9ème journée de Challenge League : Un classement toujours plus serré

Cette fin de premier tour sonne comme les journées précédente : aucune équipe n’est capable de prendre le large et tout le monde peut battre tout le monde.

Servette reste dans le ventre mou du classement, affichant une incapacité crasse à maîtriser deux mi-temps d’un même match. Avec un peu plus de maîtrise, les Grenat seraient logiquement dans le trio de tête…

Lausanne fait également un premier tour moyen, n’affichant pas sur le terrain la supériorité que son budget de 15’000’000.- devrait lui accorder. Wil ne se sera d’ailleurs pas privé d’aller chercher un nul méritoire à la Pontaise qui le mettra en confiance avant son déplacement à Genève.

Winterthur s’est fait surprendre samedi à domicile par un Chiasso accrocheur et reste dans première partie du classement, comme Rapperswil.

Avec sa victoire dimanche, Vaduz revient à un point des Grenat en battant Aarau qui semblait pourtant sur une pente ascendante.

Le deuxième tour permettra sans doute d’y voir plus clair…

Julian Karembeu

15 réflexions sur « 9ème journée de Challenge League : Un classement toujours plus serré »

  1. Bon là on a Wil….faudra donc marquer et surtout ne pas encaisser de buts contre eux…sinon le train va partir sans nous…9 points ce sera trop.
    Quel dommage que notre meilleur attaquant reste en tribune mais bon Geiger doit mieux gérer le groupe et intégrer Chagas (au moins lors de la dernière demi-heure) et surtout Omeragic car on a pas 36 attaquants et en ne le convoquant pas on se tire une belle dans le pied..déjà qu’on s’en est tiré une belle avec la gestion du cas Kone.
    Les résultats insuffisants le prouvent dans une challenge league moyenne (aucun cador) on arrive pas à tirer notre épingle du jeu…mieux vaut monter cette année ou il n’y a aucun gros que l’an prochain avec un Xamax ou un GC qui feront autrement la différence.
    On espère que cet hiver on engagera un attaquant de plus (car sans Kone on est à la peine) et surtout un renfort sur le flanc gauche (notre vrai point faible).
    Jusque là on va essayer de ne pas trop se faire distancer…

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  2. Tous à la Praille ce dimanche pour soutenir nos intrépides grenats face au redoutable FC Wil.

    Combien de tirs faudra-t-il pour mettre un goal?
    Serons-nous rejoints au score à la 60e, 70e ou 80e?
    Qui sera aligné comme titulaire?
    Quelle formation? 532, 442, 4231,….
    Va-t-on avoir de nouveaux blessés?
    Quel joueur étranger sera dans les tribunes avec Koné?
    L’affluence sera-t-elle supérieure à 2’000 personnes?
    Combien de cartons allons nous prendre?
    Alphonse aura-t-il les cheveux attachés ou détachés?
    Passionnant…

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  3. Article intéressant dans la tribune

    Servette fait du Servette et se tire une nouvelle balle dans le pied
    FootballLes Grenat rentrent de Rapperswil avec un troisième nul 1-1 de suite. Là encore, ils menaient au score avant de reculer et craquer.
    Servette manque de percussion en attaque, à l’image d’ Alex Schalk (à g.), qui bute sur Simani.(Photo: ERIC LAFARGUE)

    Daniel Visentini

    Une mareyeuse de Marseille vendrait ce Servette-là comme du poisson frais, «vé comme il est beau», qu’elle dirait. Au fond, elle n’aurait pas tort. À la pêche aux bonnes intentions, les Grenat ne sont pas du menu fretin, ils veulent s’inscrire en prédateurs. Sauf que sur l’étal, les Servettiens sont moins requins que rascasse. De retour de Rapperswil, ils servent toujours la même bouillabaisse: une promesse de goût qui s’estompe avant cette aigreur qui reste en bouche. Une question d’ingrédients ou de dosage? La nécessité de laisser encore un peu la soupe mijoter?

    Avec une défaite (contre le LS) et trois nuls (à Schaffhouse, contre Kriens et à Rapperswil, donc) pour terminer la première des quatre phases du championnat, Servette est très loin du compte. On veut bien lui prêter toutes les vertus, comme ce potentiel qui se dessine à chaque rencontre. Lors des trois derniers matches, Servette a ouvert le score, aurait dû se mettre à l’abri, avant de se crisper, de reculer et de concéder l’égalisation, inexorablement. Une obscure force le tire vers ses plus bas instincts et fige cette équipe dans le ventre mou du classement. Avec les trois victoires qui avaient pris forme avant de s’évanouir, les Grenat auraient six points de plus. Avec des «si»… Reste qu’au festival des occasions manquées, le carnet de bal est déjà plein.

    Le Rapperswil-Servette de samedi soir en a été l’illustration parfaite. Un Servette d’abord dominateur, qui ouvre logiquement le score (Alphonse sur un centre de Séverin); une incapacité à doubler la mise, Schalk se montrant maladroit, l’excellent Cognat dévissant au mauvais moment, Routis jouant de malchance (haut de la latte); et enfin le recul, qui fait place au scénario du pire, un pire qui arrive inéluctablement avec une égalisation. À Rapperswil, après le but de Turkes (88e), Servette a même évité de justesse la défaite, sur un ultime essai de Shabani à la 95e.

    On voit bien qu’un vrai buteur fait toujours défaut: Schalk retrouve seulement le rythme, Chagas n’est pas là où il faut et Koro Kone est interdit de jouer (permis de travail). Mais samedi, si Servette a commencé en 4-2-3-1, il est passé en 4-4-2 peu après l’heure de jeu, terminant les derniers instants 5-4-1 sans éviter le 1-1 saint-gallois. Le 4-4-2, c’est bien pour contrer, c’était sans doute le plan de Geiger. Mais en sortant Wüthrich, il se privait d’un élément de contrôle sur le ballon. Et peut-être bien que le message subliminal aura annoncé malgré lui une forme de résignation à subir.

    Dans tous les cas, une foultitude de détails, qui n’en sont pas, a pour conséquence un rendement insuffisant. Heureusement que cette Challenge League n’a pas de dominateur incontesté. Mais si Servette veut refaire surface et s’extirper du marasme qui est le sien, il doit corriger tout ça, vite, très vite.

    Plus de fausses excuses
    Trois victoires, trois matches nuls, trois défaites: c’est un Servette fade qui boucle sa première partie de saison. Geiger cherche des solutions, titularise Kiassumbua à Rapperswil, multiplie les orientations tactiques, mais pour l’instant, la mayonnaise ne prend pas. Ou alors seulement par moments, avant de retomber.

    «Le chemin est encore long, je ne veux pas me chercher d’excuse, au niveau comptable, on n’y est pas, sur ce plan c’est indéfendable», soupirait l’entraîneur samedi soir. Il est vrai que Servette n’a pas été très chanceux, entre la latte de Routis et le poteau de Schalk. Mais on sait que la chance se provoque et que les Grenat ne sont pas encore assez forts mentalement pour y parvenir.

    C’est à Alain Geiger de leur donner les armes tactiques, sur le terrain par ses choix, et psychologiques aussi. C’est aux joueurs de prendre leurs responsabilités. Parce que le temps des fausses excuses est déjà passé. D.V.

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    1. Merci pour ton article que j’ai en fait lu sur version papier.

      Réalisme de D.V. sur la situation actuelle, sous-entendant en amont les problèmes avec la direction, le cas Kone, etc etc.

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      1. Tout travail mérite salaire, y compris les articles de DV. En ne pas payant pas les articles de presse, tu la tues tout simplement. Après, il ne faut pas se plaindre si nos journaux n’ont plus de moyens pour couvrir correctement l’actualité, sportive ou non.

        Je retourne dans ma tanière.

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      2. Merci de partager ces articles de la Tribune. C’est très apprécié… surtout que la Tribune essaie sans cesse de bloquer son accès internet aux internautes. C’est incroyable, elle publie des débuts d’articles et les bloque ensuite. C’est le contraire du bon sens…. comment se faire apprécier, donner envie au lecteurs… elle bloque tout et se met les lecteurs à dos.

        Comment vivre la tête dans le sac, et se demander pourquoi personne ne la lit plus. Aux temps d’internet, du partage, et de la distribution de l’information, même Le Matin est moins con et met en ligne ses articles…. c’est tout dire.

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      3. payé pour des articles avec autant de fautes et pour des articles a doublons ..nonMerci

        exemple : Qui, mieux qu’Alain Joseph, pour commenter l’arrivée de Fabio Celastini (42 ans) à la tête du FC Lugano? ….

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  4. Tiens, je constate que, pour une fois, personne n’a fustigé l’arbitrage.
    Le mérite en revient à Madame Esther Staubli qui a su se rendre invisible.
    C’est aussi à souligner de temps en temps.

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