Sondage: Réveille-toi Gourvennec !

Autant il incarnait l’espoir et le changement quand il a remplacé Häberli, que Gourvennec déçoit. Après une série impressionnante de défaite dont une mortifiante à Yverdon, une autre en championnat à Winterthour qui succédait à un autre échec à Thoune, force est de constater que nous sommes très faibles. Mraz qui ne joue pas (une minute contre Thoune 😤), Aye qui reste sur le terrain alors qu’il ne produit rien, le fantôme 👻 Morandi qui rentre encore et encore, … Pas de choix tactique qui influence le devenir des matchs. Bref, un entraîneur qui dort dans sa zone.

Et vous, vous en pensez quoi?

Par Oscar Obradovic

38 réflexions sur « Sondage: Réveille-toi Gourvennec ! »

  1. Franchement, difficile de ne pas être d’accord : Gourvennec déçoit.
    Servette a un vrai problème de fond.
    Ce 4-5-1 statique, avec des centres pour personne et un avant-centre isolé, ne mène nulle part.

    Morandi, lui, montre l’attitude qu’on attend : il se bat, court, cherche les ballons.
    C’est clairement lui qui devrait être un 10 avec une vision, l’énergie et la mentalité pour dynamiser le jeu.

    Fomba, désolé, mais il ne convainc pas. Cognat, lui, porte trop le ballon. Il veut bien faire, mais ralentit toutes les transitions.
    Et pendant ce temps, Ayé fait ce qu’il peut, seul devant, à remiser pour personne.

    Il faut arrêter les demi-mesures et aligner deux vrais attaquants.
    On a besoin de présence dans les seize mètres, de mouvement et de vitesse.
    Regardez Thoune : deux attaquants, des courses directes, du foot simple et efficace. Résultat : ça marque.

    Et que dire des deux changements à la 90e minute ? Ridicules.
    À ce stade, ce n’est plus de la stratégie, c’est du symbolique.
    On ne réveille pas une équipe endormie à la dernière minute (normalement, on la construit dès la première minute pour gagner…).

    Servette a les joueurs pour faire mieux. Mais tant qu’on restera bloqués dans ce schéma sans audace ni rythme, on va continuer à jouer sans danger.
    Il faut du jeu vers l’avant, de l’intensité, et des décisions courageuses. Et vite.

    Et des séances d’endurance…

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    1. Morandi qui se bat ? On n’a pas la même vision du joueur. Mais c’est un détail.

      Le Servette de samedi, c’est 4 milieux axiaux en même temps sur la pelouse (Fomba, Douline, Cognat et Antunes). Mais c’est aussi aucun joueur capable de prendre la profondeur. C’est aussi une composition étrange avec le seul joueur de couloir positionné sur l’aile quand on a 2 joueurs qui pourraient occuper ce poste (Antunes et Morandi).

      Jouer à 2 attaquants ? Avec Jallow, Varela et Atangana blessés, et Mraz qui combine mal, je pense que c’est pour le moment vraiment compliqué. Il y aurait l’option Guillemenot, mais il ne semble pas entrer dans les plans. Donc, jouer avec Ayé seul en point n’est pas absurde. Le problème, c’est comment on amène la balle. C’est là que mettre par exemple Morandi au centre et Stevanovic à droite aurait déjà permis de mieux équilibrer l’équipe.

      Alors oui, on a besoin de vitesse. Pas de chance, les 3 qui pourraient apporter cette vitesse sont blessés.

      Quant à Cognat, vu son inefficacité dans les 30 derniers mètres, qu’il reste le piston depuis l’arrière. Mais surtout plus en 10 ou sur l’aile.

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      1. Merci et je te rejoins sur beaucoup de points — notamment la composition absurde avec quatre milieux axiaux. Là-dessus, rien à dire.

        Mais sur Morandi, je maintiens. Ce n’est peut-être pas le plus explosif, mais c’est un des seuls qui se bat, bouge et tente de créer. Il a besoin d’enchaîner pour redevenir influent. Pour moi, c’est lui le vrai 10 qu’on n’a plus.

        Les chiffres du match contre Thoune vont dans ce sens : xG Servette 1.69 – Thoune 1.89.
        Autrement dit, on a eu des occasions, mais sans tranchant. On approche, on combine, mais on ne finit jamais. C’est typiquement ce qu’un joueur comme Morandi peut aider à corriger — pas en vitesse pure, mais en lecture du jeu et en créativité.

        Je partage totalement ton avis sur Cognat : c’est un très bon joueur, utile dans la relance, mais c’est un 6 ou un 8, pas du tout un 10 ni un ailier. Dès qu’il joue trop haut, il perd son influence et ralentit le jeu.

        Et puis, ce 4-5-1 sans profondeur, c’est une impasse.
        Ayé se bat, mais il est seul au front, à remiser pour personne. Les centres arrivent dans le vide, les corners ne menacent plus personne, et il n’y a aucun danger sur coup de pied arrêté.
        On garde le ballon, on fait tourner, et on s’éteint avant la surface.

        Je comprends le contexte des blessés (pas tout à fait pourquoi on a tant de blessés, mais c’est un autre sujet…) , mais à un moment, il faut oser.
        Quitte à bricoler un 4-4-2 ou un 4-4-1-1 avec un peu plus de verticalité, au moins on existerait offensivement.

        Et les changements à la 90e, franchement… c’est du théâtre. Ça ne change rien, ça ne motive personne, et ça donne juste l’impression d’un coach qui coche des cases au lieu de réagir.

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      2. On se rejoint globalement. Une dernière précision : quand je parle de se battre, je ne parle pas de créativité, de vitesse ou de profondeur, mais bien de pressing, d’intervention, de tacles, de duels défensifs.

        Morandi peut amener une certaine créativité parce qu’il a une bonne technique. Mais il faut derrière un très bon 6 (ce qui est le cas avec Douline) pour combler son absence d’engagement défensif.

        Vu l’inefficacité d’Antunes qui tente beaucoup mais apporte au final peu, on peut se demander si Njoh à gauche ne serait pas non plus une option plus intéressante. Vu la performance de Mazikou à droite, Magnin peut reprendre sa place sans gros dommage.

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      3. Pas un souci d’avoir que des axiaux mais c’est clair que le jeu de transition et les contres en prennent un coup. Surtout, parlant de joueurs capable de percuter et prendre la profondeur, on a prêté Outtara et Von Moos (titulaire à Lucerne et buteur le dernier match…) alors qu’on à le seul Micha qui tient la route à droite mais n’a plus 25 ans. J’imagine que Joss n’est pas étranger au choix de le prêter mais il serait intéressant de poser la question. Avec Varela et Srdanovic blessé on a plus personne pour les côtés. Jallow éternel blessé et décevant. Mazikou à droite ça suffit là… Antunes sur le côté ne me gêne pas mais alors qu’on attaque l’axe au lieu de systémiquement aller sur les côtés.

        Autre point, qu’on ne fasse pas un pressing total je peux vivre avec, nos joueurs sont trop vieux ou trop lent pour le faire mais alors on doit au moins être compact. L’espace entre les lignes est trop important. Trop facile pour l’adversaire de se trouver et on se retrouve à défendre en 1vs1. A l’inverse trop long pour atteindre Ayé isolé.

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  2. A Winterthur il aurait pu anticiper à la mi-temps et faire entrer de suite Douline et Antunes pour Barone et Morandi mais c’est TOUTE l’équipe qui a flanché (suffisance coupable) et je ne suis pas certain que les remplaçants auraient pu éviter cela. On ajoute la sortie de Rouiller qui a grandement affaibli notre défense (entrée de Séverin abominable).

    Face à Thoune, la défaite est pour lui. On devait aller chercher les trois points. Sa passivité en 2e mi-temps est coupable.

    Mraz et Guillemenot (capable d’un truc malgré son spleen) auraient du entrer bien avant. L’équipe n’y était plus et notre coach n’ose rien, ni tactiquement ni en sortant les joueurs fatigués ou transparent (Fomba après son jaune n’a plus rien fait défensivement).

    C’est aussi question de motivation. Quand à la 88e tu n’as fait qu’un seul changement (5 côté bernois…) c’est un désaveu pour le banc et c’est pas très motivant. Il a cette vilaine tendance à la TH de ne pas faire tous les changements et de les faire tardivement. Avec le 11 le plus vieux de la ligue (à confirmer) c’est sûr qu’on souffre en fin de rencontre.

    Joss réveille-toi et assume tes erreurs. Oui le niveau de l’arbitrage est cata en Suisse. Oui tu as raisons de mettre la pression, c’est parfaitement justifié mais cela ne doit pas masquer nos manquements.

    Lucerne chez lui et ensuite YB en net regain depuis le retour de Seoane avant d’aller à GC. Ca promet…

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  3. Merci beaucoup pour ce rapport. Il faut admettre qu’il n’est pas un bon entraîneur. En tout cas, pas pour nous. Nous jouons tellement mal cette année. Pas d’idées, pas d’émotions, ce n’est pas le Servette de la saison dernière. Nous devons agir, et tout de suite ! Ça ne va pas s’améliorer. Il a eu sa chance et il l’a ratée. Nos dirigeants devraient se réveiller !!! Pas demain, mais maintenant !!!! Redonnez-nous un Servette qui nous fait plaisir. Je serais pour Dimic comme entraîneur intérimaire, ça ne peut pas être pire que maintenant !

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  4. Gourvennec est en échec, et le mot juste, c’est qu’il n’ose pas — ni dans le jeu, ni dans ses choix.

    Voici mon analyse de la situation

    Il n’a jamais vraiment imposé sa patte

    Quand Gourvennec est arrivé, il incarnait un espoir : celui d’un football plus réfléchi, plus offensif, avec une vraie culture tactique.
    Mais après plusieurs mois, on ne sait toujours pas ce que joue Servette.
    Pas de style identifiable, pas de plan clair.
    C’est une équipe qui “subit ses matchs” au lieu de les construire.
    Il n’a pas imposé sa philosophie — ou alors, elle est invisible.

    Il gère pour ne pas perdre, au lieu de jouer pour gagner

    C’est le reproche principal : il n’ose pas.
    Ses compositions sont frileuses (4–5–1, milieux à la chaîne, aucun vrai soutien à l’avant-centre).
    Ses changements sont tardifs, souvent à la 85e ou 90e minute — plus symboliques que stratégiques.
    On dirait un entraîneur qui a peur de déséquilibrer, alors que l’équipe a besoin de prendre des risques.

    Résultat : du contrôle, oui, mais sans danger.
    Servette a souvent 60–70 % de possession, mais ne crée rien : des passes latérales, des centres sans destinataire, et des xG autour de 1.5 sans réalisme.

    Il connaît ses joueurs, mais il ne les exploite pas au bon moment

    Ce n’est pas qu’il ne comprend pas leur profil — il les connaît, mais il ne les utilise pas dans les bons contextes.
    Gourvennec semble chercher à maîtriser le tempo, mais avec un effectif conçu pour jouer sur le rythme, pas sur la lenteur.
    Il alterne entre prudence et possession stérile, sans jamais adapter son plan aux forces du moment.

    Résultat :

    • Ayé reste souvent trop seul, coupé du reste du bloc.
    • Cognat joue trop haut ou trop latéral, alors qu’il est meilleur dans la projection ou la couverture.
    • Morandi, quand il joue, est souvent parachuté dans une équipe déjà éteinte, sans possibilité d’influencer le jeu.

    Il n’a pas (ou plus) d’énergie

    Sur le bord du terrain, il est éteint.
    Pas d’intensité, pas de réaction, pas de communication claire avec ses joueurs.
    Même les remplaçants semblent s’ennuyer.
    Un coach, c’est un moteur — et aujourd’hui, Gourvennec donne l’impression d’être un passager.

    En résumé

    Oui, il n’ose pas.
    Il ne tente rien tactiquement, il ne tranche pas dans ses choix, il ne dynamise pas ses joueurs.
    Il est dans la gestion, pas dans l’inspiration.
    Et à Servette, ce style “neutre” ne passe pas : le club a besoin d’un entraîneur capable de faire vibrer et pas seulement d’éviter la casse.

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  5. En regardant dans l’historique de la carrière de Gourvennec, j’ai vu que la situation actuelle est récurrente…

    Son parcours montre une constante : intelligent tactiquement, bon gestionnaire de vestiaire au début, mais souvent rattrapé par une forme d’inertie et de frilosité dans le jeu.

    1. Guingamp (2010–2016) : la révélation, puis la stagnation

    C’est là qu’il s’est fait un nom.
    Il fait monter l’EAG de National en Ligue 1, gagne la Coupe de France (2014) et obtient une qualification européenne — très fort pour un “petit” club.
    Son Guingamp jouait simple : bloc compact, transitions rapides, quelques individualités fortes (Beauvue, Mandanne, Sankharé).

    Mais dès que les cadres sont partis, le jeu s’est figé.
    Il n’a jamais réussi à renouveler sa formule, restant sur un modèle de prudence, possession lente, et substitutions tardives.
    Déjà à l’époque, les supporters parlaient de “jeu sans risques” et de changements trop tardifs.

    2. Bordeaux (2016–2018) : la promesse puis l’échec

    Recruté pour apporter un football structuré et ambitieux.
    Premier semestre encourageant (bonne 6e place), mais ensuite… même scénario.
    Le jeu devient prévisible, sans profondeur, et les joueurs se lassent.
    Les critiques des médias bordelais :

    “Gourvennec s’enferme dans son plan A.”
    “Toujours les mêmes hommes, toujours les mêmes changements.”

    C’est à ce moment-là qu’on commence à parler de son manque de créativité tactique et de sa gestion trop prudente.

    3. Guingamp (retour en 2018–2019) : la rechute

    Retour catastrophique.
    Guingamp descend en Ligue 2, malgré un effectif pas indigne.
    Même reproche : pas de réaction, un jeu sans relief, et surtout aucune adaptation en match.
    Les médias locaux parlaient de “matchs gérés sans révolte”.

    On dirait un copier coller de la TdG de ce que Visentini observe à Servette.

    4. Lille (2021–2022) : trop petit costume pour un trop grand club

    Il prend le LOSC après Galtier (champion de France).
    Mission difficile, certes, mais on lui reproche les mêmes travers :

    • Jeu prudent, peu d’impact offensif.
    • Difficulté à relancer des joueurs clés (David, Bamba).
    • Coaching tardif.
      Résultat : licencié avant la fin de la saison.

    5. Servette (2024–…) : le même film, version suisse

    Aujourd’hui, on revoit les mêmes symptômes :

    • Caution excessive dans les choix.
    • Jeu de possession lente, sans verticalité.
    • Coaching tardif et prévisible.
    • Dynamique physique et mentale faible.

    En résumé : Gourvennec débute souvent fort, installe une structure solide, puis s’épuise à force de prudence et de manque d’adaptation.
    Il veut trop “maîtriser”, et finit par étouffer la spontanéité de ses équipes.

    Conclusion

    Hélas, son passage à Servette n’est pas une exception et nous devons comprendre que c’est une constante de sa carrière : un entraîneur intelligent, respecté, mais trop cérébral et pas assez instinctif.
    Il privilégie la sécurité à l’audace, et dans un club comme Servette (où on attend du panache et du jeu… ou au moins des points…) ça finit par créer une déconnexion.

    Espérons qu’il prenne conscience de la situation et lui qui rêve d’aller en Bundesliga, il doit prouver ici qu’il en a les compétences… même avec un effectif qu’il n’a pas choisi mais qui n’est clairement pas à sa place en 10e position du classement…

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    1. Merci Claude pour le résumé et l’opinion marquée concernant Gourvennec. Selon moi il est beaucoup trop tôt pour condamner ou encenser notre coach. La direction n’est pas CC. Qu’importe les résultats, rien ne bougera avant l’été prochain donc faisons avec et regardons le positif. Laissons donc le temps à Joss de compléter l’équipe et de travailler sur la durée. On fera un premier vrai bilan à la pause hivernale et après le mercato hivernal.

      Une saison de transition je peux vivre avec mais il faut absolument rajeunir l’équipe pour mieux préparer les 5 prochaines saisons.

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      1. Merci.
        Je suis d’accord, il est trop tôt pour parler de virer Gourvennec.
        Je ne lui en veux pas, mais il montre clairement ses limites.
        Ce qu’on attend maintenant, c’est qu’il évolue dans son approche : plus de rythme, plus d’audace, plus de vie dans cette équipe.
        S’il y arrive, on continue avec lui sans hésiter.
        Mais s’il reste figé dans ce 4-5-1 sans imagination, on va droit vers une saison inutile, voir la Challenge League ???
        On ne veut pas un nouveau coach, on veut un coach qui s’adapte. Et qu’il le montre enfin au bord du terrain, qu’il vive le match en faisant les changements nécessaires. Et qu’il arrête les discours.

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  6. Faisons venir José Mourinho ! (Voyons s’il peut faire quelque chose avec ce groupe.)
    Tout entraîneur qui accepte le défi du Servette est extrêmement courageux et ne sait probablement pas dans quoi il s’engage.
    Que voulez-vous que Joss fasse ? Il dispose d’une équipe principalement composée de joueurs recrutés il y a 8 à 10 ans, qui forment le noyau de l’équipe (Rouiller, Severin, Cognat, Mica, Ondua, Douline, Frick). Certains sont arrivés un peu plus tard, mais ils ont tous un point commun : ils ne sont plus ce qu’ils étaient il y a quelques années. Le vieillissement et la baisse de performance sont tout à fait normaux. Ensuite, pour compléter l’équipe, nous sommes généralement confrontés à deux problèmes majeurs. Le premier : des joueurs qui ne sont généralement pas au niveau requis (Magnin, Antunes, Outarra, Guillemenot, Morandi, Von Moos, etc.), que nous recrutons principalement de l’académie du Servette ou des agents libres, et nous nous retrouvons avec certains et prêtons les autres à d’autres équipes. Le deuxième problème est que dès qu’un joueur peut apporter quelque chose à l’équipe, nous le perdons systématiquement à la première offre. Il y a quelques années, c’était JP Nsammé, ensuite, Bedia, Kutesa, Crivelli, Tsunimoto, pour n’en citer que quelques-uns. Personnellement, je pense que c’est la principale raison du départ de René Weiler : il n’a vu aucun potentiel, il a peut-être dit à TH : « Tu as un an, vois ce que tu peux faire avec ce groupe », et maintenant, le pauvre JG. Le changement nécessaire et indispensable ne se situe pas au niveau de l’entraîneur, il est bien plus important et plus haut. Il faut se réveiller.

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    1. Bonne analyse, et je partage une grande partie de ton constat — notamment sur le vieillissement du noyau et la politique de transfert sans vision à long terme.
      C’est vrai : on tourne avec le même groupe depuis presque dix ans, et certains joueurs ne peuvent plus tenir le même rythme. Mais ce n’est pas une excuse pour la pauvreté du jeu actuel.

      Oui, il faut laisser encore un peu de temps à Gourvennec — il n’a pas choisi son effectif et il est arrivé dans un contexte compliqué.
      Mais il doit changer rapidement : dans le jeu, dans les choix, dans son attitude.
      Parce qu’aujourd’hui, Servette ne progresse pas. C’est lent, sans verticalité, sans prise de risque.

      Le problème, ce n’est pas que les joueurs soient vieux, c’est qu’ils jouent vieux.
      Et c’est au coach de secouer tout ça. Qu’il structure, oui, mais qu’il ose un peu.
      Et tant qu’à faire, qu’il apprenne aussi à faire plus de quatre remplacements… histoire de montrer qu’il veut vraiment changer le cours d’un match et que le foot se joue au moins à 11+4 en laissant 1 remplacement au cas où…

      Parce qu’à ce rythme, même avec de la patience, c’est tout le monde qui finit par s’endormir avant le réveil. Et on va vider le stade… et nous avec !

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      1. Je suppose que vous savez ce que signifie être entraîneur de football. C’est une personne certifiée et diplômée, qui acquiert ensuite de l’expérience, comme dans le cas de Joss, à Guingamp, Bordeaux, Lille, Nantes, entre autres. Cela signifie qu’il est capable d’observer un joueur lors des matchs de préparation, des séances d’entraînement et des amicaux, et bien sûr d’analyser la concurrence en Super League suisse et de savoir avec une quasi-certitude quel joueur a le niveau requis pour la Super League et quel joueur ne l’a pas. C’était le même problème auquel TH était confronté, et je ne défends ni l’un ni l’autre, ni leur style de football (qui endort le public). Je me demande ce qu’il peut faire lorsqu’il se retrouve avec une équipe qui a perdu son SEUL arrière droit (Tsunimoto) capable de défendre son côté et qui est remplacé par un jeune de 18 ans, Srdanovic est un bon joueur, mais il le faut encore 2 ou 3 ans pour acquérir suffisamment d’expérience pour évoluer à ce niveau. Magnin n’est tout simplement pas bon (on essaie même le gaucher Mazikou au poste d’arrière droit).
        Ensuite, il y a l’histoire des 5-6 dernières années. Chaque saison, on se dit que ce sera la saison d’Antunes, et cette saison ne jamais arriver. On l’a essayé à pratiquement tous les postes offensifs, et le joueur n’est tout simplement pas assez bon. C’est la meilleure équipe que Joss puisse aligner, et il n’y a pas de remplaçants car il n’est tout simplement pas convaincu du niveau des autres joueurs. Le reste de l’équipe est composé de joueurs plus âgés qui sont là depuis 10 ans et de quelques jeunes comme Njoh, Aye et Fomba (il faut leur laisser du temps).
        Comme je l’ai dit dans mon premier message, prendre en charge une équipe comme celle-ci avec des finances limitées est un défi majeur, même en championnat suisse.

        ((((Un entraîneur moyen, voire bon, est capable de reconnaître un bon joueur lorsqu’il en voit un, c’est la base))))

        De nombreux entraîneurs à travers le monde répètent cette phrase.

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  7. Je pense que le problème c’est plutôt le contingent. On a très peu de joueurs de coté capable d’éliminer un adversaire. Stevanovic est encore très bon mais plus vraiment capable d’éliminer. Pour le reste bcp de joueurs pour jouer dans l’axe ou alors ils sont blessés. On peut mettre l’entraîneur qu’on veut si le contingent n’est pas équilibré…

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      1. Mraz ne sert à rien si le bloc est trop bas, si le jeu par de loin.

        Ce fut un boulet dans la plupart des matchs qu’il a disputé.

        Certes il est doué quand un ballon lui parvient mais sinon ? Incapable de garder un ballon, pas si grand ni bon de la tête (duels), incapable de dribbler en partant de loin. C’est un buteur c’est clair mais il doit avoir des ballons et une équipe qui joue haut en possession. Clairement il fallait le faire entrer contre Thoune et oser Guillemenot en soutien pour lui donner de l’espace et des ballons mais malheureusement Mraz est derrière Ayé car ce dernier est quand même plus complet et pas maladroit devant le but (double buteur contre Lugano, buteur à Winti…).

        Au niveau gestion des joueurs c’est vraiment pas top par contre. C’est un désaveu complet pour ceux qui sont sur le banc (Magnin, Séverin – certes nullissime à Winti, Mraz, Guillemenot…).

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  8. Je pars d’une constatation faite depuis un certain temps.

    Depuis l’aire Geiger nous avons de la peine à concrétiser ; nous ne sommes pas efficaces dans les derniers mètres. Les entraineurs ont changé mais nos victoires ne se conclue jamais par une grande différence de but. Rare sont les joueurs à tenter des tirs lointain ou spontané.

    J’aime bien observer les échauffements d’avant match de Servette ainsi que des adversaires particulièrement lors des tirs au but pour les offensifs.

    Pour Servette rien n’a changé depuis l’aire Geiger, cela reste très statique et les joueurs tires l’un après l’autre systématiquement face au but après un petit contrôle.

    J’observe cependant que nos adversaires mettent plus d’intensité dans cet échauffement. Plusieurs joueurs et deux gars du staff son impliqué cela passe par le centre, une fois à gauche et une fois à droite ; tout cela en mouvement. Ils reproduisent dès lors « des situations pouvant se produire durant la match » (tirs dos au but, centre et réception par deux joueurs au centre ect.)

    Les questions que je me pose sont les suivantes :

    -Comment se passe une séance d’entrainement avec le thème l’offensive dans les derniers mètre ?

    -N’est pas aussi de la responsabilité du staff technique qui est là depuis longtemps et qui se repose sur ses acquis ?

    L’entraineur est là mais il compte aussi sur l’encadrement 

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    1. c’est le job d’Alphonse…. Il y a fort à parier que Joss – si on lui laisse le temps, fera le ménage en été et cherchera à faire venir son assistant de longue date.

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    2. J’ai aussi observé ceci aux échauffements d’avant match… on est des vrais amateurs. On faisait ce genre de tirs en juniors A… Bref…
      Et pourtant, ce n’est pas compliqué de mettre en place des situations de jeu pendant 10-15 minutes avec de l’intensité.. mais s’ils sont déjà limites au niveau physique, ils seront cuits…

      Que font-ils aux entraînements ? qui peut répondre ?

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  9. D’accord avec mmivelaz94 quant à la situation actuelle.

    En revanche, l’affirmation selon laquelle on avait joué qu’une seule fois contre un adversaire de Super League lors de l’aventure en coupe de 2024 est archi-fausse : 3 fois. Stade Lausanne en huitièmes, Winterthour en demi et Lugano en finale.

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  10. N’y aurait-il pas une question à se poser au sujet du staff ?
    En aucun cas il s’agit de dire qu’il est incompétent. Mais je trouve étonnant que les entraineurs se succèdent et le staff est identique.
    On doit bien être un des rares clubs de ce cas…
    Entraineur adjoint, entraineur des gardiens, préparateur physique, etc…
    En général un entraineur a son staff pour optimiser son travail et ses mises en place.
    La question mérite d’être soulevée selon moi quand on voit le moral des joueurs, les blessures sans fin, la condition physique très limite pour la majorité des joueurs…

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  11. En hiver, il faut faire le ménage dans l’effectif. Il y a trop de joueurs qui ne sont pas à la hauteur et il faut s’en débarrasser pour faire entrer du sang neuve: Frick, Ondoua, Morandi, Guillemenot…

    Nous avons besoin de deux ailiers forts et rapides, à droite et à gauche. Stevanovic reste un bon joueur, mais pour moi, c’est un numéro 10, trop lent sur l’aile.

    De plus, la défense central est trop vieille et trop lente. Il faut un jeune joueur qui mette la pression sur Rouiller, Severin et Bronn.

    Mall (Aubert)

    Srdanovic (Magnin)

    Nouveau (Bronn)

    Rouiller (Severin)

    Njoh (Mazikou)

    Douline (Fomba)

    Cognat (Simo)

    Nouveau (Jallow)

    Stevanovic (Antunes)

    Nouveau (Varela)

    Ayé (Mraz)

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    1. Pour moi, la liste de joueurs suivante est totalement inutile et ils devraient être relégués sur le banc, puis prêtés ou vendus afin de libérer de la place/des fonds pour de nouveaux joueurs ;

      Frick, Magnin, Antunes, Guillemenot, Morandi, Ondua, Baron, Von Moos (déjà prêté)

      Ils ont eu de nombreuses occasions et des années pour faire leurs preuves au Servette FC, mais cela n’a tout simplement jamais fonctionné.

      Même l’entraîneur le plus prudent en matière de défense apporte au moins 2 ou 3 changements à son onze de départ, y compris Joss, mais il ne voit tout simplement aucune qualité, aucun niveau requis ni aucun impact potentiel sur son banc de touche, comme nous l’avons constaté lors du match contre Thune.

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      1. entièrement d’accord avec cette liste. les joueurs cités n’ont absolument pas le niveau.
        seul pincement c’est pour Guillemenot qui a du jeu dans les pieds mais n’a pas la tête.
        les autres il n’y a tristement rien à espérer.

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  12. Je pense même qu’il va falloir peut-être investir dans un nouveau gardien, à moins que Frick et/ou Mall reprennent des couleurs au printemps, mais là c’est largement insuffisant et problématique.

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    1. Il va peut-être en effet falloir songer à rallonger la voilure dans les buts.

      La frilosité de Joss et l’attentisme actuels mènent à ces erreurs individuelles fatales, parfois commises par Mall également.

      Les difficultés rencontrées actuellement dans les deux zones de vérité concernent également notre gardien, beaucoup trop attaché à sa ligne de but, notamment sur balles arrêtées.

      Après, j’estime perso que ne plus du tout faire jouer Frick est malsain et dangereux, car si Mall se blesse et au vu de la mauvaise conjoncture de l’équipe, il ne sera pas prêt, même s’il s’entraîne tous les jours avec.

      Nous avons un tas de problèmes à résoudre, le staff y compris.

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    2. totalement vrai.

      que vaut le jeune Aubert ?

      Lucerne avait lancé son gardien de 17 ans il y a quelques saisons en arrière.
      peut-être que l’insouciance d’un jeune ferait effet.

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  13. Si on prenait le groupe actuel et qu’on y ajoutait keigo , Crivelli et Kutesa …Servette serait t’ il toujours present dans les deux coupes et proche de la tête du classement en ce moment ?

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    1. A mon sens, RIEN ne dit que si ces trois joueurs, de loin pas remplacés depuis leur départ, étaient là, nous serions européens et en lice en Coupe, RIEN.

      Le problème ne vient pas d’individualités, il est GENERAL à toute l’équipe, le staff, l’esprit, etc.

      Tout cela avec un coach en qui nous pouvons, je l’espère, encore croire, mais qui fait l’étalage de sa frilosité et de son manque d’audace actuellement, ce qui contribue à déséquilibrer le groupe. C’est un ENSEMBLE DE PROBLEMES.

      Lorsque l’équipe ne performait pas, les trois joueurs cités n’étaient de loin pas stratosphériques et étaient largement en-deça de leurs capacités, comme les autres. Dès lors, RIEN ne dit que leur présence actuellement nous rendrait notre jeu et nos performances.

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      1. Néanmoins , j’ ai l ‘ impression que en dehors de ses buts Derek Kutesa fesait mal au defense adverse, que Enzo Crivelli accomplissant en gros travail dans les deux surfaces et que Keigo avait un apport important dans son couloir et qui manque aujourd’hui . L ‘ an dernier il manquait surtout un peu de profondeur avec des garçons type Dylan Bronn , Lylian Njoh , Lamine Fomba et Florian Aye …

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      2. @Philippe

        Merci pour ton retour.

        Tout à fait. Raison pour laquelle j’ai mentionné qu’ils n’ont depuis lors pas été remplacés.

        Les percées, la vitesse et les buts de Kutesa, on ne les a plus. Notre aile gauche ne performe plus vraiment.

        La puissance, les déviations de la poitrine et la présence de poids dans les 16 adverses de notre Cactus, on ne les a plus. Ayé est pas mal, mais ne percute toutefois pas autant, ce n’est pas le même profil.

        Enfin, Keigo, lorsqu’il était dans sa meilleure saison, était genre inarrêtable et personne ne le passait, celui-ci harcelant l’attaquant adverse à la culotte. Ces assurances défensives d’arrière droit, on ne les a plus non plus.

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      3. Je suis d’accord, c’est un ensemble. Et cette frilosité n’est pas seulement celle de l’entraineur mais de toute l’équipe, du gardien aux attaquants. Ils jouent la peur au ventre. Mais la saison passée déjà, quand on les voyait tous en bloc derrière contre GC à balancer des longs ballons, à ne pas réussir à se faire 3 passes. Les matchs étaient clairement + dégueulasses que cette année. On marquait par pur réussite sur des coups, mais rarement grâce au jeu. Et on avait un Kutesa qui pouvait se rebeller et en mettre un, ou NDoye ou Rouiller qui nous ont sauvé des matchs par les poils du c. Et comme ils étaient 1er-2ème du classement il y avait moins de problème psychologique et de confiance. Là, c’est la 1ère fois depuis leur montée qu’ils sont dans une situation pareille et ils ne savent pas la gérer. Je n’y connais rien mais effectivement, mettre des jeunes inconscients est peut être une clé pour redonner vie au groupe. Je reste optimiste et persuadé que s’ils se sortent de ce pétrin, ils reviendront plus forts! Allez Servette!

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      4. @Sesso

        Merci pour ton retour et également d’accord avec toi.

        Un vent de fraicheur apporté par des jeunes pourrait en effet redynamiser quelque peu ce groupe sur la retenue actuellement.

        Joss, il faut OSER LA JEUNESSE, faire des changements, créer un truc et retrouver le JEU GRENAT !!

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