Le onze des départs

 

Le Onze des départs majeurs

On a choisi un 4-3-3 mais on aurait pu choisir un autre système de jeu. On a mis aussi Amdouni en ailier alors qu’il est plus prolifique en avant centre. Bref on a fait des choix qui peuvent être sujet aux critiques…

Le pourcentage de joueurs partant vers l’étranger ne monte pas

On ne peut pas parler d’hémorragie qui se répète car finalement seulement quelques bons joueurs sont partis à l’étranger. Duah à Nuremberg et Sibatcheu à l’Union de Berlin.

Si on regarde un an en arrière, peu de joueurs majeurs partaient aussi. Peut-être Schaub à Cologne, Kolloli au Japon, Widmer à Mayence… Mais Cabral restait à Bâle (il n’avait pas fait une super saison quand même), Sibatcheu le meilleur buteur de la Super League était resté à YB, Quintilla a certes quitté Saint Gall mais pour aller à Bâle, et le gardien Müller, allemand, voulait rester à Lucerne alors que des clubs allemands le voulait. Tous ces joueurs sont donc restés en Suisse. On a bien conscience que le talent pousse les joueurs à l’étranger mais le tableau n’est pas si noir.

La Suisse, un tremplin tant mieux .

Il est plutôt difficile de dégager une tendance puisque des joueurs majeurs (en échec?) arrivent de l’étranger et reviennent en Suisse (on pensera à Itten qui n’a pas réussi au Glasgow Rangers ou NSame qui jouait dans un club qui descend en Série B mais n’a pas laissé un super souvenir aux Italiens ).

Mais on ne peut pas décréter que nous nous sommes affaiblis en Super League car des joueurs importants a, NSame, Selnaes ou Augustin arrivent en Suisse. On peut citer l’ancien stéphanois Selnaes transféré de Chine au FC Zürich ou encore l’éternel espoir Kevin Augustin accumulant les blessures (encore maintenant) et les échecs (dont le dernier est au FC Nantes) arrivant chez les rhénans du FC Bâle, ou l’espoir lyonnais Vogel parti à Bâle, ou encore le jeune Shabani arrivant de Wolverhampton en Angleterre GC.

Les joueurs prometteurs arrivants sont donc nombreux. On pensera à Pflücke ou Samba en grenat. Ce sont des paris pour l’avenir mais avec de l’argent on ne prendrait pas le risque. L’argent ne coulant pas à flot dans le foot en Suisse, il faut prendre des risques ce qui est le principe même des affaires.

Autre grand gagnant, la formation des jeunes. Servette, contrairement aux pensées et propos, dominent. Avec trop d’argent, les jeunes joueraient trop peu ou ne seraient pas intégrés.

Tout n’est pas parfait en Suisse mais on ne construit pas sur les dysfonctionnements ou alors on critique sans jamais rien faire.

Par Oscar Obradovic

7 réflexions sur « Le onze des départs »

      1. Merci Obra ça ira ! Du beau monde en effet. La Suisse reste un championnat de seconde zone, il y a de très bonnes affaires à faire. Augmenter la valeur des joueurs passent par une mise en vitrine européenne, comme Bâle l’a brillamment fait il n’y a pas si longtemps. Le COVID étant passé par là, hormis pour les très gros clubs (et donc très bons joueurs, jeunes et très demandés) où les transferts atteignent des sommes stratosphériques, j’ai plutôt le sentiment d’un tassement des prix pour tous les « viennent ensuite ». Imeri typiquement prendra de la valeur aussitôt qu’il aura joué dans un meilleur championnat. Un peu frustrant qu’on arrive même pas à le vendre 4 millions. A défaut il faudra convenir d’un pourcentage intéressant à la revente (30% ?).

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  1. Très intéressant, merci Obra !
    On voit que, finalement, la formation suisse ne donne pas tant de débouchés à l’étranger que ça… Beaucoup d’espoirs, mais peu d’élus finalement.
    Bon, faut voir si ça évolue ces prochaines années, il y a eu une belle époque pour la formation bâloise, dont de nombreux joueurs ont pu partir à l’étranger et ont garni les rangs de l’équipe suisse. Espérons que c’est maintenant le tour du Servette, mais pour ça il faut être régulièrement qualifié en phase de poules d’une coupe européenne, ça a été ça la vitrine pour le FCB à l’époque, puis plus récemment pour YB, il FAUT que la roue tourne en notre faveur !
    ALLEZ SERVETTE !!!

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      1. Et si tu n’as pas un Kopeck en poches, comme au Servette, encore plus. On a tous compris que Servette ne trouvera pas de gros investisseurs, ce qui nous condamne à rêver (ça ne coûte pas cher) et à végéter dans le ventre mou du classement jusqu’à la Saint-Glainglain. Quel beau programme en perspective. Quelle ambition ! Quand on n’est même pas capable d’éviter aux spectateurs d’être brûlés par le soleil en match amical, il n’y a malheureusement pas grands choses à espérer.

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  2. Les clubs du top 5 sont devenus plus sceptiques à l’égard des joueurs de notre championnat qu’auparavant. S’il était plus facile de partir en Bundesliga ou en Serie A encore récemment, ils vont maintenant vers la Belgique p. ex.

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