Le « Roi » Francisco et sa cour rapprochée ont pris la route du Japon pour, enfin, céder le club à des personnes ambitieuses et compétentes. Du moins nous l’espérons.
En réalité, on s’interroge surtout sur la compétence et l’expérience de la délégation servettienne à gérer un dossier pareil. Le « Roi » et sa cour rapprochée semblent bien peu armés dans un milieu nippon surtout réputé pour sa dureté en affaires.
Au lieu de s’entourer d’avocats, de marketeurs reconnus ou de personnes expérimentées dans les investissements sportifs, (ou même d’un représentant de l’Etat, on peut rêver), le « Roi »autoproclamé s’est entouré de son secrétaire personnel, d’un vendeur de savonnettes et d’un directeur sportif.
Si la présence du directeur sportif peut se justifier pour évaluer le projet…sportif (mais y’en a t’il vraiment un ?), les autres présences flairent bon le copinage à deux roubles, pardon, à deux yens !
Or, s’il y a bien un mal qui poursuit Notre Servette depuis bientôt trente ans et qui a traversé la faillite sans encombre, c’est bien le copinage. Les amis et les lèches-bottes des dirigeants n’ont pourtant jamais été les personnes les plus qualifiées pour assumer les tâches trop souvent confiées…
Nous passerons sur la transparence, une notion tant utilisée mais si peu usitée au SFC, sur la pseudo indépendance démocratique et décisionnelle de « notre » comité, sur les vingt-quatre dossiers de repreneurs potentiels, sur l’hypothétique manque de sérieux de ces derniers, sans exception…
Comme à son habitude, le « Roi » prendra la décision seul, avec l’approbation unanime et de façade de son fidèle et dévoué comité.
Avec beaucoup de chance (celle des débutants ?), Servette tombera enfin sur des investisseurs sérieux, compétents et ambitieux.
Si ce n’est pas le cas, espérons au moins que le « Roi » et sa Cour auront passé de bonnes « vacances » au pays du Soleil levant.