à disposition, mais qui est formé chez eux? Et qui restera?

        Ils peuvent bien gagner aujourd’hui, mais ils dépendent entièrement d’un investisseur étranger. Et ne sont aucunement leur priorité. Je ne vois pas vraiment, en outre, ce que leur politique amène au foot suisse, mais bon, ça c’est autre chose.

        Nous avons une stratégie intelligente, ancrée, qui porte ses fruits. Il y a une semaine, nous étions sur le toit du monde. Il faut se démarquer de la pensée de l’instant, qui fait que dès qu’on perd un match, tout est nul.

        Cette pensée de l’instant qui gagne les médias eux-mêmes. Je pense au très bon Tim Guillemin, qui sur la base de 2 ou 3 matches, a enterré Stevanovic, le poussant à la retraite. Or, notre brave Micha est (toujours) actuellement le meilleur joueur du championnat, ni plus, ni moins.

        4 derniers matches (dont 1 défaite et 1 match nul, et évoluant à une place qui ne serait pas la sienne) = 5 passes décisives (+ toutes celles que l’équipe n’a pas concrétisées) et 2 buts. Ca fait comme un record pour qqn qui, soi-disant, n’avancerait plus…

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      5. Surtout que l’on sera peut être premier après le prochain tour. Et peut être deuxième après le tour à Bâle…

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      6. Et même si on devait perdre les 5 prochains matches. L’essentiel reste ce que l’on fait, pourquoi, et comment. Le foot se construit sur la durée, la projection, et non l’instant.

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      7. Pour en revenir aux histoires d’indemnités, ce chiffre a circulé. Est-ce qu’il est fantasmé, proche ou très éloigné de la réalité, on le saura sans doute jamais et c’est peut-être mieux ainsi.

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