
Le Servette FC lui avait permis de mettre le pied à l’étrier au plus haut niveau comme entraineur puis la consécration viendra avec le FC Zurich. Auparavant, il avait ensoleillé le milieu de terrain grenat durant dix ans : Lulu.
Le recrutement ambitieux de Carlo Lavizzari
Formé dans le canton de Vaud au FC Oulens, Lucien Favre gravit ensuite doucement les échelons du football romand : Lausanne-Sports, Xamax puis Servette. A l’été 1981, le président Carlo Lavizzari offre un recrutement ambitieux et pléthorique au club grenat qui vient de vivre une misérable saison : avec le gardien Eric Burgener, le défenseur central Alain Geiger et les demis Lucien Favre et Michel Decastel et l’attaquant Angelo Elia, il offre carrément un joli quintette d’internationaux en puissance au SFC ! Dans l’entrejeu se met alors en place un alliage diablement performant et complémentaire : Marc Schnyder prend en charge les tâches plus défensives, Michel Decastel joue le rôle de poumon et Lucien Favre crée et oriente le jeu. Tous les membres de ce trio sont dotés d’une solide technique (avec une mention spéciale pour Lucien Favre) et sont en mesure de se projeter en attaque et de marquer régulièrement, une constellation au service d’un jeu offensif et spectaculaire. Un Servette fringant survole le premier tour du championnat avant qu’au printemps, minée par divers tracas (virus contracté en Afrique, éviction de trois anciens, frictions autour du banc de touche, cf. Notre chronique « Gare au virus »), l’équipe perde de sa superbe et se fasse doubler par les Grasshoppers.

Le saut à l’étranger
La deuxième saison en grenat de Lucien Favre est une nouvelle réussite pour le maitre du milieu de terrain grenat. Si aucun trophée ne vient malheureusement couronner la belle saison des Grenats, Lucien Favre est lui consacré joueur suisse de l’année par ses pairs. Très performants dans les balles arrêtées (coup-francs brossés), habile dans les dribbles, capable de beaux gestes devant le but, il est un technicien accompli doublé d’un meneur de jeu endurant hors-pair. Son contrat comprenant une clause libératoire en cas d’engagement à l’étranger, Lucien Favre répond favorablement aux sollicitations de Toulouse pour la saison 1983-1984. Le choix de la France, dont les joueurs présentent alors le football techniquement le mieux léché d’Europe se comprend aisément. En ce début des années 1980, bien rares étaient les footballeurs helvétiques à tenter leur chance hors de nos frontières, le plus illustre d’entre eux était alors Bertine Barberis, auteur d’un passage très remarqué à l’AS Monaco et qui venait justement de reprendre le chemin de Genève pour succéder à Lucien Favre…
Une brouille avec le Blick
Peu avant son départ pour la France, le Blick prie instamment Lucien Favre de lui garantir une exclusivité éditoriale pour les matchs et lui propose en échange de lui accorder.. le titre de footballeur de la saison ! Lucien Favre refuse l’ultimatum. Désormais, la presse de boulevard zurichoise l’a dans le colimateur. Lucien Favre a déjà été sélectionné à 16 reprises en deux ans mais ces jours en équipe nationale sont comptés…

Une saison en violet
Le séjour de Lucien Favre sur les bords de la Garonne ne durera qu’un an. Concluante au niveau individuel pour lui (35 matchs disputés, 7 buts marqués), la saison toulousaine se termine dans un climat délétère de différend financier qui l’incite à bien vite reprendre le chemin des Charmilles. En France, sa technique s’est encore affûtée et, avec Lucien Favre aux commandes, Servette peut avoir bon espoir d’enfin damner le pion à son rival GC. Le public genevois peut retrouver sa coqueluche et le trio Schnyder-Decastel-Favre pourra être reconstitué avec en prime l’apport de Barberis. Toutefois, abondance de biens nuit. L’entraineur Guy Mathez aura bien du mal à composer avec ses deux personnalités-phare du milieu de terrain : Barberis et Favre sont deux joueurs au caractère bien affirmé et aucun ne voudra bien entendu se contenter de l’ombre de l’autre. D’emblée, Lucien Favre s’assure un petit avantage : il (ou peut-être plus exactement son futé agent) se fait garantir contractuellement le numéro 10 pour son maillot (le numéro fétiche de ces années-là, celui de la vedette, Platini, Zico ou Maradona entre autres), au grand dam de Barberis qui arborait ce numéro fétiche la saison précédente. La guerre des chefs est bien vite déclarée…

Un titre sur fond de dissensions
En dépit des turbulences internes, Servette réalise une bien belle saison sportive qui conduit le club jusqu’à un nouveau titre de champion au printemps 1985. La manière y est mais une certaine presse fait ses choux gras du conflit des égos. Un jour on fume le calumet, puis le lendemain la hache de guerre est redeterrée… Dans le grand public, l’image donnée est désastreuse, lors de l’ultime journée, Servette célèbre un titre acquis avec panache devant une maigre chambrée de 6’000 personnes face à Vevey…
L’odieuse agression de Gabet Chapuisat
S’il existe un tournant dans la carrière de Lucien Favre, c’est bien par une soirée d’automne 1985 qu’il a lieu aux Charmilles. Le Servette FC affronte la modeste formation du FC Vevey. Dasn les rangs veveysans, une vieille figure du football suisse : Gabet Chapuisat, une tronche du milieu, footballeur doué, polyvalent, plusieurs fois international, qui avait aussi tenté sa chance Outre-Jura et qui surtout traine plusieurs casseroles. Excédé par un enième gri-gri de Lucien Favre qui met ses adversaires dans le vent, l’impulsif Gabet décide d’en finir à sa manière : une agression indigne, à coeur joie dans le genou de Lucien Favre. L’arbitre se contente de siffler coup-franc… Contrairement aux premières craintes, Lucien Favre n’a pas la jambe cassée mais sa rotule est vilainement touchée. L’affaire Favre-Chapuisat connait un prolongement juridique : le rugueux défenseur vaudois se voit condamner à 5000 francs de dommages et intérêts. Le Vevey-Sport renvoie son joueur balourd. Lucien Favre sèche ses larmes.
Un retour courageux dans une formation fantomatique
Abattu en plein vol, Lulu ne se décourage pas. Alors que la charge de Chapuisat aurait pu sonner le glas pour sa carrière, à force d’efforts, il parvient à rechausser les crampons au printemps suivant dans une équipe servetienne qui avait complétement loupé sa saison. Lulu apparait alors mûri par l’épreuve qu’il vient de traverser : souvent considéré comme une diva capricieuse par ses détracteurs, il semble paradoxalement plus serein désormais. C’est par contre trop tard pour une grande carrière internationale et les portes de la Nati se referment devant son nez. Son ultime match pour la Suisse avant sa blessure est par ailleurs l’objet de rancoeurs : Paul Wolfisberg le cantonne dans une position contre-nature de latéral. « Le jeu actuel de l’équipe nationale est antiprogressiste, dépassé et préjudiciable » déclarera peu après Lucien Favre qui sentait peut-être déjà poindre en lui le futur entraîneur et qui ne devait guère se sentir à l’aise dans la joyeuse entreprise de démolition que constituait le onze helvétique alignés en ces années-là sousla houlette du bon vieux barbu de Suisse centrale.
Des éclairs dans la grisaille
Lucien Favre jouera encore de longues saisons en grenat : avec les arrivées de Sinval, Eriksen ou Rummenigge, Servette offrira quelques tranches de grand football à son public, même si la flamboyance du début de la décennie est désormais bien éloignée. Favre accompagnera aussi Servette dans le purgatoire du tour de relégation (saison 1989-1990), joueur volontaire, régulièrement rudoyé par les défenses adverses, il était un inamovible figure du milieu de terrain servettien, dans un rôle de star brisée qui incarnait bien le destin d’un club lentement moribond et en proie à de premières difficultés de trésorerie. Il effectuera même un court retour en équipe nationale lors de la saison 1988-1989, portant son compteur à 24 capes.

Les adieux au terrain
A 33 ans, sous la houlette de Gilbert Gress, Favre dispute sa dernière saison (1990-1991) en grenat, chose impensable jusqu’alors : il prend parfois place sur le banc des remplaçants. Hanté par les séquelles de l’agression de Chapuisat, il fuit les seize mètres adverses et le brutal engagement physique qui y règne comme la peste. Or, le coach alsacien lui reproche précisément des manques à la finition… En mars 1991, Servette dénonce son contrat que l’on chuchote faramineux, Jürgen Mohr endosse le numéro 10… La saison est morose (7ème rang final) mais Lucien Favre devient membre d’honneur section grenat ! Lors du dernier match du tour préliminaire à Wettingen, Servette avait décroché son billet qualificatif pour le tour final. La petite bande de jeunes supporters grenat qui avait fait le déplacement argovien en train n’a pas de moyen de transport pour le retour, Favre s’engage pour qu’ils soient accueillis dans le car de l’équipe. (Quelqu’un pourrait-il authentifier l’anecdote ? J’étais personnellement à Wettingen ce jour-là, je nous vois encore discuter avec Arne Stiel durant l’échauffement concernant le problème du retour à Genève, par contre je ne suis avec certitude pas rentré en car avec léquipe, cela m’aurait marqué…)
Une reconversion réussie
A l’issue de sa carrière (1991), Lucien Favre se lance progressivement dans le métier d’entraineur, commençant modestement dans les ligues inférieures avec un succès grandissant. Parallèlement, il se met aux langues étrangères, étudie la psychologie de la communication. Il amène Yverdon en Ligue Nationale A grâce à un rafraichissant football à vocation offensive puis Servette l’appelle au chevet d’un groupe qui sort d’une saison décevante. Des bouffées de nostalgie envahissent les Charmilles. Sous sa houlette Servette remporte la Coupe de Suisse en 2001 (dernier trophée conquis à ce jour), l’année suivante, les Grenats entament une folle cavalcade européenne et viennent pour la première fois de leur histoire à bout d’une formation espagnole (Saragosse) puis allemande (Herta Berlin) en Coupe d’Europe. Lulu a tapé dans l’oeil du club berlinois… Finalement, Servette se débarrasse de lui en avril 2002 dans un contexte de passation de pouvoir au plus haut niveau du club. Sportivement, la décision est aberrante, sans doute Favre était-il devenu trop puissant, peu avant de le saquer, il était encore question de l’adouber d’une double casquette de coach et directeur sportif… Il mettra son talent au service du FC Zurich (2 titres) avant l’envol pour la Bundesliga. Récemment, on parlait de lui pour l’OM ou le Bayern Munich. Bref, un grand monsieur !

Jacky Pasteur et Germinal Walaschek
Dernière chronique : Eric Pédat, un Grenat chez les Brodeurs
La semaine prochaine : Sion peut faire main basse sur un espoir genevois
Quelques nouvelles du livre « Un peu d’Histoire… »
La livraison de l’imprimerie nous est parvenue mercredi matin ! Nous avons aussitôt posé le bébé sur la balance d’or des PTT afin de savoir à quelles conditions le géant jaune accepterait de le convoyer vers les chaumières grenat. Réponse : 7 francs pour les enfants uniques et les jumeaux, 9 francs pour les triplés et les quadruplés. Au-delà, on vous offre le port !!!
Nous avons aussitôt envoyé les bulletins de versement et les factures aux personnes ayant passé commande.
Bonne lecture !
Pour commander l’ouvrage, cliquez sur l’image ci-dessous !


Un très très grand entraîneur suisse. Il mérite d’entraîner un grand club
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Un des meilleurs tacticiens de la planète!
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J’allais oublier : FABULEUX le dessin de Jacky 🙂
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Merci beaucoup, j’aurais été un peu Matisse et Picasso. Malheureusement, je me suis arrêté à la peinture…
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superbe..ce football offensif proné par Lulu nous manque..
Hertha, Saragosse, Valence..comment oublier…
si l’équipe joue offensif et marque..le public suit !!!!
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HS. Pour répondre à un message de M. Charmillot dans un article antérieur, voici un extrait de ce document qui parle du fitur stade de la praille (on est en 1998) qui m’a laissé songeur… (http://www.ge.ch/grandconseil/memorial/data/540111/39/540111_39_partie9.asp):
« Les spécialistes de l’UEFA avaient participé à l’élaboration du cahier des charges pour le concours-soumission. De plus, M. Walker, responsable de la commission des stades de l’UEFA, était membre du jury. C’est donc tout naturellement, au cours de l’été 1997, qu’est venue l’idée d’associer l’UEFA au projet de stade.
L’UEFA a fait valoir qu’un stade d’importance internationale a proximité de son siège européen serait certainement un atout très positif. Cependant, son éventuelle utilisation ne pourrait être envisagée qu’à la condition que la capacité du stade soit portée de 25 000 à 30 000 places. Les manifestations susceptibles d’être organisées par l’UEFA sont les suivantes :
– Organisation annuelle de la Super-Coupe au Stade de Genève.
Il s’agit d’un match opposant le vainqueur de la ligue des champions contre le vainqueur de la coupe des coupes.
– Possibilité d’organiser des matchs de barrage ou à rejouer.
– Tirage au sort officiel des compétitions interclubs.
– Instaurer une tradition internationale du football à Genève.
En outre, l’UEFA envisage de faire du Stade de Genève un stade modèle quant à ses caractéristiques et son concept d’exploitation. L’extension du stade permettra d’y développer son marketing, ses cours pour arbitres, etc. De la même manière, l’UEFA qui, aujourd’hui ne dispose pas d’un musée du football, est intéressée par le concept de centre d’exposition avec bibliothèque et vidéothèque.
Financièrement parlant, l’UEFA ne participera en principe pas au financement de l’infrastructure, donc de l’investissement. Par contre, une rétrocession partielle des redevances, notamment TV, que l’UEFA perçoit pour ses manifestations sera effectuée à la FSG afin de financer l’augmentation de la capacité du stade.
En effet, cette augmentation de capacité coûtera environ Fr. 8 millions de plus par rapport au projet lauréat du concours. Par ailleurs, les contraintes et conditions d’exploitation (UEFA, ASF) pour les matchs internationaux nécessitent la création d’équipements complémentaires d’accueil (facilités pour les médias, loges, bureaux, etc.) d’un coût global de Fr. 5 millions.
En conséquence, le passage de 25 000 à 30 000 places signifie que le coût du projet sera de Fr. 81 millions.
Compte tenu de l’image du football, de la qualité des partenaires du Stade de Genève et de la notoriété qui en découle, la FSG estime que les revenus supplémentaires seront largement suffisants pour absorber les coûts supplémentaires. Le nombre de places favorise en effet l’exploitation et la commercialisation du Stade de Genève. Toutefois, par mesure de précaution, l’étude du projet définitif tient compte de l’éventualité de devoir revenir à un projet plus modeste faute de bouclement financier. »
Qui se charge de leur rappeler??
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On est riche! A ben non, ils n’ont jamais payé. On l’a donc dans l’os, et bien profond.
Comme quoi, l’amateurisme est partout à Genève…
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Si l’UEFA aurait rellement fait tout ça, ça mettrait beaucoup de lumière sur le servette et donc beaucoup d’investisseur…
Faute a platini? Il n’était pas président a l’époque, mais ne fait rien aujourd’hui… L’UEFA qui a son siège en suisse, a quelques km de Genève, n’a pas l’air toucher par les problèmes financiers…
Quoique après réflexion, avec le fair play financier si l’UEFA commence a aider des club, ça va jazer dans les autres… C’est quelque part compréhensible…
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Bravo encore une fois, bel article. Une autre époque pour le SFC…
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Bravo pour l’article, on y apprend des choses intéressantes et navrantes. Stade et SFC = même galère.
Avec tout ce qui s’est passé au niveau fric et gestion faut vraiment « en avoir dans le slip » pour reprendre ce club et ses « casseroles ». Respect à M. Quennec, il fait ce qu’il peut avec ce qu’on lui a laissé.
Servette est monté en SL un 31 mai… ! Rien n’est perdu. Moi j’y crois. L e maintien attirera des sponsors qui ne veulent pas encore s’engager.
Triste de ne pouvoir aller à Zurich. HOP SERVETTE !
ON EST LES MEILLEURS OU BIEN ?
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Petit raisonnement sur HQ :
Je pense que quoi qu’il adviendra, il ne laissera pas tomber servette et quoiqu’il arrivera servette sera sur le devant de la scène dans 4-5 ans…
Il a probablement plusieurs plans (scénario) qui sont tous plausibles, les voicis : (avec ordre de priorité, et en cas d’échec passera au suivant, sans mettre en danger le club car le dernier existe déjà) :
1. Travailler pour que servette, comme au hockey, devienne indépendant financièrement, avec un bilan solide, avec beaucoup de partenaires, sans dépendre d’une personne, et revienne sur le haut de la scène suisse voire européenne sur le long terme… Il aimerait également développé l’aide au sport en général par notre ville…
2. N’arrive pas a développer tout ça sans aide externes, de nouveaux investisseurs prives injecte des fonds anonyme, prolonge la chance de quennec au servette, afin qu’il puisse développer son projet No 1, car peut être que avec plus de temps, il y parviendra…
3. Malgré tous les efforts fait par HQ pour faire bouger les choses, il ne parvient pas a atteindre ses objectifs et les investisseurs commencent a manquer, il voit l’iceberg, alors céde le club a un investisseur fortuné et de confiance, qui reprend entièrement le club et propulse le club dans le haut de la scène… Le projet n’aura pas aboutit, mais un président avec de l’argent sera la…
3b, quennec développe son projet en parallèle en tant que directeur d’honneur du nouveau président (un qataris?).
Je suis peut être complètement a côté de la plaque, mais c’est je pense plausible et ça serait rassurant.
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c’est exactement le scénario que j’imagine et j’espère comme toi qu’il est plausible.
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Je confirme l’anecdote de supporters rentrant à Genève dans le car de l’équipe. Cela m’est arrivé avec ma fille après le match Wettingen – Servette (1 : 3) du 16 décembre 1990. Gilbert Gress, tout sévère qu’il était, avait autorisé la chose. C’est vrai qu’il avait quitté l’équipe à Wettingen pour se rendre directement à Strasbourg et n’était donc pas trop concerné. Mais c’était tout de même sympa. Merci à lui.
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Merci, il ne devait donc pas y avoir de place pour tout le monde, je crois avoir fait le retour dans une voiture d’un proche du club…
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Si je me souviens bien, c’est entre 6 et 10 personnes qui étaient rentrés avec l’équipe, dans un car à 50 places quand même. Et il me semble que ce n’est pas la seule fois que cela a été le cas.
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6 et 10 personnes qui étaient rentrées
(mes excuses pour la faute d’orthographe)
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