Edito: La formation du Servette !


« La formation genevoise est extraordinaire ». Vraie ou pas vraie? Regardez l’équipe 2014-2015 elle comptait pas moins de  15 joueurs venant de l’académie soit la majorité.

http://www.sfl.ch/fr/challengeleague/clubs/servette-fc/season/201415/

Ils n’ont certes pas tous réussis mais quand on voit que Zakaria, Bua, Dominguez, Guillemenot,… On n’oublie pas M’Fuyi et Cepesdes et Hasanovic qui sont toujours là (mêmes Cespedes a été prêté un an à Carouge)! Bref c’est une réflexion qui n’est pas un mythe. Zakaria est en Bundesliga (titulaire avec la Nati) Bua à Bâle (titulaire) comme Kutesa (mais qui n’est plus dans l’effectif du club rhénan) , Guillemenot au Barça, Dominguez en SL (il a marqué à Sion) au LS tout comme Rodrigues mais à Thoune (il n’a pas encore joué car il est blessé). Il y a aussi Maouche qui rentre en jeu à Zürich (…). Sans parler de Karim Gazzetta qui est parti à Winterthur. On continue à former pour les autres . Au niveau entraîneur aussi puisque Wicky et Lombardo sont au FC Bâle . Nous n’oublions pas aussi le grand attaquant Esteban et la tour en défense Kusunga. A eux s’ajoute le défenseur François Moubandge (on va dire dans la région genevoise et c’est Joao Alves qui l’a repéré à Meyrin). On vient de changer le directeur de l’académie  (directeur technique) pour nommer Papillon à la place de Cotting qui a passé un peu plus que 3 ans à l’UEFA et 8 ans à la FIFA. Corentin Georges justifiait son choix dans la TDG de la façon suivante «Nous sommes arrivés à la fin d’un cycle, explique-t-il. Et je ne peux qu’espérer que Thierry Cotting aura un rôle à jouer dans le football genevois. Pour le reste, nous poursuivons notre route, nous recommençons un nouveau cycle pour asseoir la formation des jeunes. Mais aussi pour prendre peut-être une orientation différente dans la post-formation. Laurent Papillon vient de la DTN française (ndlr: direction technique nationale), il a 51 ans, a travaillé notamment avec l’UEFA et la FIFA pour des centres de formations.» Il y plus de 50 personnes qui y travaillent en passant du secrétariat au physique dont Niederhauser qui a déjà coaché le SFC ( la première équipe). C’est donc une véritable entreprise et Servette l’a intégré dans son plan d’avenir selon la direction. On parle de 2 jeunes plus ou moins par année. Mais le passé parle de lui même.

Par Oscar Obradovic 

7 réflexions sur « Edito: La formation du Servette ! »

  1. Ben c’est une évidence. La formation c’est le « nerf de la guerre » et c’est ce qui va sauver le Servette. Si la formation baisse de qualité, on enlève tout ce qu’il reste de substance à Servette.

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  2. Tout cela est applicable et réjouissant.

    Cela étant, lorsque l’on compare les pourcentages entre ceux qui partent dans d’autres clubs, la plupart du temps gratuitement et ceux qui restent et finissent dans la première du SFC, même si l’on ne peut garder tout le monde, et bien il n’y a pas photo…

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  3. La formation au Servette FC reste incroyablement prolifique…. Mais avec des départs répétitifs de joueurs.
    La qualité est reconnue depuis quelques années déjà et il faut continuer sur ce chemin afin de garder les jeunes joueurs qui seront les futures piliers de notre première équipe.
    Je suis parfois a Balexert et peux vous assurer que le travail effectué est assez incroyable.
    Comme d’autres lecteurs, j’ai regardé avec enthousiasme le reportage de la RTS sur Denis Zakaria et son ancien entraîneur, avec les jeunes pouces du club qui étaient interviewer.
    Pourquoi pas un jour faire un interview sur cet ancien entraîneur, qui semble-t-il, travaille depuis des années au centre de formation.
    J’ai pu revoir le reportage et noter son nom, José Polidura, peut-être le (EDS) connaissez vous.
    Pour ma part, je le croise au stade mais je ne saurai comment l’aborder (il a l’air d’être assez distant).
    Un de mes amis du café du matin, m’a signalé qu’il œuvrait depuis fort longtemps au sein du club.
    Ce serait intéressant d’avoir son opinion sur les raisons qui poussent les joueurs a partir aussi précocement.
    Merci aux EDS pour le travail effectué afin que le Servette fasse encore parler de lui après 127 ans d’existence.
    ABE

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