Suite à la défaite mortifiante de Gossau, il n’y a plus de doute possible : le SFC est plus proche de la première ligue que de la Super League. Il faut malheureusement constater que rien n’a changé durant la pause hivernale, le jeu présenté est toujours aussi transparent…
Aeby, le meilleur…du pire
L’équipe manque fondamentalement de talent, de rigueur et de cohésion. Dans le football actuel, le collectif prime sur les individualités, ou plutôt, les individualités doivent se mettre au service du collectif pour briller. Et c’est à l’entraîneur que revient le rôle du chef d’orchestre afin que chacun puisse jouer sa partition impeccablement.
Force est de constater que Jean-Michel Aeby ne connait pas ses gammes… Il n’arrive pas à tirer le meilleur (mais le pire serait-on tenté de dire) de son groupe et son coaching est plus que déficient. Et ce n’est pas en augmenter le taux d’activité de Jean-Mich que le jeu de l’équipe deviendra meilleur…
Servette ou la machine à laver
Bref, regarder aujourd’hui jouer le Servette n’est guère plus passionnant que voir la machine à laver tourner inlassablement…quoique, la machine, elle, affiche des changements de rythme…
Et comment pourrait-il en être autrement? Caliméro Aeby conditionne déjà ses joueurs à la défaite par sa propension à jouer les malchanceux. « Si on a perdu, c’est pas ma faute à moi! C’est madame l’arbitre, elle a été très très méchante… »
Remise en question ?
Dans ces conditions, comment demander aux joueurs de se remettre en question si l’entraîneur ne le fait pas lui même ?
Finalement, Aeby entraîne de la façon dont il jouait : avec la volonté de bien faire, mais sans aucune créativité. Un jeu à deux à l’heure pour du foot de talu.
La seule et unique solution, pour le bien du club, serait de « débarquer Aeby ». ou mieux encore, si Jean-Mich pouvait démissioner…
Il faudrait peut-être aller re-chercher Rud Krohl pour une opération commando…Les tours de terrain, il connait et il n’y a que ça de vrai! A moins que Rambo ne soit libre…
Du coeur bordel !
Ces deux « battants » pourraient expliquer aux joueurs ce que veut dire « mouiller le maillot », car le maillot servettien mérite infiniment plus de respect que ce que nous montre les joueurs depuis le début de saison…
Julian Karembeu
Les Enfants du Servette 