TDG: Karanovic: «Il ne faut pas paniquer. Moi, je ne doute pas»

Après le chiche 2-0 de l’aller, les Grenat visent l’efficacité ce soir à Erevan. Coup d’envoi à 17 heures (heure suisse).

Photo Lafargue: Goran Karanovic, en manque de réussite, tente d’ajuster la mire devant le but adverse.

Cadeau empoisonné ou pas – personne ne le sait encore – la participation de Servette à l’Europa League s’accompagne de tressautements qui font un peu frémir Joao Alves. L’entraîneur des Grenat le sait: pour gratifiante qu’elle soit, l’aventure européenne suppose des efforts supplémentaires et un contingent capable d’absorber cette surcharge de travail. En voyageant en direction d’Erevan, il en mesurait même toute la réalité.
Ce match retour contre les modestes Arméniens de Gandzasar Kapan n’a rien d’effrayant, non. Largement supérieur, Servette doit se qualifier, avec la manière si possible, ou en tout cas avec plus d’efficacité que lors du match aller, il y a une semaine. Mais la méfiance reste de mise. Parce que depuis, deux titulaires ont jeté l’éponge.

Opportunités manquées

Geoffrey Tréand d’abord puis Vincent Rüfli mardi, comme nous l’annoncions sur notre site Internet tdg.ch . Deux blessés de plus qui s’ajoutent à une liste déjà longue d’éléments indisponibles puisqu’ils rejoignent Kusunga, Routis, Baumann, Diallo, Esteban et Paratte.
«C’est simple, j’ai 16 joueurs à disposition pour ce match, dont un jeune M18, M’Babu, soupire Joao Alves. Alors oui, il faut rester prudent, car Gandzasar joue à domicile.» Servette conserve néanmoins une marge qui devrait le tenir à l’abri. Ne serait-ce que pour les innombrables occasions du match aller, dont 90% ont pourtant été galvaudées. Les regards se tournent vers Goran Karanovic, celui qui a sans doute hérité des plus grosses chances. Il a inscrit le 1-0 mais a surtout manqué des opportunités trop énormes pour le buteur qu’il est.

Nuremberg? Du passé!

Il le sait et ne s’en cache pas. «Il y a sans doute eu un manque de concentration de ma part, lance-t-il. Cela constitue une faute professionnelle et cela ne se reproduira pas. Même si cela peut arriver et que nous ne sommes pas des machines. Cela dit, il ne faut pas paniquer. Je ne doute pas de Servette. Ni de moi.»
Courtisé par Nuremberg en fin de saison passée, Karanovic doit aussi assumer un nouveau statut de joueur en vue. Même si le transfert vers la Bundesliga n’a pu s’opérer. «J’ai un contrat avec Servette jusqu’en 2013 et je suis heureux d’être en grenat, assure-t-il. Il n’y a pas de frustration de n’avoir pas été transféré à Nuremberg. C’est le passé. Pour moi, la page est tournée.»
Goran n’est pas plus effrayé par la concurrence possible, au moment où Servette se cherche un ou deux joueurs offensifs de plus. «Au contraire, la concurrence, c’est ce qui fait grandir, explique-t-il. J’en suis la preuve avec mon parcours à Servette. Si l’équipe a plus d’arguments et va mieux, alors tout le monde va mieux.»
En attendant, c’est à Erevan, face à Gandzasar Kapan, qu’il est attendu en buteur, ce soir. «Nos adversaires arméniens vont sans doute tenter des choses, il faudra faire attention, lâche-t-il. Mais nous aurons des chances et nous avons les moyens de gagner ce match retour.»

Daniel Visentini

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