Dernier match de l’année des Grenat demain contre Thoune. Occasion à saisir pour revenir au classement
Dans le repaire servettien des Evaux, brassé par une bise sournoise, cela sent déjà l’hiver. Et Servette sait depuis longtemps qu’il ne le passera pas au chaud. Le dernier match de l’année 2012 contre Thoune, dimanche, ne modifiera pas le classement: les Grenat boucleront la première partie du championnat en cancre de la Ligue. Reste à savoir dans quelles proportions.
Les données de l’équation sont simples: une victoire et Servette se replace dans le sillage de la neuvième place, avec des espoirs de jours meilleurs au printemps; une défaite et les tourments sombres rendraient la mission de sauvetage très délicate; un nul et ce serait le statu quo, guère plus folichon.
Depuis sa cage, Joao Barroca est bien conscient de tout cela. Le portier portugais, titulaire depuis la victoire sur GC, est un homme calme. A 26 ans, il mesure très bien l’urgence de la situation, les besoins impératifs du club. Mais il reste tranquille, au moins autant pour s’épargner une pression superflue que pour focaliser toute sa concentration sur ce dernier match avant la pause hivernale.
Joao Barroca, ce match contre Thoune, qu’on le veuille ou non, est presque déjà un tournant dans la saison, non?
C’est un match très important, OK, c’est vrai. Mais ce n’est aussi qu’un match. Qu’il faudra gagner, même si ce n’est pas facile. Servette n’a pas le droit à l’erreur, c’est vrai. Mais on bosse pour ne pas en commettre, on fait bloc pour le sauvetage sportif. Et depuis quelques matches, cela va mieux, tout le monde a pu s’en rendre compte.
Ce mieux, qui a mis du temps à s’installer après l’arrivée de Fournier, à quoi est-il dû? Au physique, au mental?
Il a sans doute fallu un temps d’adaptation quand le changement d’entraîneur est intervenu. Aussi un temps de réaction parce que nous avons beaucoup travaillé sur le plan physique avant d’en récolter les fruits.
Et est-ce pour cela aussi que, mentalement, l’équipe semble à nouveau plus forte?
Oui, bien sûr. Les résultats obtenus ces dernières semaines n’y sont pas étrangers. Nous avons désormais la capacité de gérer les situations complexes d’une rencontre. Toutes les petites choses mises en œuvre s’additionnent et aident.
Franchement: avez-vous pensé à un moment, étant donné la situation que traversait l’équipe il y a deux mois, que Servette ne s’en sortirait pas?
Franchement non! Je n’avais pas imaginé, après la saison passée, que cela serait si compliqué dès la reprise. Parce que finalement le noyau de l’équipe était resté le même. Mais c’est parfois le foot qui veut ça, une défaite, une autre, et une spirale négative s’installe. Cela dit, j’y ai toujours cru. OK, c’est dur. C’est toujours dur et cette saison sera dure jusqu’au bout. Mais Servette a toutes ses chances de se maintenir. En fait, Servette a encore 19 chances à saisir, autant de matches qu’il reste à jouer.
Le retour en forme de Servette coïncide avec votre titularisation dans la cage servettienne…
Heureusement pour moi… J’ai aussi profité du fait que Servette ait déjà été en situation de reprise sportive.
Comment vivez-vous la concurrence avec David Gonzalez, puisqu’il semble qu’il n’y ait pas de No 1 clairement défini?
Cette forme de concurrence est une bonne chose. S’il y avait une grosse différence de qualité ou un gardien d’expérience et un jeune qui apprend, ce serait différent, un No 1 pourrait être nommé clairement. Mais là, c’est mieux comme cela. Sinon, cela reviendrait à dire que si tu es défini comme deuxième gardien, tu pourrais bosser trois fois plus ou mieux que le titulaire sans jamais avoir ta chance.
Votre contrat arrive à échéance en juin mais vous n’avez pas encore été approché par un dirigeant grenat: comment voyez-vous votre avenir?
Je me sens très bien à Genève. J’espère pouvoir y rester, donc avec un nouveau contrat. Le pire que j’ai vécu ici, c’est la période où le club risquait la faillite. J’étais habitué, au Portugal, à voir des clubs qui ont un ou deux mois de retard dans les salaires, c’est presque chose courante là-bas. Mais la faillite, c’était bien plus inquiétant. Maintenant, ces problèmes-là sont derrière et j’espère que le club va connaître des jours meilleurs. Avec un sauvetage sportif pour commencer.
Daniel Visentini
Fournier pense déjà au printemps
Si selon Christian Constantin 1er, «l’avenir nous dira ce que le futur nous réserve», selon Sébastien Fournier, gouverner, c’est prévoir. Et même si l’actuel patron des Grenat prépare avec la plus grande minutie le choc de dimanche contre Thoune, l’entraîneur pense déjà au printemps. Un stage est ainsi à l’ordre du jour, dans le sud bien sûr, où Servette pourra trouver des conditions de préparation optimales.
«Actuellement, je profite aussi des circonstances, maintenant que j’ai plus de choix pour constituer une équipe, de mesurer l’investissement de mes joueurs dans le collectif ou alors leur égoïsme, explique-t-il. Je prends des notes pour le printemps, oui. Parce que dans notre situation, tout le monde doit faire abstraction de ses intérêts personnels. Et réagir en fonction de l’intérêt du groupe. En comprenant les choix opérés. Parce que la meilleure équipe, ce n’est pas forcément la somme des onze meilleurs joueurs potentiels.»
Un message clair. Mais en attendant, il y a ce match contre Thoune. «Je le prends avec calme», assure-t-il. Sauf que Servette joue gros dimanche. «Mais je n’oublie pas d’où nous venons, ni le chemin parcouru jusqu’à présent, nuance-t-il. Au fond, notre seul adversaire, sur la route du maintien, c’est nous-mêmes. Il y a eu une prise de conscience, Servette va mieux, mais il faudra se battre jusqu’au bout. Contre Thoune, dès dimanche, bien sûr. L’équipe est prête pour ça. Maintenant, je n’ai pas de boule de cristal, même si j’ai entière confiance dans le groupe qui jouera dimanche.»
D.V.
Dribbles
Dimanche Servette-Thoune, dernier match de l’année avant la trêve hivernale, commence à 13 h 45. Le coup d’envoi sera donné par la Compagnie 1602, clin d’œil à l’Escalade qui se profile.
L’état de la troupe Servette peut compter sur tout le monde, hormis les blessés connus depuis un moment déjà: Pizzinat, Moubandje, Esteban, Baumann, Gissi, Mbabu. Kouassi est de retour de suspension. Kusunga est à disposition, il revient de blessure.
Un livre de chevet? Un livre qui retrace toute l’histoire du Servette FC, de 1890 au retour en Super League en 2011, est disponible. La publication vaut essentiellement pour la quantité de statistiques et de résultats compilés. Intéressé? Alors rendez-vous sur http://www.foot-passion.com , où il faut aller sous la rubrique «contact» pour commander le livre. Il vous en coûtera 76 francs, port compris.
Tous au stade! Animations dès 11 h 30 sur l’esplanade de la Praille. Ouverture des caisses dès 11 h 45. Servette vous attend nombreux dimanche. Donc si vous vous munissez d’un billet avant, aux points de vente habituels ou sur ticketcorner.ch , pas d’attente aux caisses. Enfin, avant le coup d’envoi, l’Académie grenat (les jeunes) défilera sur la pelouse du Stade de Genève. D.V.
Ils attendent quoi pour lui proposer un nouveau contrat !?
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Concernant le livre qui retrace l histoire du Servette, est ce que quelqu un a plus d infos? Il ni y a aucune photo ou infos disponible sur leur site…
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On a pas mis beaucoup de buts cette saison, mais le peu n’est pas dégueulasse… Si ça peut motiver certain 🙂
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Tu fais vraiment plaisir nitrik ! Un vrai passioné comme on aime les lire ! Vivement demain ! A nous de suivre cette equipe qui bien que malmenée semble solidaire et envieuse !
ON VEUT UNE VICTOIRE … hors de question d assister a la premiere relaeguation sportive !
Je me rejoui d etre demain !
Allez servette
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Bravo a Barroca pour son humilite et pour sa patience ! Ce sont de grandes qualités a son poste ! Il sait agir quand il le doit et il a prouvé qu il savait etre decisif. J apprecie beaucoup ce joueur et j espere que l on pourra compter sur lui a long terme (un contrat !!!!) Bon il faut revoir sa pose sur le site off mais passons.
Je me demandr de qui parle fournier quand il parle d individualité et je pense que ce groupe doit regagner la confiance des supporters populaires …. je parle de ceux qui aime la victoire et la chaleur d une ambiance ( difficile a gagner a la praille ) …le collectif c est plus qu une equipe, c est le groupe, les supporter les dirigeant et la foi en l avenir … je pense que tous les ingredients sont reunis pour que l on reussise ensemble a moyen terme ( 3 ans ) mais le maintient est essentiel et il faudra se battre.
Je regrette juste les annonces au sujet du mur et du traitment des abonnés mais nous sommes la pour l equipe pas pour les avantages…
Vive notre club de coeur pour qui nous seront toujours present
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ils vont construire le mur quand
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Le mur est le dernier de nos soucu meme si j en fait mention dans mon post ! A nous de leur rappeler leur engagement et de leur donner les moyens de nos ambitions en etant nombreux au stade !
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Vivement demain, il va faire froid, ça va être dur, une seule chose la victoire…ALLEZ SERVETTE
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Dommage que les dirigeants ne « garantissent » pas déjà la présence de certains joueurs importants avant qu’ils ne soient libre de signer autre part. Alors mauvaise gestion des contrats où se préparent-ils à une éventuelle (et non souhaitable) relégation et renégocier les contrats à la baisse?
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Je suis pas convaincu que ce soit leur priorite mais c est vrai que vu le mombre de moyen qui ont ete engage dans le club il est pour le moins surprenant que la gestion de la comm ne soit pas mieux maitrisé !
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