« Majid Pishyar, des affaires et des secrets d’affaires »

Tel est l’intitulé de l’article consacré à notre président par Edouard Bolleter, dans le dernier numéro de PME Magazine. Même si cet article n’aborde que très succinctement les activités de Majid Pishyar au Servette FC, il nous permet d’en apprendre un peu plus sur notre discret et élégant président, ainsi que sur les différents domaines d’activités de son pool de sociétés, 32Group.

Le paradoxe Majid Pishyar

L’article débute par le paradoxe « d’une activité professionnelle confidentielle côtoyant une présidence très en vue ». Pas évident de vouloir rester un homme d’affaire discret tout en étant le président du deuxième club le plus titré de Suisse…

Le journaliste, Edouard Bolleter, tente de lever « un peu » le voile sur les différentes sociétés et domaines d’activités de 32 Group, tout en précisant également que « Majid Pishyar est devenu en quelques mois une personnalité reconnue à Genève pour son engagement associatif ». Il confirme également « que son groupe aux 32 activités (nommé 32Group, pour faire référence aux 32 lettres persanes) existe bel et bien en dehors du virtuel informatique ».

Les différentes activités

Bonne nouvelle me direz-vous! Le journaliste complète ces informations en nous expliquant qu’« un centre immobilier est construit à Dubaï (siège mondial avec New-York de 32Group) », qu’une « marque de vêtements sportifs, Trentadue, a été lancée » il y a peu (on est bien placé pour le savoir).

Dans d’autres parties du monde, « des magazines sont également édités sous le nom de Goodnews « (Servette n’est pas prêt de faire la une…). Servette devant bientôt disposer d’un magazine lui étant entièrement dédié (comme annoncé en conférence de presse en août), nous comprenons mieux aujourd’hui que les différentes activités de notre président puissent grandement faciliter la création d’une « communication spécialisée » pour le SFC…

On apprend également « que dans la sécurité, 32Group est le partenaire à 50% du géant Securitas au Moyen-Orient « (Rob Mc Donald doit y être pour quelques choses). « Dans la même région, on découvre aussi que, dans le domaine de l’éducation, 32Group est associé avec la représentation de l’Université de Yale, d’UCLA et de Carnegie Mellon ».

Dans le même temps, « le groupe est propriétaire d’une chaîne de pharmacie 32Care Pharmacy active dans les Emirats Arabes Unis et de plusieurs centres médicaux 32Care Medical Center ». 32Group est aussi « détenteur de la marque MOTOSHI, constructeur automobile de cars, bus, mini-vans et motos ». La famille de notre président est également « active dans l’activité chimique et petro-chimique avec la détention des produits et marques comme PYRO (aérosol extincteur de feu) ».Le journaliste souligne alors qu’il y a « beaucoup de projets, et beaucoup de confidentialité aussi »…

« Peut-on promettre gloire et fortune à des supporters impatients ? »

L’interview de Monsieur Pishyar se recentre alors sur ses activités personnelles dans la structure 32Group, qu’il précise active depuis trois générations… Le journaliste de PME Magazine abordera ensuite son engagement au Servette FC, en voici les extraits ci-dessous :

E.Bolleter : Pourquoi avoir investi au Servette? C’est une nouvelle notoriété, étonnante pour vous…

M.Pishyar : Cet investissement n’a rien à voir avec le business, j’ai toujours aimé le football. J’ai joué en Iran lorsque j’étais jeune. Je fais cela pour les jeunes générations. Les gens qui se posent des questions à Genève vont voir qui je suis.

E.Bolleter : Comment trouvez-vous les Genevois?

M.Pishyar : J’ai un grand respect pour Genève, un canton qui a un potentiel très fort. Malheureusement, la prise de risque n’est pas assez grande, les mentalités sont trop conservatrices et la ville n’est pas assez moderne. Il faut créer et ne pas perdre de temps.

Ce très bon article consacré à notre président (merci Monsieur Bolleter, cela nous change de Nicolas Jacquier…) confirme que les vertus du travail, de respect et de confiance sont indispensables pour une collaboration avec la famille Pishyar.

S’il ne fallait garder que 2  phrases de cet article, ce serait peut-être celles-là : « Avoir de la fortune signifie que l’on ne réinvestit pas dans son groupe. Ce n’est pas ma conception des affaires. Je place l’argent gagné dans le futur.  » … « J’ai pour habitude de donner cinq années aux sociétés que je crée pour qu’elles achèvent leurs buts. » Mr Pishyar a toujours dit que Servette ne serait pas un gouffre financier pour lui mais un moyen de gagner de l’argent.  Accordera-t’il plus temps au Servette pour arrêter de perdre de l’argent? Est-il vraiment réaliste de croire qu’un club suisse peut-être rentable (voir notre interview exclusive de Patrick Trotignon cette semaine sur le EdS)?

l’article complet ici : http://www.pme.ch/de/artikelanzeige/artikelanzeige.asp?pkBerichtNr=179518

Egalement en kiosque : PME Magazine du 30.09.2009

Julian Karembeu