Servette-Sion, ami ou ennemi

Samedi soir aura lieu le retour du derby du Rhône, le premier de la saison. L’occasion de retrouver un match qui soulève passion amicale ou exacerbée, sur le terrain et en tribune…

Aux Enfants du Servette, nous sommes un peu des barjots ! Pour nous, il y a seulement le Servette. Rien d’autre n’a vraiment d’importance à côté du SFC au niveau football. Enfin presque. Parce qu’à force de traiter quotidiennement des sujets grenats sur le blog, cela nous a amené à faire des rencontres. Virtuelles au début, derrière nos claviers, puis au bord des pelouses dans toute la Suisse, voire plus loin encore !

Et nous y avons rencontré toute sorte d’individus. Dans les pires, rappelons-nous ces rencontres fortuites de bricelets vaudois à Vevey pour un match de Coupe de suisse opposant le LS au SFC, en passant par un autre bricelet neuchâtelois, ou encore par un second bricelet lausannois. Et après, on dira que le Canton de Vaud n’est pas spécialiste en pâtisserie 😁!

Mais il y aura aussi eu des rencontres bien plus sympathiques en territoires ennemis. Thierry pour une magnifique fondue 🫕 d’après-match a Martigny, Romain, Vincent, Bruno, Eric, Marc ou Thierry à Lausanne autour de fondues chinoises avant les derbys du Lac de G’nève.

Amis valaisans

Nous avons des amis, supporters d’autres clubs, dans les autres cantons suisses. Ce ne sont pas des frères. Ce ne sont pas des ennemis non plus. Juste des amis avec une grande rivalité en toile de fond 😁.

A l’époque les Valaisans des montagnards prenaient le chemin de la ville pour y trouver meilleure fortune. Avec la fierté de venir défendre leur identité loin de chez eux. Cette identité valaisanne, notre ami Christophe la revendique haut et fort. Il tient d’ailleurs un commerce bien connu à… Lausanne ! Une épicerie faisant la part belle à plus de trois cents références de produits valaisans.

Il faut savoir que notre ami Christophe a plusieurs qualités ! La première, c’est d’être authentique. Fan de son Valais natal, ce qui est tout-à-fait respectable. La deuxième, c’est qu’il nous aime bien ! Il nous aime d’ailleurs tellement qu’il partage de plus en plus souvent les derby en notre compagnie. D’ailleurs, le dernier en date, c’était celui-ci 😁⚽🇱🇻!

Un sec et sonnant 5-0 qui avait laissé notre ami groggy, totalement dans les cordes, sonné. Dépité, sans révolte, comme son FC Sion sur le terrain, atomisé par un Servette mené par un Gaël Clichy des grands soirs.

On ne sait pas encore si le match de samedi soir sera aussi fort en buts ou en actions de classe, mais nuls doutes qu’il sera fort en émotions. Celles d’amis partageant une passion commune tout en soutenant becs et ongles leurs couleurs.

🇱🇻 Seulement le Servette 🇱🇻 !

Julian Karembeu

9 réflexions sur « Servette-Sion, ami ou ennemi »

  1. La haine viscérale de l’époque des Charmilles semble bien loin. Aujourd’hui ce sont un peu nos meilleurs ennemis. Les relégations et chassés/croisés entre ligues ont fait leur effet. Ils ont même l’électricité et l’eau là-bas depuis le temps… Tout évolue.

    Cela reste néanmoins le derby qui a le plus de saveur pour moi. Les lausannois nous haissent, eux nous indiffèrent alors que les valaisans c’est une très longue histoire d’amour qui ne peut laisser personne insensible.

    Me réjouis de les retrouver en tous cas, une fois n’est pas coutume en position de (léger) favori mais contrairement à l’époque où les sauvages remportaient souvent la mise sur le terrain de l’engagement, on va les renvoyer aux alpages.

    Objectivement match très ouvert. Sion défend très bien. C’était une de leur force en LNB. A nous d’ouvrir le score en premier et surtout d’être à la hauteur de l’enjeu. En plus de marquer notre territoire, il y a un championnat à conquérir et trois points essentiels à la maison contre une équipe inférieure.

    CC s’est inspiré du SFC pour la remontée. Stabilité avant tout, pas de transfert bling bling (même si le russe…). Mieux vaut tard que jamais.

    Aller Servette !

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  2. Clairement ami pour moi…. Les liens entre le Valais et Genève sont indéniables. Beaucoup de valaisans sont venus et viennent encore travailler à Genève, alors que de nombreux Genevois profitent du bon climat et de la beauté de ce canton…

    Le SFC a connu ses heures de gloire avec de nombreux joueurs valaisans (Geiger, Mutter, Brigger, Trinchero, Barberis, Rouiller, etc…) même si peu de Genevois ont fait le trajet inverse.

    Bien sûr que pendant 90 minutes nous aimons nous chambrer et nous détester, mais mon Dieu qu’un Servette-Sion procure tellement plus d’émotions qu’un Servette-GC.

    Sans doute que les Valaisans aiment nous traiter de grandes gueules (ont-ils vraiment tort ?) alors que nous nous gaussons de leur mentalité prétendue rétrograde de paysans montagnards.

    J’aime cette rivalité usant parfois de mots châtiés, pour autant qu’elle soit saine et que la violence n’apparaît pas dans le tableau.

    Autant le LS me laisse complètement indifférent, autant cet amour-haine entre Servette et Sion ressemble à ce vieux couple qui passe son temps à s’engueuler, mais qui au fond de lui-même ne peut pas se passer de l’autre.

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  3. En ce qui me concerne, des victoires contre Sion sont déjà signes d’une saison réussie. Et j’ai adoré leurs déboires des dernières saisons avec leur cirque ambulant et Mario Balotteli comme cerise sur le gâteau.
    Cette saison c’est plus sobre même Barth semble s’être assagi. Dommage mais la saison est encore longue, je ne perds pas espoir.

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      1. chacun ses principes ou plaisirs, moi les miens c’est de me fendre la poire devant le cirque permanent de l’olympique des Alpes et y’a deux ans, ça a été un véritable feu d’artifice, ce fut tout simplement grandiose.
        La saison passée, le FCB de ce bon David « melon » Degen avait prit brillamment le relais. Et cette saison, c’est RAS pour le moment mais la saison est encore jeune.

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