Numero 26 : Gagnant ou perdant ?

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On ne sait pas si on doit rire ou pleurer. On ne sait pas si on doit rêver ou s’inquieter. On ne sait pas si on doit s’insurger ou s’enflammer. Bref, on ne sait pratiquement rien car tel en a decidé notre grand Président Vinas en pratiquant sa communication favorite, celle qui a fait la grandeur de l’Union Soviétique ou de la Birmanie.

L’arrivée au comité du club des deux investisseurs iraniens à passeport canadien et résidence secondaire genevoise nous rappelle toutes les bonnes règles que notre Président a toujours voulu dresser autour de Servette pour le protéger de l’argent sans âme. Demandez aux Marseillais ! Demandez à Marc Roger !

Mais revenons au cœur même du problème. Depuis la faillite et la reprise en main du club par Mr Vinas, Servette s’est attaché à repousser les démons du passé qui l’ont entrainé dans une spirale de non retour. Rappelez-vous la grande déclaration de Septembre où notre Président se vantait d’avoir démasqué 34 demandes d’investissements douteuses. Sur ces 34 demandes, absolument rien n’a filtré !! Le « petit » voyage au pays du soleil levant nous laissait penser que la résurrection viendrait d’un pays où l’honneur prend le pas sur le mercantilisme. Le President Vinas poussait même le plaisir à nous annoncer deux investisseurs pour Novembre.

Majid Pishyar et son fils Armin Pishyar cela fait bien 2 investisseurs en arithmétique simple mais un seul en termes de pouvoir. Pour l’instant ils rejoignent le cercle très fermé de l’association du Servette FC. Si on devine aisément qu’ils seront appelés à devenir les actionnaires majoritaires de la future SA, on devine moins facilement leur véritable projet. En ont-ils véritablement un ? Les quelques mots glissés à Daniel Visentini dans la Tribune de Genève (« Les axes principaux sont les finances, bien sûr, le management, les fans et les joueurs”) laissent craindre le pire quand à la solidité de leur projet.

Pourtant Mr Vinas a toujours dit qu’il ne laisserait le club qu’à des gens qui ont un projet. Pourquoi communiquer une grande nouvelle sans apporter les grandes lignes de cette dite grande nouvelle ? Investir de l’argent c’est bien, mais je ne connais aucun investisseur qui le fait sans idées précises.

Le fiasco total que la famille Pishyar est entrain de réaliser à Vienne à la tête de l’Admira Wacker laisse planer un sérieux doute sur leur pureté d’âme à promouvoir des clubs formateurs si cher à Mr Vinas. On pourra nous crier qu’ils ne sont que victimes d’une situation héritées. Peut-être mais cela illustre en tout cas qu’ils peuvent commettre des erreurs d’analyse majeure avant de s’impliquer dans un projet.

Pour terminer, je dirais à Mr Vinas que l’homme a bien changé avec le temps et sa non-communication permanente n’a fait que semer suspicion et doute sur ses compétences à gérer un club aux aspirations professionnelles. Ce nouveau coup d’éclat a une saveur bien connue pour nous tous, enfants du Servette. Le numéro 26 ressemble plus un billet de loterie qu’un véritable avenir. Vous connaissez beaucoup de gagnant vous ?

Martin Erikson – Oscar Obradovic

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