Le double jeu de Genecand!!!!!

5 ans sans action concrète si ce n’est la complainte de ne pouvoir valoriser un stade trop grand, mal conçu, pas adapté, etc… 5 longues années avant que le Servette FC puisse de nouveau se restructurer et proposer un vrai projet puisque les gestionnaires de la Fondation ne savent pas comment le valoriser. Et là, comme par enchantement, la Fondation du Stade a l’idée lumineuse de vouloir installer une discothèque dont la fermeture a fait la Une des journaux. Quelques jours après la proposition du Servette FC pour la reprise de la gestion du stade avec un vrai projet. Mais de qui se moque Genecand et sa clique d’incompétents ?

 
Photo Tribune de Genève – Montage EdS: Le propriétaire du Moa se voit déjà dans son nightclub, clé en main…

Le double langage

Le Président de la Fondation du Stade a surpris tout le monde ce weekend dans la Tribune de Genève en jugeant favorablement le projet de l’équipe de Monsieur Pishyar. « Nous sommes réceptifs aux intentions de Servette, explique-t-il. Et nous sommes heureux de voir ces ambitions exister. Nous avons toujours dit que ce stade était appelé à fonctionner avec une équipe résidente performante. C’était difficile ces dernières années. Mais les choses ont changé. Servette affiche ses ambitions sur le terrain. Dans la foulée, ce projet d’exploitation du stade me semble légitime ».

Notre surprise ne vient pas du fait que le projet ne mérite pas ses compliments, mais bien parce qu’il est un nouveau pavé dans la mare de plus en plus asséchée de la Fondation qui ne sait plus quoi faire pour garder ses privilèges. La réaction « positive » de Genecand en est la meilleure illustration!

Le feuilleton Evian Thonon Gaillard comme premier épisode

La fausse arrivée de l’Evian Thonon Gaillard a tenu en haleine les supporters grenats et la Fondation tout l’été. Ce projet devait, soit-disant, créer des liens entre les 2 clubs (Servette et l’ETG): « Servette ne peut pas s’opposer à la venue d’un autre club à la Praille. Il n’a pas de droit exclusif. Je comprends la réaction des dirigeants, qui craignent la concurrence. Je pense que les deux clubs peuvent tout à fait s’entendre sur beaucoup de points, comme par exemple des stages communs, des échanges, la formation, etc. Tout est envisageable avec de la bonne volonté. »

Pour mieux assurer le pillage des talents Servettiens par un club vivant des droits TV français (infiniment supérieurs au droits TV Suisse) et de la généreuse aumône du patron du groupe Danone ? Si l’UEFA n’avait pas interdit ce déménagement pour des principes qui font la valeur du football (une équipe ne peut s’expatrier comme cela se pratique en amérique du nord), les bonbons roses seraient déjà en train de piétiner notre beau gazon genevois. Ce projet visait simplement à affaiblir le Servette FC et à permettre à la Fondation de garder le contrôle de la poule aux œufs d’or ! Demandez à Monsieur Genecand combien il touche par mois pour mettre ses compétences au service de la Fondation ! Vous seriez assurément prêt à prendre sa place…

La deuxième imposture : le MOA

Voilà que la Fondation trouve un nouveau projet bouche-trou pour rendre un peu plus confuse la situation. Le Moa serait la solution au problème de rentabilité du stade ? Quel beau projet global associant responsabilité sociale et développement du sport dans la région Genevoise ! Imaginez vous cette discothèque cohabiter avec le magnifique projet de crèche, lorsque les derniers fêtards croiseront les parents qui amènent leurs enfants… Est-ce que Monsieur Genecand viendra nettoyer les derniers reliquats de la jeunesse en fête avant l’ouverture de la crèche ? Mais peut-être que le projet de crèche n’a pas de raison sociale pour Monsieur Genecand…

Et le financement dans tout cela ?

Au dire des supporters du projet Moa, il ne manque plus que l’argent pour démarrer le projet. « Reste l’aspect financier à surmonter. Aucune estimation des travaux, comme du loyer, n’est pour l’heure avancée. Mais Benoît Genecand envisage d’ores et déjà d’appliquer un tarif commercial ». « L’idée réjouit en tout cas Patrice Mugny, magistrat chargé de la Culture : De mon côté, je défendrai ce projet. Si toutes les garanties sont données. Il est même ouvert à un financement : s’il y a un effort d’ouverture à un public désargenté ».

 
Bravo Monsieur Mugny, voilà de l’argent public bien investi par rapport au projet de Monsieur Pishyar qui lui ne coûtera rien aux contribuables genevois : « Le Servette FC, lui, a ses solutions financières : Le projet d’exploitation du Stade de Genève par le Servette FC a un coût: 20 millions de francs. Cela représente 13 millions pour les panneaux photovoltaïques sur le toit et 7 millions pour le reste. Soit un total de 20 millions. Majid Pishyar , le président de Servette, se dit prêt à assumer la totalité du coût. Cela dit, une collaboration sur l’installation des panneaux photovoltaïques est envisagée avec les SIG. « 

A quand la démission de l’inutile Genecand ?

Il y a des limites qui ont été franchies par Mr Genecand. Comment pourrait-il cohabiter avec le projet du Servette FC, puisqu’il s’évertue depuis des mois à le contrecarrer ? Jusqu’à quand les politiques vont-ils soutenir quelqu’un qui n’a rien fait depuis 5 ans ? La patience des supporters servettiens et des contribuables genevois est-elle sans limite ?

 ABE

Par Oscar Obradovic

A consulter:
L’article de la TDG sur le projet de Mr Pishyar: http://www.tdg.ch/geneve/servette-veut-exploiter-stade-ambitieux-projet-2010-10-22
Le site internet expliquant le projet: www.stade-de-geneve.ch

18 réflexions sur « Le double jeu de Genecand!!!!! »

  1. La Fondation et Genecon s’accrochent comme ils le peuvent à une bouée qui ne fait que couler depuis 5 ans.

    Seul le Servette peut sauver le Stade.

    Tout le monde le sait. Alors maintenant, il faut arrêter de perdre son temps avec des projets fantaisistes et il faut avancer.

    La balle est clairement dans le camp politique.

    Si Genève veut retrouver ses lettre de noblesse en football, elle a besoin de M. Pishyar. Avec tous les efforts consentis par ce dernier, c’est le moment de lui renvoyer l’ascenseur et de permettre au SFC de stabiliser durablement pour l’avenir.

    Aux aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarmes !

    ABE

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  2. j espere que ce feuilleton ne durera pas des mois…
    Enfin un projet concret,le SFC est la seule solution pour faire vivre ce stade.
    Allez servette

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  3. je sais pas vous mais ca me donne envie de mettre des baffes de lire des trucs pareils…
    Je l’ ai mauvaise là c’ est n’ importe quoi!!!
    Seulement le Servette!!!!

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  4. Il devait d’abord chapeauter la construction des grattes-ciel à la Praille. Mais il n’a même pas réussi a mener à bien cette mission pourtant fantastique et a démissionné, ce qui veut tout dire…

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  5. je vous comprends pas. sincèrement, en quoi est ce qu’une boîte de nuit dans les coursives du stade serait néfaste au projet global du Servette? Si ca peut amener un meilleur rendement au stade, et qu’en plus on propose du divertissement, c’est tout bénef. Moi j’y crois a ce projet du MOA, et, avec tout le respect que j’ai pour la SG et pour tout le reste, des idées novatrices ne tueront pas.

    allez Servette

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  6. Tout simplement parce que si Pishyar investit 20 millions dans le stade, il peut encore le gérer comme il l’entend, non ?

    Que je sache, le projet du SFC ne comprend pas de disco, mais un bar lounge, non ?

    Le Moa a contacté la Fondation qui brille par son immobilisme et son manque d’engagement depuis 5 ans. De plus, elle n’a pas un rond. Mais elle a proposé un projet concurrent à celui du SFC. Un projet bien moins ficelé auquel il faut bien ajouter quelques arguments potentiellement porteurs (merci Servette).

    Il faut bien comprendre que c’est la guerre des tranchées entre le SFC et la Fondation dont les membres ne veulent pas laisser tomber leurs privilèges…

    2 projets s’opposent, 2 visions s’opposent, 2 intérêts s’opposent. Clairement, nous défendrons l’intérêt supérieur du Servette. Cette guerre de tranchée est regrettable, mais elle n’est pas le fait du Servette. Ne l’oublions pas.

    Aux aaaaaaaaaaaaaaaaarmes !

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  7. Depuis quand les enfants iront à la crèche le samedi a 6h00 et le dimanche a 6h00. Faut peut-être éviter dans rentrer dans des arguments bateaux. Même si je suis opposé au projet, ces arguments n’ont aucun sens.

    Ce d’autant plus que le SFC aussi veut sa boîte. Enfin bon. 😀

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    1. Mais il n’y a pas de projet Servette possible avec l’arrivée d’une boite de nuit! Il faut comprendre ce point! Servette propose un bar lounge amovible. Ce n’est pas la même chose!

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      1. Je trouve pas que les notions de bar-lounge et de disco soient tres differents. Qu’il soit amovible ou pas, ca reste un bar, un dj, et un grand espace vide. Apres, je veux bien que ce M. Genecand et la fondation aient un relent d’opportunisme, mais les entrepreneurs auraient tort de rechigner sur un projet pareil… non…?

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  8. Trop c’est trop La Fondation s’est trop longtemps reposé sur ces privilèges. Comment expliquer sinon leur immobilisme et tout d’un coup il sorte du bois pour proposer un projet en rebondissant sur l’actualité Genevoise du moment, soit les boîtes de nuit. Ils ont rien fait, ils ont dormis et maintenant ils racollent à tout va. Le Servette FC a un projet concret avec des visions économiques, sociales, écologiques et de développement.

    Le projet est bien ficellé et professionnel comme le présente le site internet.

    Espère que nos partis politiques auront les cou… de prendre enfin leurs résponsabilités et de congédier ces priviléges de la fondation et de donner l’exploitation au club qui fait vivre cette enceinte magnifique.

    POLITICIANS WHERE ARE U?

    It’s time to wake up.

    RAMS

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  9. En effet, Genecand ne peut pas, tout à la fois, déclarer « ce projet d’exploitation du stade me semble légitime », et négocier parallèlement des tarifs avec le MOA, c’est tout simplement pas sérieux. Puisque nos politiciens sont immobiles, à Servette de les approcher et vendre son projet!

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  10. que pishyar obtienne l’exploitation du stade ne signifie pas la disparition de la fondation. celle-ci reste la représente des propriétaires du stade alors que la société d’exploitation ne fait « que » le gérer.

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