La pelouse de la Praille, le hara-kiri servettien

Photo de la Praille avant d’accueillir les Rangers… Photo : Servettefc.ch

Les années se suivent. Et elles se ressemblent toujours sur un point : l’état catastrophique de la pelouse du Stade de Genève.

Que l’analyse se teinte d’optimisme ou de pessimisme, le constat est toujours le même : la pelouse du Stade de Genève est indigne. Des attentes. Des besoins. Et des nécessités.

Que ce soit en terme d’image du club, de la ville et du canton qu’il représente, la pelouse saccagée de la Praille rend concret un manque de vision stratégique du club, incapable d’assumer le juste choix de jouer sur une pelouse naturelle.

Cette pelouse est tout simplement une honte. Champignons ou pas. Elle est indigne d’un club professionnel comme le SFC pour qui est constitue un frein monumental à sa progression. Et cela à un point tel que la presse écrite va jusqu’à questionner sur l’opportunité pour le SFC de modifier son style de jeu en conséquence.
C’est tout simplement insensé qu’aucune solution pérenne ne soit trouvée. Ca l’est d’autant plus quand on évalue les investissements consentis. Le tout depuis plusieurs années.

C’est tout simplement insensé qu’aucune solution pérenne ne soit trouvée. Ca l’est d’autant plus quand on évalue les investissements consentis. Le tout depuis plusieurs années.

Une des solutions réside dans la lumino-thérapie pour favoriser la photosynthèse de la pelouse et son enracinement au sol. Mais elle est limitée pour des raisons de pollution lumineuse. Un peu comme le chauffage de la pelouse du stade de la Tuillère, installé à grand frais, mais inutilisable pour des raisons de politique environnementale. Bienvenue au 21 ème siècle.

Le remède n’est clairement pas et ne sera jamais une pelouse synthétique. Mais le SFC, même locataire du stade, ne peut plus rester les bras croisés en cherchant des excuses.

En tant qu’exploitant du stade et en tant que gardien de ses traditions et de son ADN, notamment le beau jeu, le Servette FC ne peut aujourd’hui plus souffrir quelque à peu près que ce soit.

Les joueurs grenat doivent pouvoir jouer leur football au stade de Genève sans s’attendre à 117 mauvais rebonds possibles avant de toucher et de renvoyer le cuir.

Il en va du développement du club lui-même.

Par le Prince Igor

17 réflexions sur « La pelouse de la Praille, le hara-kiri servettien »

  1. Ne pourrais t’on pas installer une pelouse comme à Vessy ?

     » le nouveau terrain d’entraînement du Servette FC a été livré officiellement hier matin au club genevois. Il s’agit d’un terrain naturel renforcé de fibres synthétiques permettant un usage accru d’une surface de 105×68 m, répondant aux normes de l’ASF. « 

    https://www.geneve.ch/actualites/servette-recoit-nouveau-terrain-entrainement-vessy

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    1. mais non voyons pour les filles ce seta un billard!!!

      Jouer devant 300 personnes et ́4000 invités ça en vaut la peine pour l’UEFA!!!

      DE QUI SE MOQUE-T-ON?

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  2. J’ai cru entendre que le problème provient du sous-sol, pas adapté. Autrement dit, ce serait un problème perpétuel.

    Je ne suis donc pas sûr que la solution ne sera pas au final un synthétique. Ca réglerait plusieurs problèmes, y compris le terrain d’entraînement. Par contre, bye bye les matches internationaux.

    Je déteste cette idée, mais est-il vraiment envisageable de refaire la pelouse tous les 3 ans ou de modifier la pelouse en profondeur ?

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    1. Un problème du sous-sol. Pas sur, je me souvient de l’époque quand Hizfeld dirigeait la Nati. Il voulait toujours jouer à Genève car c’était à l’époque le meilleurs terrain en Suisse. Alors que l’on était en LNB.

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  3. La question sur la pelouse du Servette FC est un « marronier ». Il me semble important que la Fondation du Stade se penche un peu plus sérieusement sur le dossier. Mais peut-être qu’ils (qui?) y réfléchissent…

    En attendant, voici une liste des arguments pour et contre le passage à une pelouse synthétique ou hybride, ainsi que quelques exemples de clubs européens concernés.

    Arguments pour une pelouse synthétique ou hybride

    1. Résistance et durabilité :

    • Les pelouses synthétiques sont beaucoup plus résistantes aux conditions climatiques extrêmes (pluie, froid, neige). Elles permettent de maintenir une qualité constante toute l’année, ce qui est essentiel dans des régions où les hivers sont rudes.
    • Les pelouses hybrides (naturelles renforcées par des fibres synthétiques) combinent les avantages du naturel et du synthétique, offrant une meilleure durabilité tout en conservant une sensation « naturelle ».

    2. Réduction des coûts d’entretien :

    • Les pelouses synthétiques demandent moins d’entretien (arrosage, tonte, fertilisation), bien que leur installation initiale soit coûteuse.
    • Les hybrides nécessitent un peu plus d’entretien que les synthétiques, mais bien moins que les naturelles.

    3. Optimisation des usages multiples :

    • Si le stade est utilisé pour d’autres événements (concerts, rugby, etc.), une pelouse synthétique est moins affectée par une utilisation intensive.
    • Les clubs ou équipes amateurs peuvent aussi profiter de l’infrastructure sans endommager la surface de jeu.

    4. Impact positif sur le jeu :

    • Les surfaces synthétiques modernes offrent un rebond et une vitesse du ballon très homogènes, ce qui favorise un jeu fluide et rapide.
    • Les pelouses hybrides, utilisées par plusieurs grands clubs, réduisent le risque d’accidents dus à un terrain irrégulier.

    Désavantages potentiels

    1. Coût initial élevé :

    • L’installation d’une pelouse synthétique ou hybride représente un investissement important (surtout hybride), mais cela peut être amorti sur le long terme grâce à des coûts d’entretien réduits.

    2. Impact sur les blessures :

    • Les joueurs critiquent parfois les pelouses synthétiques, les considérant comme plus dures, ce qui pourrait augmenter le risque de blessures articulaires (chevilles, genoux).
    • Les pelouses hybrides, bien que plus naturelles, n’éliminent pas totalement les risques si elles ne sont pas entretenues.

    3. Moins écologique :

    • Les pelouses synthétiques, composées de matières plastiques, posent des questions environnementales (production, recyclage, microplastiques).
    • Les hybrides, en revanche, sont plus respectueuses de l’environnement.

    4. Réception par les joueurs et fans :

    • Certains joueurs préfèrent les pelouses naturelles, qui offrent une sensation plus « authentique ».
    • Les puristes parmi les fans peuvent aussi voir le passage au synthétique comme une perte de tradition.

    Exemples de clubs utilisant des pelouses synthétiques ou hybrides

    Synthétiques :

    • En Angleterre, la Premier League n’autorise pas encore les pelouses entièrement synthétiques, car elles privilégient les surfaces naturelles pour des raisons historiques et esthétiques.
    • Toutefois, en Écosse, certains clubs jouent sur du synthétique (comme Kilmarnock FC en Scottish Premiership).
    • Dans d’autres ligues européennes, c’est plus commun, notamment dans les pays nordiques, où les conditions climatiques rendent difficile l’entretien de pelouses naturelles.

    Hybrides :

    • La majorité des grands clubs européens (y compris Liverpool, Manchester United, Arsenal, et Tottenham) jouent sur des pelouses hybrides. Ces surfaces combinent les avantages des fibres synthétiques et du gazon naturel.
    • Le Real Madrid, le FC Barcelone, et d’autres géants européens ont adopté ce système pour ses performances et son esthétique.

    Alors ? pour Servette FC ?

    Une pelouse hybride semble être le meilleur compromis. Elle répond aux normes des grandes compétitions et conserve une sensation naturelle.

    Une pelouse synthétique peut aussi être envisagée, mais je doute que ce soit bien accepté par les joueurs et le public…

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    1. Franchement je comprends pas… à Laconnex, à Compesières ou à Collex-Bossy les pelouses sont normales.. et à la Praille ça devrait être « rocket science »?

      Y’a t-il quelqu’un qui est frustré par le fait qu’on a pas choisi de mettre un synthé dégueu à la place et qui vient saupoudrer la pelouse de champignons?

      Je vois déjà les titres l’année prochaine: « la Praille passe au synthétique, la pelouse naturelle ne prenant pas »

      Que ce soit des gens mal-intentionnés ou juste de l’amateurisme dans la gestion du stade, c’est une affaire ridicule et risible. Une énième genferei, en somme.

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      1. ça semble bien parti

        Servette veut Nonge, son agent en parlehttps://www.tdg.ch/transfert-servette-veut-nonge-son-agent-en-parle-662329720933

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    2. Merci aux rugbymen avec leurs godasses contaminées de défoncer la superbe pelouse. Comme si ils ne pouvaient pas saccager un terrain vague côté français plutôt que de foutre la m…. dans notre institution.

      😡😤👎

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    3. Une fois de plus un des meilleurs spécialistes Suisse voir + qui avait répondu à l’appel d’offre lors de la construction du stade et qui n’avait pas été choisi, m’avait informé que la solution choisie ne fonctionnerait jamais car (de mémoire) ce qu’il y a été mis sous la pelouse est une grosse erreur avec un mélange de terre, charbon ou je ne sais quoi . Bref il avait raison et donc aujourd’hui il faudrait tout enlever et mettre sous la pelouse autre-chose

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    4. Concernant Donge j’ai effectivement ma réponse il est actuellement à l’Estac de Troyes prête par la Juventus mais il ne joue pratiquement pas pour des raisons extra sportives ? Selon son agent les tractations sont en cours mais rien n’est encore signé

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    5. Faut que le club devienne sérieux. Si le fondation rappelle souvent au clubs qu’il faut désinfecter les chaussures de foot et ils le font jamais, c’est pas étonnant que les champignons reviennent souvent

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