Cela devait bien arriver un jour…

La première relégation sportive du SFC n’est pas tombée du ciel : elle s’inscrit dans un contexte de concurrence sportive exacerbée et de fragilisation financière des clubs. Elle entérine également le changement d’image du club grenat : moins élitaire, elle suscite, dans le malheur, plus de solidarité que de ricanements. Une chance pour se relever ?

Une concurrence sportive exacerbée

Si la relégation actée sur la pelouse de la Pontaise est la première dans la longue Histoire (sportive) du club, certains éléments doivent être relativisés pour montrer que la défaillance enregistrée cette année est intervenue sur un terrain miné. En effet, jusqu’au début des années 1920, les équipes engagées en série A (sur le principe des poules régionales) n’étaient pas releguées, peu d’équipes concourant alors au niveau national. Ainsi, dernier de sa poule de 4 (!) équipes  en 1902-1903, le Servette FC n’a pas pour autant été rétrogradé. Institutionnalisée lors de la saison 1921-1922, la relégation ne concernait alors que le dernier du groupe régional qui affrontait en match de barrage un candidat à la promotion. Opposé à une petite dizaine de formations romandes, le SFC pouvait alors aisément maintenir la tête hors de l’eau… Les choses se sont certes corsées dès les années 1930 avec la mise sur pied d’une poule nationale unique dont le nombre d’équipes oscilla entre 12 et 16 avant guerre avant de se fixer à 14 lors durant les trois décennies d’après-guerre mais offrait néanmoins aux Grenats une solide marge de sécurité au point que la onzième place de la saison 1967-1968 n’eut pas de conséquences fatales. Dès la seconde moitié des années 1970, on se met à régulièrement bricoler à la formule du championnat dont le nombre de participants oscille à nouveau entre 12 et 16. La formule dit “Rumo” instaurée à la fin des années 1980 fit passer quelques frissons de relégation sur l’échine des Servettiens : elle ne laissait en effet que les huit meilleures formations du pays lutter pour le titre au printemps alors que les autres étaient vouées au tour de promotion-relégation. Le SFC y fit quelques incartades sans dommages mais au final, c’étaient toujours 12 équipes qui s’alignaient sur la ligne de départ de la LNA pour la nouvelle saison. A l’occasion de la saison 2003-2004, la Super League à dix clubs est instituée, les places se font plus chères mais ce sont des autres soucis qui vont condamner Servette…

Une fragilisation financière des clubs

Dans les annnées 1980, le football suisse s’était cahin-caha professionnalisé. Des clubs comme Servette ou Xamax sont alors en mesure de rivaliser avec les pays voisins au niveau salarial, quelques grosses pointures internationales sur le retour sont même engagées, mais le public et les sponsors ne suivent guère. Dans les villes de taille moyenne (Lucerne, Saint-Gall…), on évoque ouvertement l’éventualité d’une réamateurisation partielle, le mot faillite s’insinue de plus en plus souvent dans les pages sportives, le SFC passe entre les gouttes puis le FC Wettingen ouvre le bal des condamnés (1993). Le football change d’échelle : en Italie ou en France, l’argent de la télévision coule à flot, la libéralisation du marché des transferts parachève le processus. Victime de son marché trop exigu, le football suisse voit partir ses meilleurs éléments à l’étranger alors que des clubs s’engagent dans des montages financiers toujours plus risqués et irréalistes, souvent sous l’impulsion de personnes aux intérêts louches. Les plus mal avisés tombent en faillite dès l’entrée dans le troisième millénaire (Sion, Lausanne, Lugano…), Servette voit le couperet tomber en février 2005. Le mal est généralisé : les clubs d’élite qui ne font pas face à de graves difficultés financières et au risque de faillite ne sont guère nombreux… Si autrefois on comparait les effectifs en début de saison pour jauger des possibilités de chacun, désormais la seule évocation du budget disponible permet déjà un pronostic largement fiable pour la saison à venir…  A cet égard, après n’avoir échappé que d’extrême justesse à la faillite la saison passée, Servette ne pouvait guère espérer mieux cette saison… L’épisode le plus édifiant est sans doute la pause hivernale durant laquelle, au mépris d’une certaine équité sportive, les clubs sont autorisés à faire leurs emplettes. Crevard en championnat, Servette est alors censé disposer d’un budget spécial pour renforcer son secteur offensif amorphe. Le choix ne se porte qu’à la dernière minute, par défaut, sur un élément venu de l’étranger à court de compétition et qui restera muet devant le but… Reste à savoir si le SFC a néanmoins pu rester dans les clous de la bonne gestion financière au terme de cette saison cauchemardesque…

Une nouvelle image

Dans ce sombre tableau d’un équilibrisme financier constant auquel doivent s’adonner les dirigeants servettiens depuis plus de deux décennies désormais, il est toutefois possible de distinguer une lueur d’espoir qui permet d’oser espérer que l’avenir n’est pas irrémédiablement bouché. La saison a beau avoir été désastreuse, il semble toutefois que dans l’esprit du grand public, ce sont les circonstances atténuantes qui l’emportent. Bien sûr, quand on suit le club de près, l’irrépressible envie de secouer le cocotier nous étreint presque chaque jour. Bien sûr, on peut souhaiter un président qui respire un peu plus le football et cesse d’égréner, dans un phrasé monocorde, une litanie de promesses sans lendemains tangibles, bien sûr, on peut pointer du doigt l’amateurisme organisationnel du club à plusieurs niveaux, bien sûr on peut enrager que certains joueurs n’aient pas toujours paru très concernés par l’enjeu des matchs qu’ils disputaient et cette liste peut être complétée à l’envi. Mais, au final, bien des gens se diront aussi simplement qu’un groupe limité a fait avec ses moyens et que les erreurs de gestion sont à remettre dans le contexte d’un héritage pourri. Le public de la Praille n’est jamais entré en colère ouverte, il a, mi-résigné mi-solidaire, avalé l’insipide pensum de ce championnat raté. Globalement, les médias ont aussi répercuté une vision d’un Servette plombé par un mauvais départ et des soucis d’argent récurrents sans chercher à verser de l’huile sur le feu, laissant, naïvement peut-être, toujours entrevoir la possibilité d’un sauvetage au finish. Clairement, l’image d’un club élitaire et arrogant qui a si longtemps collé aux basques grenat au point de lui attirer moult ricanements au moindre pépin a été définitivement (?) lessivée par la faillite de 2005. Servette est un club contusionné, un “faible” envers lequel la solidarité serait plutôt de mise. Rappelons le beau succès populaire du Servetton de l’an passé, rappelons l’écho reçu par le lancement de l’opération « socios »  au même moment,  rappelons la moyenne record de spectateurs pour les matchs à domicile établie la saison passée… Le club saura-t-il capitaliser sur ces attentes brûlantes, sur cette volonté de proximité qu’a manifesté le public pour se relever ?

Un peu d’Histoire…

Depuis près de deux ans, nous nous sommes efforcés d’accompagner chaque week-end de match d’une chronique historique rendant vivante et accessible la longue et belle Histoire du Servette FC. Avec la venue du FC Lucerne, nous comptions évoquer “le match de la résurrection”. Vous vous en souvenez sans doute : le tour de terrain des juniors servettiens devant un public s’égosillant, entre deux larmes, à hurler “Servette, Servette”, l’envol majestueux de Sherkan, Hugh Quennec comme intrépide chevalier blanc venu conjurer le démon de la faillite, cette somptueuse volée d’Esteban pour une sceller une victoire inespérée acquise sans Pizzinat expulsé. Aujourd’hui, le coeur n’y est bien entendu pas. Nous prenons donc congé de ce championnat maudis sur cet amas de réflexions qu’une nuit de cauchemar a bien voulu laisser germer dans mon esprit.

En guise de conclusion, et de manière tout à fait intempestive, je me permets d’engager tous les lecteurs de ce blog qui n’ont pas encore eu l’occasion de passer commande de notre livre “Un peu d’Histoire…” à le faire. Cet ouvrage a eu le malheur de paraitre dans un contexte défavorable mais reste pour nous un inépuisable motif de fierté et d’attachement indéfectible au club grenat auquel nous espérons que vous serez tous sensibles quelle que soit notre tristesse.

Germinal Walaschek

41 réflexions sur « Cela devait bien arriver un jour… »

  1. Su dessous un extrait de TdG de demain, pour moi ca veux tout dire:
    A un moment, il faut être clair : on ne peut pas jouer les premiers rôles si on se sépare des joueurs autour desquels on veut construire, comme Pasche ou Moubandje. Sinon… S’ils venaient à partir, alors moi aussi je pourrais partir, me projeter ailleurs.

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      1. Ce gas n’a pas de couille et ne mérite même pas de continuer en challenge league! On le signe un an de plus alors qu’il n’a apporter aucun jeu, il a fait des changements incompréhensible, la préparation est également nul vu nos blessés. Tactiquement c’est zéro, au niveau de la comm pareil.
        Qu’il parte à l’entendre on dirait qu’il n’a aucune responsabilité dans notre descente en CL!
        Ce mec n’a rien prouver au niveau professionnel, Sion? Certainement le meilleurs effectifs disponible après Bâle (sur le papier donc).
        Un pistonné un de plus….

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      2. @KevSfc : n’importe quoi…
        Encore heureux que Fournier exige des ambitions sportives. Purée…!
        Tu veux qu’on remonte comment si nos deux meilleurs joueurs partent..?!
        Faut vous réveiller un peu sérieux.

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  2. T’as vu notre contingent? Il y a 3 bons joueurs : Kouassi, Barocca et Pasche. C’était quasiment mission impossible de se sauver…

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    1. Et Moubandje opérationnel en avril… Faut pas pousser Mémé dans les orties ! On ne peut pas juger Fournier sur cette saison. En septembre, il arrive, on a 13 matchs, 3 points.
      Ensuite, pas de renforts de premier choix… Autant dire qu’il n’avait pas la tâche facile…

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    2. Moubandje je le mettrais avec… Peut être pas classe international non plus mais niveau SL sans problème … Malheureusement il a eu des pépins physique, mais l’équipe avait un autre visage lorsqu’il était sur la pelouse

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      1. Au final, je me dis que Fournier a fait du bon boulot avec ce groupe. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il est un grand entraîneur.

        Il dit qu’il nous a manqué de la qualité. C’est un fait.
        Si on perd Kouassi, Pasche et Moubandje à l’intersaison, autant dire tout de suite qu’on ne reverra pas la Superleague de sitôt !

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  3. Article très bien écrit! D’ailleurs, c’est le sport… Il y a un gagnant, il y a un perdant… Il y a un champion , il y a un relégué…
    Il n’y a rien de grave… Monaco et Nantes sont passés par la, ils remontent dans l’élite aujourd’hui… La juve est passée par la… Etc
    Certes, certains sportivement, d’autre non, pour nous ça été les 2 en 8 ans…

    Mais on est monté dans l’élite sans projet, on se rappel que la remontée tient du miracle et de l’accident… MP n’avait pas les moyens d’avoir une équipe pour la SL…

    Tandis que HQ est quelqu’un d’intelligent… Et le jour ou il décide réellement de mettre la seconde, et de construire une équipe pour monter, on va monter… Cette annee, je pense qu’il faut essayer de conserver quelques bons joueurs (moubandje, barocca, pizzinat, kossoko (pour la CL il fera l’affaire), relancer baumann, routis qui a un esprit irréprochable pour la CL ça ira aussi… Ensuite faire rêvenir paratte et gissi, pour moi ils ont de l’avenir donc en CL ça ira aussi… Et pour le reste essayer d’intégrer des jeunes … Si j’étais le directeur sportif, je ferai de servette le Bâle de la CL… On a un statut que les autres de CL n’ont pas… Il faut affaiblir leur effectif en engageant les bons joueurs au servette, comme Bâle fait … En plus, on était remonter en étant 2 eme,mais on va la gagner cette challenge league, on va être champion et avoir la coupe dedieu!! On la pas encore fait ça serait historique!

    Malgre tout, je vais me prendre labo!

    J’espère surtout que servette va engager 1 bon attaquant histoire de revoir une vraie attaque et du spectacle…

    Hs.je reste persuade qu’il nous faudrait une ligue a 16 équipes… De 2 équipes tessinnois es dans l’élite… Et de xamax

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  4. Il faut s’inspirer de st gallen il sont descendu puis se sont construit et maintenant il sont pas mal quand même. Rappelez vous l année de la descente leurs stat était vraiment nul à chier.

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  5. Très bel article. Sinon faire revenir Ramizi aussi ça serait bien aussi, relancer Grippo engager qqun (Sadiku?) de réellement percutant en attaque. Espérons bien. A la saison prochaine.

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    1. Ramizi, non m’est ça va pas ? Regardes la saison de Carouge. Presque aussi pourrie que la notre. Ok, il a marqué un but lors du dernier match ou durant l’avant dernier, mais franchement s’il faut bâtir un groupe autant qu’il ait déjà l’étoffe pour la SL, car sinon on va se retrouver avec les mêmes problèmes qu’avec l’équipe qui vient de descendre. Ramizi n’a pas le niveau de SL et je ne suis pas sûr qu’il l’ait également pour la Chl.

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  6. Ah si l’on avait de l’argent. Comme l’a bien dit quelqu’un dans un post, l’argent reste le noeud de la guerre. Il faut aussi dire que si l’on est descendu c’est qu’on avait pas non plus un budget mirobolant et qu’avec ce type de budget, il faut faire des transferts intelligents. Ce que nous n’avons pas su faire en raison d’un choix défaillant de HQ concernant le choix de la direction sportive du club. Comme déjà écrit dans un autre commentaire, avec un budget 1ère équipe de l’ordre de 5,5 Mio il faut donc choisir avec attention les joueurs que l’on veut engager. Il faut donc avoir un réseau. St-Gall est un exemple, mais Thun aussi.
    Pour vous faire rêver (à notre niveau suisse) regardez qu’elle transfert sans somme d’acquisition on aurait pu faire à la place de 10 joueurs sur les 29. 80 buts en 5 saisons au plus haut niveau.
    http://www.blick.ch/sport/fussball/ich-habe-angebote-aus-der-schweiz-id2321549.html

    C’est ça que l’on aurait dû faire avec Grischting. 10 joueurs à 4000.- mensuels cela fait 40’000 francs par mois. Ce calcul doit être à peu près le même pour Petric. Bref, fais c…..
    C’est là que Fournier parle de petits coups.
    Bien sûr, je pense que dans l’absolu Petric choisira la Suisse Allemande. Simplement, mon propos est de dire que plutôt d’engager 10 joueurs à 4’000 qui n’ont pas le niveau SL, ni Chl, il vaut mieux en prendre un seul mais qui apporte quelque chose.

    Je crois en HQ, n’en déplaise à GDC, même si je partage son mécontentement quant aux erreurs commises. Par contre, la théorie du complot consistant à dire que l’on a tout fait pour faire descendre le club, ne tient pas la route. Pourquoi alors le sauver de la faillite l’année dernière. Autant laisser mourir le club directement ?

    Il faut maintenant obtenir la licence Chl. Ensuite avoir un vrai directeur sportif qui a un réseau en Suisse et à l’étranger. Puis voir si effectivement HQ aura le budget de 5 mio pour pouvoir bâtir une équipe pour faire une remontée dans les deux ans. Si cela arrive la première année, tant mieux. Cela restera néanmoins difficile, car l’équipe est dans un tel état que créer un amalgame avec de nouveaux joueurs reste difficile. St-Gall, Aarau, Lucerne, ont tous mis deux ans au moins pour remonter. Donc la question à laquelle il faudra répondre c’est de savoir si l’on aura le soutien financier pour pouvoir avoir un budget pour les deux prochaines années . C’est le travail que doit faire HQ.

    L’effectif, il nous faut un buteur. Si nous sommes là où nous sommes, c’est aussi en raison d’une inefficacité devant les buts patentes. Cette équipe a une attaque déplorable. Pourra-t-on avoir un joueur comme Sadiku ou Matar Coly, Cela reste dans l’absolu difficile car ces joueurs sont aussi dans les papiers des équipes de SL qui jouent chaque année leur maintien car moins cher que des « stars » comme Bobadilla, Streller etc qui officient sous nous cieux.

    Il faut remplacer un latéral droit qui va s’en aller, peut être le gauche qui selon ce qui a été écrit dans un post pourrait partir à Lausanne.

    Un défenseur axial qui devra remplacer Mfuyi qui n’a absolument pas le niveau, sans compter une doublure car Schneider ne fait pas l’affaire. Il faut un vrai leader dans cette équipe (Aegerter l’ancien capitaine du FC Zurich qui va quitter Lugano), un millieu pour remplacer Kouassi.

    Bref, il y a du pain sur la planche. C’est pourquoi même si je désire que cette équipe puisse remonter dès la première année, je suis plutôt d’avis que l’on risque de devoir patienter deux années. De l’autre côté, cette année en Chl en dehors de Winterthur qui sera le candidat numéro 1 à la montée, Bellinzone (qui aurait obtenu des fonds arabes importants), nous serons la seule grosse écurie.

    Ce club mérite notre soutien encore plus aujourd’hui que hier.

    C’est dans les temps difficiles que l’on compte ses véritables amis. Les vrais supporters (même si cette notion énerve certains) vont se compter l’année prochaine. J’en ferai partie car pour moi il y a Servette, que le Servette !

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    1. Bien vu pour Aegarter. Je le recommandait déjà la saison passée. Un joueur remarquable et une belle expérience. Mais avec nos dirigeants qui ne voient pas plus loin que Nyon :(((

      Très d’accord sur la nécessité d’investir sur la qualité. La quantité c’est avec les jeunes. Il nous un meneur par ligne et un tueur devant.

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    2. @ Gasser : c’est le travail de Quennec de trouver ces partenaires financiers importants. Il doit absolument conclure un partenariat important dans les jours qui viennent s’il veut se donner les moyens de ses ambitions, soit remonter la 1e année en SL, et non la 2ème, dixit… lui-même.
      S’il ne trouve pas ce partenaire-là, alors il faudra qu’il se décide à vendre le club à quelqu’un qui en est capable.
      Pour la théorie du complot, il faut comprendre que de repartir en 2ème ligue inter, ou de procéder à un renouveau en Chl, est totalement différent. Alors, dire que cela ne servait à rien de sauver le club pour le propulser en Chl, ne tient pas.
      J’espère que Quennec avait projeté cela, car sinon il est à craindre qu’il n’est véritablement pas capable.
      A moins que Claude Charmillot dise juste, l’un n’excluant pas l’autre.
      D’accord avec toi Gasser concernant les transferts. GC l’a bien compris. Il faut engager 1 leader d’expérience par ligne, au lieu de 13 joueurs de seconde zone. Et il faut dans ces 3 joueurs, 1 vrai buteur.
      Pour le reste, il faut garder nos 4-5 meilleurs joueurs, dont Moubandje, et constituer le reste du contingent par nos jeunes les plus prometteurs.
      Il faut garder Fournier.
      Voilà mon humble avis, pas celui du « grand penseur » DC…

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      1. Tout à fait d’accord sur le fait de garder une colonne autour de laquelle il faut bâtir. Le problème comme tu l’as lu dans la TDG d’aujourd’hui, c’est qu’il y a des bruits que Pasche et Moubandje pourraient partir car ce qui est souvent le cas, dans le cas d’une relégation, c’est que leurs contrats prévoient la possibilité pour le joueur de partir.

        Moubandje a 21 ans, je crois, et il ne veut pas stagner en Chl. C’est compréhensible. Pasche idem. Là, on a déjà clairement entendu les menaces de Fournier qu’il allait partir dans ce cas là. Donc c’est le chantier devant lequelle se trouve HQ.

        Ce que je n’arrive pas à suivre dans ton raisonnement, c’est de dire « s’il n’arrive pas à trouver des partenaires, il doit vendre le club ».

        Ma question : A qui ? Je sais tu vas me dire que HQ avait dit qu’il avait plein de repreneurs. Je dirais cela comme ça: il s’agit d’un pieu mensonge. Tout simplement au moment où le club connaissait (en février et mars) des grosses difficultés financières et avait de la peine à payer ses salaires, il s’agissait de rassurer les créanciers qui auraient pu déposer des réquisitions de poursuite. Or, à partir de là, cela aurait été la débandade.De peur de ne rien avoir du tout, les créanciers auraient tous déposés leurs propres réquisitions. Tu ne vas pas un jour déclarer: Nous sommes au bord de la faillite ! C’es suicidaire. N’importe qu’elle entreprise qui se trouve dans les difficultés financières, va essayer de minimiser celles-ci pour éviter la spirale infernale à l’égard des autres créanciers. Donc en fait, il n’y a personne d’autres qui veut de ce club. Je crois qu’il faut le dire une fois pour toute.

        HQ est notre seule planche de salut.

        A ce titre, il a réussi le tour de force de sortir le club de la procédure de faillite dans laquelle il était engagé. Après, il a fait des erreurs, il le reconnait, comme Fournier reconnait ses propres erreurs de coaching.

        A nouveau, qui peut prétendre que dans sa vie professionnelle, il ne fait jamais d’erreur. Ceux qui sont en retraite !

        L’important désormais c’est l’obtention de la licence car sans cela on aura rien du tout.

        Après le directeur sportif et la constitution de l’équipe. Tout cela doit intervenir dans les 4 à 6 prochaines semaines. Donc c’est très court.

        Comme toi, je pense aussi que Fournier doit rester l’entraîneur de SFC. S’il a les moyens nécessaires alors il sera clairement jugé sur cette saison car le contingent sera le sien. Ce qui n’était pas le cas cette année.

        Ce que l’on peut aussi faire, c’est aller voir le FC Sion, CC avait été prêt à prêter certains de ses joeurs. Es-ce que des joueurs comme Dinsdag, Lafferty et autres renégats en cours de contrats seraient d’accord de faire un bout de chemin avec nous ? Je n’en sais rien, c’est une voie qui peut être explorée comme d’autres. Je n’ai pas de solutions miracles, sinon je travaillerais pour le club.

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      2. @Gasser : je te cite : « Ma question : A qui ? Je sais tu vas me dire que HQ avait dit qu’il avait plein de repreneurs. Je dirais cela comme ça: il s’agit d’un pieu mensonge. Tout simplement au moment où le club connaissait (en février et mars) des grosses difficultés financières et avait de la peine à payer ses salaires, il s’agissait de rassurer les créanciers qui auraient pu déposer des réquisitions de poursuite. Or, à partir de là, cela aurait été la débandade.De peur de ne rien avoir du tout, les créanciers auraient tous déposés leurs propres réquisitions. Tu ne vas pas un jour déclarer: Nous sommes au bord de la faillite ! C’es suicidaire. N’importe qu’elle entreprise qui se trouve dans les difficultés financières, va essayer de minimiser celles-ci pour éviter la spirale infernale à l’égard des autres créanciers. Donc en fait, il n’y a personne d’autres qui veut de ce club. Je crois qu’il faut le dire une fois pour toute.
        HQ est notre seule planche de salut. »

        Tu as le résumé de la situation, bravo… Si effectivement on est au bord de la faillite ou que HQ n’a pas apporté des garanties financières pour la saison suivante, on sera en 1L en l’absence de licence « B.

        Que dirons-nous mardi ?

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      3. @Gasser : tu supposes… qui te dit avec certitude qu’il n’y a pas d’autres potentiels repreneurs? Le Servette est un club qui a une certaine réputation. Genève est une ville à potentiel économique. Pas possible que ce club n’intéresse personne.
        Par ailleurs, je ne peux pas, au vue de la saison écoulée, te rejoindre quand tu dis que Quennec est l’homme de la situation. Tous les manquements de gestion qui apparaissent dans les médias jour après jour n’argumentent absolument pas dans cette direction.
        D’accord avec tout le reste que tu mentionnes.

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  7. Bon voila! challenge league…que faire maintenant? 1) Avoir le stade à 100% et virer la fondation qui ne sert à rien juste à couler les finances du club. 2) revover ce même stade (fauteuil et exterieur. 3) Reconstruire avec une base solide avec un directeur sportif de haute valeur, Pizzinat? 4) Garder nos meilleurs joueurs Koussi, Moubanje, Pasche….. 5) Un président qui affiche de veritables ambitions sportives, financières et il devra refonder un groupe à la direction . 6) Reconstruire ce qui est la base d’un grand club: un centre de formation de haut niveau et retrouver un partenariat avec les clubs genevois. 7) Comment retrouver un public? avec la venue soit d’un grand entraineur, soit un joueur de niveau mondial genre Beckam qui fédererait les vestiaires des tarifs nettement + avantageux car actuellement c’est pas donné pour les familles. 8) UN Quennec qui doit avoir comme seul objectif: trouver des financements perenisant l’avenir du SFC.

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    1. Il aura réussi sa sortie en tout cas et vu comme il c’est fait entuber par les autorités lausannoise avec le nouveau stade, je comprends tout à fait sa décision.
      Mais c’est vrai que c’est assez HS.

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  8. Demain j’espère que Fournier alignera une équipe type (ca serait trop facile de faire jouer les remplaçants ou les jeunes). Même si on est relégués, ils ont intérêts à se bouger le cul et à nous sortir une victoire, du spectacle et des buts par respect pour le public qui sera présent.

    Je propose qu’à la fin du match tous les joueurs (sans exception) viennent saluer et remercier le public et que chacun offre son maillot à un supporter.

    Si ils veulent du monde au stade la saison prochaine en Challenge League, ca commence par un bon comportement demain!

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    1. Sans moi…je viens d’envoyer mon abo découpé en 50 morceaux au SFC…la majorité des joueurs c’est assez foutu de notre gueule cette année…pas d’accord avec le discours de circonstances « les joueurs ont tout donné… » NON, il y a des tricheurs/touristes dans ce club et je ne retournerai au Stade que quand ils auront disparus (à sauver Barro/Mouban/Pasche et Kouass only)

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  9. Merci Germinal pour cet excellent article, qui met un peu de distance avec les réactions à chaud voire les divers sentiments de paranoïa qui peuvent parfois circuler.

    Je suis totalement sur cette ligne, et regrette tout autant la course à l’argent voire au court-termisme (dénoncé hier soir sur Léman Bleu) qu’est devenue le football.

    Quoi qu’on en dise, Servette avait un beau groupe de joueurs ces 3 dernières saisons, certes trop peu expérimentés, mais qui avaient réussi de très belles choses. Et la plupart ont ou avaient un réel attachement au club !

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  10. Bon ben on va ronger notre frein, mais si le retour se fait sur de bonnes bases, alors sûrement que ça vaudra la peine. Trop d’années à naviguer à vue, cette relégation est détestable mais logique.. Maintenant il y a Quennec, et perso je crois en lui. Et j’espère qu’un jour ce sera comme à Bâle, si un bon joueur part ailleurs (et fait rentrer des sous dans les caisses, pas comme aujourd’hui) y’en a deux ou trois du cru qui arrivent derrière, et ainsi de suite. La région genevoise produit constament d’excellents joueurs, et le SFC doit et va redevenir le club-phare de la région et de la suisse-romande.

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