La drôle de saison 2013-2014

Petit bilan personnel par Michel de cette (2e partie de) saison de construction, d’espoirs, de déception, de doute, de reconstruction, de passion déchue, et… encore une fois de nouveaux espoirs…

SFC saison 2013-2014
Une bien difficile saison 2013-2014 pour les amateurs de football servettiens

Once upon a time…

Il était une fois la drôle de saison 2013-2014 du Servette FC, club de tradition (comme disent les cousins germains) du championnat helvète. Servette relégué devait se reconstruire autour de nouvelles valeurs, avec de nouvelles personnes ; et notamment l’arrivée du prometteur Loïc Favre pour épauler Sébastien Fournier était de bon augure.

Dans notre bilan de la mi-saison (lien) tous les espoirs étaient permis sur le plan sportif, même si les indicateurs étaient à l’orange sur les risques d’interruption de la belle série de victoires, l’instabilité des coulisses, l’affluence toujours modeste à domicile, et cette image du SFC toujours triste et peu attrayante. Et l’orange vira au rouge avant même que le printemps arrive.

Very bad trip 2

Certes Xavier Margairaz et Korede Aiyegbusi débarquaient, mais il suffit de 3 défaites symptomatiques pour casser l’élan construit si difficilement, et finalement tout remettre en cause. Au détriment des hommes, et pas des plus mauvais. N’est-ce pas MM. Sauthier, Crettenand et Pasche ? N’est-ce pas cher Monsieur Aeby ?

Etrange sentiment de fatalité et de déjà vu en ce tout début de printemps 2014 après la fin de saison de la relégation, où rien n’y faisait… la machine était cassée et les passions condamnées à fuir (rappel).

Pascal Zuberbühler renforça ainsi sa prise de pouvoir, imposa une nouvelle stratégie quelques mois après celle instaurée par MM. Fournier et Favre. Table rase ou presque. Place à des jeunes comme Maxime Dominguez, Miguel Rodrigues, puis Romain Kursner, alors que les certitudes installées en 2013 étaient mises à mal d’une manière ou d’une autre. Dans ces conditions, l’intérimaire Jean-Michel Aeby, affaibli dans ce système, finit par jeter l’éponge.

Tabula Rasa

Toujours pas de manager moderne à l’horizon. Cantaluppi est progressivement intrônisé grand expert ès football en chef, mais ad interim, et pose lui aussi sa patte toute zuberbühlerienne à la tactique et la communication sportive servettienne. En gros, finis les espoirs de promotion !
Heureusement les jeunes joueurs grenat brillent par leur fraîcheur et finissent par apporter quelques onces de satisfaction pour les derniers rescapés du radeau de la Praille. Sauf à ceux qui n’en reviennent toujours pas des copinages et des coups en douce qu’on évoque en coulisses…

Du coup, même un Geoffrey Tréand (meilleur buteur de l’équipe) ou un Igor Tadic finirent par ne plus figurer dans l’effectif, devancés par la jeunesse (comme Kévin Bua ou Boris Cespedes) et ceux que nous appellerons les « gentils fidèles » du groupe (dont Tibert Pont bien sûr, mais aussi Müller, Dams, Marazzi ou Roux). Ces deux-là n’iront qu’à aller ailleurs. Comme d’autres, et pas des moindres.

Light after darkness

Le président Quennec est, quant à lui, apparemment à la recherche du nouvel espoir… Après l’arrivée de Jim Cassel, un vrai nom pour diriger la formation servettienne, il annonce celle d’un pseudo- sosie d’un ex-président trouvé au Pays de Galles (sic) avec le débauchage de Julian Jenkins de Cardiff City. Et il vise bien parce que la communication et l’image du club est au plus mal alors qu’on peine à amener 1000 personnes au stade.

Sur le terrain, après bien des difficultés et la dissipation de toute pression, Servette se remet à gagner avec un groupe mixte de vrais jeunes et de faux-expérimentés, et finit même par redonner du sens aux dernières rencontres. On faillit se mordre les doigts de la disparition du barrage de promotion/relégation… mais ouf, on règle l’affaire en perdant l’ultime rencontre de la saison par 5-0 à Wohlen. 😦

Ces derniers jours, les variations d’humeur semblaient quand même nous ramener dans le positif, avec l’attribution de la licence (toujours sous contrôle régulier de la SFL), l’annonce de la venue de Kevin Cooper, un jeune entraineur-manager, et peut-être même la venue d’un Craig Bellamy… pourquoi ne pas rêver ?

 

Dr SFC et Mr Servette

Une saison bien étrange en somme pour les supporters du club, et…

En gros, avec Madame ou plutôt Docteur SFC on ne s’ennuie jamais, mais qu’est-ce qu’on s’épuise. Nous devons alors vous avouer qu’on aimerait aussi de Monsieur ou plutôt Mister Servette un peu de stabilité, d’assurance sur le long terme, des résultats solides, et une vraie communication (au sens large) professionnelle.

Go Servette, go!

Michel

26 réflexions sur « La drôle de saison 2013-2014 »

  1. Pas tout à fait d’accord,
    la reprise a été cruciale et on savait qu’elle le serait. Comme l’an dernier, Sfc a été victime du calendrier – en quelque sorte – se révélant incapable de surmonter les écueils.
    Il faut quand même souligner l’absence de Dams au début du second tour.
    Les mesures n’ont certes pas forcement été adéquates vis-à-vis des personnes écartées (Pasche & co), elles sont discutables, mais défendables malgré tout.
    Ce qui est – par contre – indéfendable – c’est le transfert de Korede, qui n’a absolument pas le niveau et qui n’est peut-être même pas un défenseur.
    A l’inverse, l’un des transferts les plus décriés du début de saison, Roland Müller, est sans aucun doute le plus réussi.
    Il suffit de voir ce qui s’est passé en son absence à Wohlen… Guedes en a pris 5 et très franchement, 3 voire 4 auraient été arrêtés par RM!
    Quant à Margairaz, le pari était risqué, mais peut-être que la saison prochaine, ça va payer. On ne sait jamais…

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    1. C’est un peu malhonnête de comparer les performances Müller et Guedes, alors qu’au début de saison, avant la signature de l’allemand par Zubi, on avait surtout Barroca et Gonzalez sous contrat.

      D’autant plus que si Guedes en a pris 5 à Wohlen, Müller en a encaissé 6 à Wil lors d’une défaite mémorable, dont une grosse majorité de buts digne d’un show de Benny Hill.

      Mais bon, visiblement, chacun à ses petits chouchous et veut les défendre, quitte à laisser l’objectivité au placard. Et parfois même sans voir les matchs.

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      1. Merci pour le lien. Suite à ce match les Philippines se sont qualifiées pour la demi-finale de l’AFP Challenge cup contre les Maldives (pays hôte).

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  2. A lire aujourd’hui dans le Matin,l’opinion de deux Servettiens
    historiques Moccelin et Schnyder sur les visions du futur de
    HQ pour le Sfc,,c’est très intéréssant.

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    1. LE Mocellin ? Celui qu’on surnomme Solarium ? Qui traînait dans le club sans jamais se montrer ? Qui a embarqué les souvenirs laissés par des supporters naifs sur le chantier de la Praille alors qu’ils étaient destinés à un musée ? Le Mocellin qui a su parfaitement se placer pour le chantier de la Praille ? Le Mocellin qui se promenait sur la plage de Salonique avec deux bombasses siliconées ?

      Autant l’avis de Schnyder doit être intéressant, autant le sien m’attire autant que celui de Trodpognon.

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      1. Solarium c’est Caron. Salonique c’est d’ailleurs lui, tout comme, il me semble, les trophées au moment de la faillite.

        Mocellin c’est « juste » bien placé avec le stade.

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      2. Mille excuses, j’ai confondu avec Caron pour beaucoup de choses. Effectivement, Mocellin s’est juste bien placé avec le stade, mais en a aussi subi les désagréments.

        Du coup, on oublie ce que j’ai dit. C’est Caron qui est un nuisible.

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  3. Une semaine après la conférence de presse de Quennec, Kevin Cooper n’a toujours pas fini les discussions avec Cardiff City lui permettant s’engager officiellement au Servette FC.

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      1. j’ai toujours été très bien reçu à Tourbillons avec la raclette à la fin du match… que CC (comme moi…) applique cette nouvelle recette, j’adore :-))

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